La dépendance à l’égard des robots peut entraîner davantage d’erreurs dans les tâches industrielles
Enginnering.com signale que selon une étude (octobre 2023) de l’Université technique de Berlin, la dépendance à l’égard des robots peut entraîner davantage d’erreurs, surtout au fil du temps. Apparemment, les gens semblent faire moins d’efforts lorsqu’on leur dit que des robots les aident dans une tâche.
Dans le détail, l’étude a examiné les résultats de 42 étudiants allemands qui avaient la tâche de chercher les défauts de fabrication sur des circuits imprimés. Les étudiants à qui on a dit que les circuits avaient déjà été examinés par un robot ont trouvé 3,3 défauts sur 5 en moyenne. Par contre, les autres étudiants ont trouvé 4,2 défauts sur 5.
Il y aurait donc lieu de faire l’hypothèse que les humains seraient enclins à s’engager dans ce qu’on appelle la « flânerie sociale » avec les robots. Conséquemment, les équipes hybrides humain-robot pourraient être moins efficaces que ce que les ingénieurs avaient supposé au préalable. Il s’agit d’une découverte préoccupante qui pourrait avoir des implications en matière de sécurité, aux dires des auteurs de cette étude.
Dans cette expérience, les sujets ont travaillé sur la tâche pendant environ 90 minutes, et on a constaté que moins d’erreurs étaient détectées lorsque les étudiants travaillaient en équipe avec un robot. Cependant, lors de périodes de travail plus longues, lorsque les tâches deviennent routinières et que l’environnement de travail offre peu de suivi et de rétroaction sur la performance, la perte de motivation serait encore plus grande. Cela pourrait avoir des conséquences négatives dans l’industrie manufacturière, mais aussi dans les domaines liés à la sécurité, où les contrôles doubles sont chose courante.
Selon les auteurs, les résultats de cette étude devraient encourager un examen plus approfondi des capacités humaines par rapport aux capacités des robots, pour que les ingénieurs puissent mieux déterminer quelle entité doit effectuer une tâche en premier. Dans certains cas, comme avec les systèmes de vision robotique qui dépassent de loin les capacités de la vision humaine, une entreprise devrait utiliser un robot pour vérifier le travail effectué par des êtres humains.
Cependant, dans d’autres tâches, les systèmes de vision robotisés sont moins efficaces que la vision humaine. En effet, les systèmes robotiques peuvent confondre des petits grains de poussière ou des résidus d’huile avec de fines fissures. Dans un tel cas, une entreprise devrait demander à un être humain de vérifier la tâche accomplie par un robot lorsqu’il s’agit de repérer et de distinguer de fines fissures, des grains de poussière et des résidus d’huile. Éventuellement, cette tâche pourrait être réservée exclusivement aux êtres humains. Enfin, selon les auteurs de cette étude, les entreprises pourraient s’abstenir de communiquer aux travailleurs qu’il y a des robots impliqués dans l’exécution de leurs tâches.
Enginnering.com signale que selon une étude (octobre 2023) de l’Université technique de Berlin, la dépendance à l’égard des robots peut entraîner davantage d’erreurs, surtout au fil du temps. Apparemment, les gens semblent faire moins d’efforts lorsqu’on leur dit que des robots les aident dans une tâche.
Dans le détail, l’étude a examiné les résultats de 42 étudiants allemands qui avaient la tâche de chercher les défauts de fabrication sur des circuits imprimés. Les étudiants à qui on a dit que les circuits avaient déjà été examinés par un robot ont trouvé 3,3 défauts sur 5 en moyenne. Par contre, les autres étudiants ont trouvé 4,2 défauts sur 5.
Il y aurait donc lieu de faire l’hypothèse que les humains seraient enclins à s’engager dans ce qu’on appelle la « flânerie sociale » avec les robots. Conséquemment, les équipes hybrides humain-robot pourraient être moins efficaces que ce que les ingénieurs avaient supposé au préalable. Il s’agit d’une découverte préoccupante qui pourrait avoir des implications en matière de sécurité, aux dires des auteurs de cette étude.
Dans cette expérience, les sujets ont travaillé sur la tâche pendant environ 90 minutes, et on a constaté que moins d’erreurs étaient détectées lorsque les étudiants travaillaient en équipe avec un robot. Cependant, lors de périodes de travail plus longues, lorsque les tâches deviennent routinières et que l’environnement de travail offre peu de suivi et de rétroaction sur la performance, la perte de motivation serait encore plus grande. Cela pourrait avoir des conséquences négatives dans l’industrie manufacturière, mais aussi dans les domaines liés à la sécurité, où les contrôles doubles sont chose courante.
Selon les auteurs, les résultats de cette étude devraient encourager un examen plus approfondi des capacités humaines par rapport aux capacités des robots, pour que les ingénieurs puissent mieux déterminer quelle entité doit effectuer une tâche en premier. Dans certains cas, comme avec les systèmes de vision robotique qui dépassent de loin les capacités de la vision humaine, une entreprise devrait utiliser un robot pour vérifier le travail effectué par des êtres humains.
Cependant, dans d’autres tâches, les systèmes de vision robotisés sont moins efficaces que la vision humaine. En effet, les systèmes robotiques peuvent confondre des petits grains de poussière ou des résidus d’huile avec de fines fissures. Dans un tel cas, une entreprise devrait demander à un être humain de vérifier la tâche accomplie par un robot lorsqu’il s’agit de repérer et de distinguer de fines fissures, des grains de poussière et des résidus d’huile. Éventuellement, cette tâche pourrait être réservée exclusivement aux êtres humains. Enfin, selon les auteurs de cette étude, les entreprises pourraient s’abstenir de communiquer aux travailleurs qu’il y a des robots impliqués dans l’exécution de leurs tâches.