La faillite de la Silicon Valley Bank pourrait avoir des conséquences sur l’innovation des jeunes pousses et même sur la cybersécurité
CybersecurityDive commente les effets que l'effondrement de la Silicon Valley Bank et de la Signature Bank pourrait avoir sur le marché de la cybersécurité, à un moment où les experts anticipent que la crise bancaire est loin d'être terminée.
En effet, la prise de contrôle de ces deux institutions financières par le gouvernement aura, dit-on, des répercussions sur les fournisseurs technologiques qui étaient déjà dans une position fragile. Un processus de consolidation serait donc à prévoir, lequel aurait des conséquences à court terme sur la vitalité de l'innovation proposée par ces jeunes pousses (startups) de la cybersécurité.
On pense que la crise bancaire pourrait être un point de basculement où l'on se mettrait à privilégier les fusions-acquisitions et les opérations de capital-investissement au détriment des investissements dans l'innovation, qui diminueraient sans s'arrêter complètement.
Selon certains, la tendance vers la consolidation était déjà perceptible avant la crise bancaire. Apparemment, ces jeunes pousses éprouvaient déjà des difficultés et cherchaient une stratégie de sortie. De ce fait, les experts estiment que les saisies bancaires n'accéléreront pas plus la consolidation que d'autres tendances qui étaient déjà en cours. De plus, on note la solidité des budgets de cybersécurité. En effet, une étude montre que les organisations ont triplé leurs investissements dans la sécurité informatique depuis 2018.
CybersecurityDive note cependant que la diminution des fonds disponibles, la consolidation des fournisseurs et l'incertitude économique obligeront les compagnies de cybersécurité à porter attention à leurs dépenses. Il est à noter que selon un rapport de Gartner, les trois quarts des entreprises se disposaient à consolider le nombre de fournisseurs de cybersécurité auxquels elles avaient recours l'année dernière.
Les experts estiment que les fournisseurs technologiques qui ont réussi à satisfaire les besoins du marché et ont bâti des entreprises prospères ne seront pas touchés par un resserrement du capital-risque ou du financement par emprunt. En revanche, les fournisseurs qui espéraient subventionner la croissance avec le capital des investisseurs feront face à une situation bien plus hostile.
Dans chaque segment du marché de la cybersécurité, il y aurait, selon l'avis des experts, au moins un ou deux fournisseurs très vulnérables. De jeunes pousses devraient donc quitter le marché des plates-formes de détection et de réponse aux terminaux, de détection et de réponse étendues, de protection des terminaux, de détection et de réponse des données et de qualification des risques.
Les experts s'accordent pour dire que la consolidation des fournisseurs frappera les jeunes pousses qui manquent d'efficacité, qui éprouvent des défis d'intégration ou qui proposent des outils déficitaires. D'autres pensent que les compagnies qui n'apportent pas d'améliorations mesurables dans la cybersécurité et manquent de liquidités sont susceptibles de faire l'objet de ventes ou de fermetures. Bref, les risques d'affaires sont devenus plus grands.
CybersecurityDive commente les effets que l'effondrement de la Silicon Valley Bank et de la Signature Bank pourrait avoir sur le marché de la cybersécurité, à un moment où les experts anticipent que la crise bancaire est loin d'être terminée.
En effet, la prise de contrôle de ces deux institutions financières par le gouvernement aura, dit-on, des répercussions sur les fournisseurs technologiques qui étaient déjà dans une position fragile. Un processus de consolidation serait donc à prévoir, lequel aurait des conséquences à court terme sur la vitalité de l'innovation proposée par ces jeunes pousses (startups) de la cybersécurité.
On pense que la crise bancaire pourrait être un point de basculement où l'on se mettrait à privilégier les fusions-acquisitions et les opérations de capital-investissement au détriment des investissements dans l'innovation, qui diminueraient sans s'arrêter complètement.
Selon certains, la tendance vers la consolidation était déjà perceptible avant la crise bancaire. Apparemment, ces jeunes pousses éprouvaient déjà des difficultés et cherchaient une stratégie de sortie. De ce fait, les experts estiment que les saisies bancaires n'accéléreront pas plus la consolidation que d'autres tendances qui étaient déjà en cours. De plus, on note la solidité des budgets de cybersécurité. En effet, une étude montre que les organisations ont triplé leurs investissements dans la sécurité informatique depuis 2018.
CybersecurityDive note cependant que la diminution des fonds disponibles, la consolidation des fournisseurs et l'incertitude économique obligeront les compagnies de cybersécurité à porter attention à leurs dépenses. Il est à noter que selon un rapport de Gartner, les trois quarts des entreprises se disposaient à consolider le nombre de fournisseurs de cybersécurité auxquels elles avaient recours l'année dernière.
Les experts estiment que les fournisseurs technologiques qui ont réussi à satisfaire les besoins du marché et ont bâti des entreprises prospères ne seront pas touchés par un resserrement du capital-risque ou du financement par emprunt. En revanche, les fournisseurs qui espéraient subventionner la croissance avec le capital des investisseurs feront face à une situation bien plus hostile.
Dans chaque segment du marché de la cybersécurité, il y aurait, selon l'avis des experts, au moins un ou deux fournisseurs très vulnérables. De jeunes pousses devraient donc quitter le marché des plates-formes de détection et de réponse aux terminaux, de détection et de réponse étendues, de protection des terminaux, de détection et de réponse des données et de qualification des risques.
Les experts s'accordent pour dire que la consolidation des fournisseurs frappera les jeunes pousses qui manquent d'efficacité, qui éprouvent des défis d'intégration ou qui proposent des outils déficitaires. D'autres pensent que les compagnies qui n'apportent pas d'améliorations mesurables dans la cybersécurité et manquent de liquidités sont susceptibles de faire l'objet de ventes ou de fermetures. Bref, les risques d'affaires sont devenus plus grands.