La dernière version du Code national du bâtiment ne tient pas compte d’un climat plus sévère
Selon Catastrophe Indices and Quantification Inc. (CatIQ), une société de conseil, l’année dernière a été la troisième pire pour les pertes assurées de l’histoire du Canada, avec des réclamations pour des sinistres liés à des phénomènes météorologiques violents ayant atteint 3,1 milliards de dollars.
Or, la dernière version du Code national du bâtiment du Canada ne tient pas compte du climat plus sévère. Le code national le plus récent, l’édition 2020, a été publié en 2022. La prochaine version sera l’édition 2025, et au moment où elle sera adoptée par les provinces et les territoires, on se rapprochera de 2030, soutient un article du Globe and Mail. « Attendre une décennie pour construire de nouvelles maisons résistantes aux inondations, aux incendies de forêt et aux tempêtes n’est tout simplement pas responsable », déclare le vice-président des changements climatiques et des questions fédérales au Bureau d’assurance du Canada.
Les codes établissent des normes minimales pour construire des bâtiments sécuritaires. Le Code national du bâtiment du Canada, qui compte 1 530 pages, n’est pas contraignant, mais constitue un modèle que les provinces peuvent adopter dans leur intégralité ou adapter dans leurs propres codes. Cependant, une enquête récente du Globe and Mail sur l’état des codes du bâtiment à travers le Canada a révélé qu’ils manquaient de mesures pour faire face à la fréquence et à la gravité croissantes des événements météorologiques violents.
Le gouvernement fédéral s’est déjà engagé à rendre les nouvelles maisons plus écoénergétiques, avec un objectif de zéro émission nette de gaz à effet de serre d’ici 2030. Mais le Bureau d’assurance du Canada estime qu’il est erroné de donner la priorité à l’efficacité énergétique plutôt que de veiller à ce que les nouveaux bâtiments soient construits pour les conditions climatiques plus difficiles.
Le rythme des changements de code demeure une préoccupation pour le secteur de l’assurance, qui a connu une augmentation des réclamations pour dommages dus aux événements météorologiques. Dans la lettre de mandat qui lui a été remise en décembre 2021, le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, François-Philippe Champagne, a été chargé par le premier ministre Justin Trudeau « d’élaborer un code de bâtiment carboneutre et un code de rénovation modèle d’ici la fin de 2024, qui s’aligne sur les objectifs nationaux en matière de climat et fournit une norme pour les bâtiments résilients aux changements climatiques ».
Selon Catastrophe Indices and Quantification Inc. (CatIQ), une société de conseil, l’année dernière a été la troisième pire pour les pertes assurées de l’histoire du Canada, avec des réclamations pour des sinistres liés à des phénomènes météorologiques violents ayant atteint 3,1 milliards de dollars.
Or, la dernière version du Code national du bâtiment du Canada ne tient pas compte du climat plus sévère. Le code national le plus récent, l’édition 2020, a été publié en 2022. La prochaine version sera l’édition 2025, et au moment où elle sera adoptée par les provinces et les territoires, on se rapprochera de 2030, soutient un article du Globe and Mail. « Attendre une décennie pour construire de nouvelles maisons résistantes aux inondations, aux incendies de forêt et aux tempêtes n’est tout simplement pas responsable », déclare le vice-président des changements climatiques et des questions fédérales au Bureau d’assurance du Canada.
Les codes établissent des normes minimales pour construire des bâtiments sécuritaires. Le Code national du bâtiment du Canada, qui compte 1 530 pages, n’est pas contraignant, mais constitue un modèle que les provinces peuvent adopter dans leur intégralité ou adapter dans leurs propres codes. Cependant, une enquête récente du Globe and Mail sur l’état des codes du bâtiment à travers le Canada a révélé qu’ils manquaient de mesures pour faire face à la fréquence et à la gravité croissantes des événements météorologiques violents.
Le gouvernement fédéral s’est déjà engagé à rendre les nouvelles maisons plus écoénergétiques, avec un objectif de zéro émission nette de gaz à effet de serre d’ici 2030. Mais le Bureau d’assurance du Canada estime qu’il est erroné de donner la priorité à l’efficacité énergétique plutôt que de veiller à ce que les nouveaux bâtiments soient construits pour les conditions climatiques plus difficiles.
Le rythme des changements de code demeure une préoccupation pour le secteur de l’assurance, qui a connu une augmentation des réclamations pour dommages dus aux événements météorologiques. Dans la lettre de mandat qui lui a été remise en décembre 2021, le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, François-Philippe Champagne, a été chargé par le premier ministre Justin Trudeau « d’élaborer un code de bâtiment carboneutre et un code de rénovation modèle d’ici la fin de 2024, qui s’aligne sur les objectifs nationaux en matière de climat et fournit une norme pour les bâtiments résilients aux changements climatiques ».