La demande de semi-conducteurs devrait augmenter en 2024, poussée par ChatGPT et l'engouement pour les applications intelligentes
Selon EE Times, une reprise de 9 à 12 % du marché des semi-conducteurs est attendue en 2024, après une baisse estimée de 9 % en 2023 par rapport à 2022. L'évolution positive de cette année serait portée par une forte demande de calcul de haute performance et une légère réduction des stocks dans le secteur des communications sans fil et des téléphones intelligents. Dans le détail, les tendances clés pour 2024 s'expliqueraient, entre autres, par la hausse du marché des serveurs, sous l'impulsion des activités liées à l'intelligence artificielle (IA).
Dans ce contexte de demande accrue de semi-conducteurs, EE Times note que les gouvernements et les joueurs de l'industrie cherchent à trouver les moyens de renforcer la résilience et la sécurité de la chaîne d'approvisionnement mondiale. Cela implique, par exemple, de diversifier les sites de production, d'investir dans les capacités nationales de fabrication de puces et de renforcer la collaboration entre les parties prenantes.
Une initiative intéressante soulignée par Bloomberg est celle menée par Sam Altman, le PDG d'OpenAI, qui est engagé dans la tâche de lever des milliards de dollars auprès d'investisseurs mondiaux afin de créer un réseau d'usines pour fabriquer des semi-conducteurs. Ce projet impliquerait de travailler avec les principaux fabricants de puces, et le réseau d'usines aurait une portée mondiale. Il y aurait déjà des discussions avec G42, basé à Abu Dhabi, et SoftBank Group Corp. De plus, Intel Corp., Taiwan Semiconductor Manufacturing Co. et Samsung Electronics Co., qui dominent le marché de la fabrication de puces, seraient des partenaires potentiels pour OpenAI.
Cette campagne de collecte de fonds refléterait l'inquiétude quant aux répercussions potentielles sur l'industrie des semi-conducteurs de l'expansion mondiale de l'IA. En effet, selon certaines prévisions, il se pourrait bien qu'il n'y ait pas assez des puces pour satisfaire la demande prévue.
Apparemment, depuis le lancement de ChatGPT par OpenAI, il y a plus d'un an, on a constaté une explosion de la demande pour des applications d'IA de la part des entreprises et des consommateurs. À son tour, cela a stimulé une demande massive de puissance de calcul et de processeurs nécessaires à la création et à l'exécution de ces programmes d'IA.
D'ailleurs, la démarche de Sam Altman met aussi en avant le coût très élevé de ce type d'usines. Selon Bloomberg, la construction d'une seule usine de fabrication de pointe peut nécessiter des dizaines de milliards de dollars, et la création d'un réseau de telles installations prendrait des années. De plus, construire et entretenir des usines de fabrication de semi-conducteurs est une approche bien plus onéreuse que celle privilégiée par les gros joueurs du secteur de l'IA. En effet, Amazon, Google et Microsoft se concentrent généralement sur la conception de leurs puces, puis confient leur fabrication à des sociétés extérieures en sous-traitance.
Selon EE Times, une reprise de 9 à 12 % du marché des semi-conducteurs est attendue en 2024, après une baisse estimée de 9 % en 2023 par rapport à 2022. L'évolution positive de cette année serait portée par une forte demande de calcul de haute performance et une légère réduction des stocks dans le secteur des communications sans fil et des téléphones intelligents. Dans le détail, les tendances clés pour 2024 s'expliqueraient, entre autres, par la hausse du marché des serveurs, sous l'impulsion des activités liées à l'intelligence artificielle (IA).
Dans ce contexte de demande accrue de semi-conducteurs, EE Times note que les gouvernements et les joueurs de l'industrie cherchent à trouver les moyens de renforcer la résilience et la sécurité de la chaîne d'approvisionnement mondiale. Cela implique, par exemple, de diversifier les sites de production, d'investir dans les capacités nationales de fabrication de puces et de renforcer la collaboration entre les parties prenantes.
Une initiative intéressante soulignée par Bloomberg est celle menée par Sam Altman, le PDG d'OpenAI, qui est engagé dans la tâche de lever des milliards de dollars auprès d'investisseurs mondiaux afin de créer un réseau d'usines pour fabriquer des semi-conducteurs. Ce projet impliquerait de travailler avec les principaux fabricants de puces, et le réseau d'usines aurait une portée mondiale. Il y aurait déjà des discussions avec G42, basé à Abu Dhabi, et SoftBank Group Corp. De plus, Intel Corp., Taiwan Semiconductor Manufacturing Co. et Samsung Electronics Co., qui dominent le marché de la fabrication de puces, seraient des partenaires potentiels pour OpenAI.
Cette campagne de collecte de fonds refléterait l'inquiétude quant aux répercussions potentielles sur l'industrie des semi-conducteurs de l'expansion mondiale de l'IA. En effet, selon certaines prévisions, il se pourrait bien qu'il n'y ait pas assez des puces pour satisfaire la demande prévue.
Apparemment, depuis le lancement de ChatGPT par OpenAI, il y a plus d'un an, on a constaté une explosion de la demande pour des applications d'IA de la part des entreprises et des consommateurs. À son tour, cela a stimulé une demande massive de puissance de calcul et de processeurs nécessaires à la création et à l'exécution de ces programmes d'IA.
D'ailleurs, la démarche de Sam Altman met aussi en avant le coût très élevé de ce type d'usines. Selon Bloomberg, la construction d'une seule usine de fabrication de pointe peut nécessiter des dizaines de milliards de dollars, et la création d'un réseau de telles installations prendrait des années. De plus, construire et entretenir des usines de fabrication de semi-conducteurs est une approche bien plus onéreuse que celle privilégiée par les gros joueurs du secteur de l'IA. En effet, Amazon, Google et Microsoft se concentrent généralement sur la conception de leurs puces, puis confient leur fabrication à des sociétés extérieures en sous-traitance.