La durabilité dans l’industrie de l’aviation serait entravée par le manque de coopération entre les fournisseurs et les équipementiers
Malgré le fait que l'industrie aéronautique reconnaît la nécessité d'une plus grande durabilité, un article de SupplyChain signale que la chaîne d'approvisionnement technologique serait en train d'entraver les efforts pour atteindre la carboneutralité dans le domaine du fret aérien. Pourtant, la durabilité s'avère critique dans une industrie qui connaît, depuis des décennies, une très forte croissance.
Cependant, une étude du cabinet de conseil Roland Berger mentionnée par SupplyChain indique que, hormis la complexité amenée par la croissance, il y a aussi le problème créé par le manque de soutien de la chaîne d'approvisionnement. Selon l'étude, la durabilité dépendrait d'une plus grande implication des fournisseurs autour des technologies habilitantes, ce qui serait essentiel pour concrétiser les ambitions vertes de l'industrie de l'aviation.
Toujours selon l'étude de Roland Berger, pour améliorer la situation, il faudrait que les équipementiers communiquent clairement les feuilles de route technologiques aux fournisseurs. De plus, les gouvernements devraient s'engager à augmenter le financement et à définir des politiques avec plus de clarté.
En commentant les initiatives de durabilité, Roland Berger signale que les fournisseurs de systèmes sont ceux qui progressent le plus rapidement, car ils se concentrent essentiellement sur l'électrification des systèmes embarqués pour améliorer l'efficacité énergétique. De même, les fournisseurs d'aérostructures et d'intérieurs font leur part en se concentrant sur la réduction du poids, ainsi que sur l'amélioration des boucles de recyclage des matériaux.
En dépit de cela, ce sont les fournisseurs de propulsion qui auraient le plus grand impact sur la durabilité des avions. Selon les spécialistes, les efforts se concentrent principalement sur les carburants d'aviation durables (SAF) en combinaison avec des moteurs conventionnels plus avancés. Il y aurait aussi ceux qui travaillent sur la propulsion hybride et l'hydrogène, et même sur l'électricité, mais il s'agit d'options qui sont vues comme bien moins prioritaires par les répondants à l'enquête de Roland Berger.
Le problème est que, selon les spécialistes, les carburants d'aviation durables ne seraient qu'une solution transitoire et ne permettraient de rendre les avions d'aujourd'hui plus durables que pour les deux prochaines décennies. Apparemment, l'objectif de l'industrie aéronautique de couvrir 2 % des vols avec des SAF d'ici 2030 ne serait pas suffisant pour parvenir à une adoption massive du SAF par le marché d'ici 2050.
Le problème semble être que les fournisseurs, en se concentrant exclusivement sur le SAF, limitent le développement technologique. Pour expliquer cette situation, plus d'un quart (28 %) des répondants à l'enquête de Roland Berger mentionnent l'absence d'une feuille de route claire de la part des équipementiers, 21 % estiment que le manque d'investissement doit être mis en cause, tandis que 18 % rejettent la responsabilité sur la pénurie de ressources humaines.
Malgré le fait que l'industrie aéronautique reconnaît la nécessité d'une plus grande durabilité, un article de SupplyChain signale que la chaîne d'approvisionnement technologique serait en train d'entraver les efforts pour atteindre la carboneutralité dans le domaine du fret aérien. Pourtant, la durabilité s'avère critique dans une industrie qui connaît, depuis des décennies, une très forte croissance.
Cependant, une étude du cabinet de conseil Roland Berger mentionnée par SupplyChain indique que, hormis la complexité amenée par la croissance, il y a aussi le problème créé par le manque de soutien de la chaîne d'approvisionnement. Selon l'étude, la durabilité dépendrait d'une plus grande implication des fournisseurs autour des technologies habilitantes, ce qui serait essentiel pour concrétiser les ambitions vertes de l'industrie de l'aviation.
Toujours selon l'étude de Roland Berger, pour améliorer la situation, il faudrait que les équipementiers communiquent clairement les feuilles de route technologiques aux fournisseurs. De plus, les gouvernements devraient s'engager à augmenter le financement et à définir des politiques avec plus de clarté.
En commentant les initiatives de durabilité, Roland Berger signale que les fournisseurs de systèmes sont ceux qui progressent le plus rapidement, car ils se concentrent essentiellement sur l'électrification des systèmes embarqués pour améliorer l'efficacité énergétique. De même, les fournisseurs d'aérostructures et d'intérieurs font leur part en se concentrant sur la réduction du poids, ainsi que sur l'amélioration des boucles de recyclage des matériaux.
En dépit de cela, ce sont les fournisseurs de propulsion qui auraient le plus grand impact sur la durabilité des avions. Selon les spécialistes, les efforts se concentrent principalement sur les carburants d'aviation durables (SAF) en combinaison avec des moteurs conventionnels plus avancés. Il y aurait aussi ceux qui travaillent sur la propulsion hybride et l'hydrogène, et même sur l'électricité, mais il s'agit d'options qui sont vues comme bien moins prioritaires par les répondants à l'enquête de Roland Berger.
Le problème est que, selon les spécialistes, les carburants d'aviation durables ne seraient qu'une solution transitoire et ne permettraient de rendre les avions d'aujourd'hui plus durables que pour les deux prochaines décennies. Apparemment, l'objectif de l'industrie aéronautique de couvrir 2 % des vols avec des SAF d'ici 2030 ne serait pas suffisant pour parvenir à une adoption massive du SAF par le marché d'ici 2050.
Le problème semble être que les fournisseurs, en se concentrant exclusivement sur le SAF, limitent le développement technologique. Pour expliquer cette situation, plus d'un quart (28 %) des répondants à l'enquête de Roland Berger mentionnent l'absence d'une feuille de route claire de la part des équipementiers, 21 % estiment que le manque d'investissement doit être mis en cause, tandis que 18 % rejettent la responsabilité sur la pénurie de ressources humaines.