La demande mondiale d'électricité dans les centres de données devrait doubler en trois ans
La demande mondiale d'électricité provenant des centres de données, des cryptomonnaies et de l'intelligence artificielle pourrait plus que doubler au cours des trois prochaines années, ajoutant l'équivalent de la totalité des besoins énergétiques de l'Allemagne, prévoit l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans son dernier rapport.
Il existe plus de 8 000 centres de données dans le monde, dont environ 33 % aux États-Unis, 16 % en Europe et près de 10 % en Chine, et d'autres sont prévus. En Irlande, où les centres de données se développent rapidement, l'AIE prévoit que le secteur consommera 32 % de l'électricité totale du pays d'ici 2026, contre 17 % en 2022. L'Irlande compte actuellement 82 centres; 14 sont en construction et 40 autres sont approuvés.
La demande mondiale globale d'électricité devrait connaître une augmentation de 3,4 % jusqu'en 2026, selon le rapport. Cette augmentation sera toutefois largement couverte par les énergies renouvelables, telles que l'énergie éolienne, solaire et hydroélectrique, ainsi que par l'énergie nucléaire, à un niveau sans précédent.
Les sources à faibles émissions devraient représenter près de la moitié de la production mondiale d'électricité d'ici 2026, contre moins de 40 % en 2023, selon le rapport. Cela comprend 9 millions de véhicules électriques à batterie et 11 millions de thermopompes en Europe.
Selon le directeur général de l'AIE, « Le secteur de l'électricité produit actuellement plus d'émissions de CO2 que tout autre secteur de l'économie mondiale. Il est donc encourageant de constater que la croissance rapide des énergies renouvelables et l'expansion constante de l'énergie nucléaire sont sur la bonne voie pour répondre à l'augmentation de la demande mondiale d'électricité au cours des trois prochaines années. »
Au Canada, un hiver plus doux, compensé par un été chaud et sec, a contribué à une baisse de la demande d'électricité de 1 % en 2023. La demande devrait augmenter d'environ 1 % par an au cours des trois prochaines années. L'hydroélectricité, qui représente plus de la moitié de l'approvisionnement canadien en électricité, a chuté de près de 7 % en raison de la réduction de l'approvisionnement suite à l'hiver doux. Cela a amené le Québec à réduire ses exportations d'électricité vers les États-Unis d'environ 15 %, tandis que la Colombie-Britannique a réduit les siennes de 30 % au cours de la première moitié de 2023.
La production nucléaire devrait augmenter d'environ 4 % en 2024 avant de diminuer d'environ 10 % en 2025 et de 16 % en 2026, car des unités supplémentaires seront mises hors service pour les programmes de remise à neuf en cours des centrales nucléaires de Bruce (6,2 GW) et de Darlington (3,5 GW).
La baisse de la production nucléaire est remplacée par une combinaison de production au gaz et d'énergies renouvelables. En conséquence, les émissions mondiales liées à la production d'électricité devraient augmenter de 6 % en 2025-2026. En août, la construction d'une station de conversion de 1 250 MW pour la ligne de transport Champlain Hudson Power Express, qui acheminera l'électricité du Québec à New York, a débuté. Elle devrait commencer à fonctionner en 2026
La demande mondiale d'électricité provenant des centres de données, des cryptomonnaies et de l'intelligence artificielle pourrait plus que doubler au cours des trois prochaines années, ajoutant l'équivalent de la totalité des besoins énergétiques de l'Allemagne, prévoit l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans son dernier rapport.
Il existe plus de 8 000 centres de données dans le monde, dont environ 33 % aux États-Unis, 16 % en Europe et près de 10 % en Chine, et d'autres sont prévus. En Irlande, où les centres de données se développent rapidement, l'AIE prévoit que le secteur consommera 32 % de l'électricité totale du pays d'ici 2026, contre 17 % en 2022. L'Irlande compte actuellement 82 centres; 14 sont en construction et 40 autres sont approuvés.
La demande mondiale globale d'électricité devrait connaître une augmentation de 3,4 % jusqu'en 2026, selon le rapport. Cette augmentation sera toutefois largement couverte par les énergies renouvelables, telles que l'énergie éolienne, solaire et hydroélectrique, ainsi que par l'énergie nucléaire, à un niveau sans précédent.
Les sources à faibles émissions devraient représenter près de la moitié de la production mondiale d'électricité d'ici 2026, contre moins de 40 % en 2023, selon le rapport. Cela comprend 9 millions de véhicules électriques à batterie et 11 millions de thermopompes en Europe.
Selon le directeur général de l'AIE, « Le secteur de l'électricité produit actuellement plus d'émissions de CO2 que tout autre secteur de l'économie mondiale. Il est donc encourageant de constater que la croissance rapide des énergies renouvelables et l'expansion constante de l'énergie nucléaire sont sur la bonne voie pour répondre à l'augmentation de la demande mondiale d'électricité au cours des trois prochaines années. »
Au Canada, un hiver plus doux, compensé par un été chaud et sec, a contribué à une baisse de la demande d'électricité de 1 % en 2023. La demande devrait augmenter d'environ 1 % par an au cours des trois prochaines années. L'hydroélectricité, qui représente plus de la moitié de l'approvisionnement canadien en électricité, a chuté de près de 7 % en raison de la réduction de l'approvisionnement suite à l'hiver doux. Cela a amené le Québec à réduire ses exportations d'électricité vers les États-Unis d'environ 15 %, tandis que la Colombie-Britannique a réduit les siennes de 30 % au cours de la première moitié de 2023.
La production nucléaire devrait augmenter d'environ 4 % en 2024 avant de diminuer d'environ 10 % en 2025 et de 16 % en 2026, car des unités supplémentaires seront mises hors service pour les programmes de remise à neuf en cours des centrales nucléaires de Bruce (6,2 GW) et de Darlington (3,5 GW).
La baisse de la production nucléaire est remplacée par une combinaison de production au gaz et d'énergies renouvelables. En conséquence, les émissions mondiales liées à la production d'électricité devraient augmenter de 6 % en 2025-2026. En août, la construction d'une station de conversion de 1 250 MW pour la ligne de transport Champlain Hudson Power Express, qui acheminera l'électricité du Québec à New York, a débuté. Elle devrait commencer à fonctionner en 2026