La délocalisation de proximité devient une nécessité critique pour les entreprises
Un article d’IndustryWeek examine l’impératif stratégique, pour les entreprises du secteur manufacturier américain, d’évoluer vers la délocalisation de proximité, qui offrirait des avantages décisifs pour leur compétitivité, à savoir, la résilience, la flexibilité et la proximité des principaux marchés.
Selon l’article, les résultats de l’élection présidentielle américaine et l’anticipation de nouveaux tarifs douaniers mettent en relief la nécessité critique de la délocalisation de proximité. En effet, celle-ci pourrait atténuer l’impact du nouveau scénario économique sur les coûts opérationnels et les structures de la chaîne d’approvisionnement. Elle permettrait aux entreprises américaines de gérer les coûts plus efficacement tout en construisant une empreinte industrielle plus résiliente et plus agile.
Ainsi donc, les entreprises qui ciblent les marchés nord-américains pourraient bénéficier de délais de transit plus courts, de la diminution des coûts logistiques et de l’amélioration de la résilience de la chaîne d’approvisionnement. On note, par exemple, que l’expédition depuis l’Amérique centrale ou les Caraïbes vers les États-Unis coûte environ 50 % moins cher que depuis l’Asie de l’Est et prend de 20 à 30 jours de moins.
Les entreprises semblent avoir pris note de ces multiples avantages. L’article mentionne qu’une recherche aurait révélé que 74 % des entreprises développent ou pilotent des initiatives de délocalisation de proximité. De plus, les investissements manufacturiers américains se seraient multipliés par 2,3 depuis 2022, le Mexique devenant une destination de choix. L’article décline les facteurs critiques qui doivent être considérés par les dirigeants qui envisagent la délocalisation de proximité comme une stratégie à long terme :
- La dynamique du marché du travail : La disponibilité d’un bassin de talents locaux, les taux de salaire et les établissements d’enseignement capables d’assurer l’adéquation des compétences des travailleurs avec leurs objectifs opérationnels ainsi que les besoins futurs en matière de perfectionnement sont quelques-uns des facteurs critiques que les entreprises doivent considérer.
- L’infrastructure et la logistique : Une infrastructure de qualité (électricité fiable, bande passante Internet et réseaux logistiques) est essentielle pour la plupart des opérations de fabrication. De plus, l’infrastructure des transports – un réseau de routes principales, de lignes ferroviaires, de ports maritimes et d’aéroports internationaux – doit être assez solide pour prendre en charge des chaînes d’approvisionnement complexes qui nécessitent un transit rapide et fiable.
- L’environnement fiscal et réglementaire : Les taux d’imposition des sociétés, les tendances de l’inflation, les accords de libre-échange et les subventions nationales, régionales et locales disponibles dans chaque destination potentielle représentent autant de facteurs critiques dans le processus de délocalisation.
- La disponibilité des matières premières et la base de fournisseurs locaux : La proximité des fournisseurs est essentielle pour les industries qui dépendent de matériaux particuliers. La disponibilité des ressources essentielles à leurs besoins de production déterminera ultimement la viabilité de l’emplacement et les implications plus vastes pour la chaîne d’approvisionnement.
- La fabrication de nouvelle génération : La possibilité d’intégrer des pratiques de fabrication avancées – comme la numérisation, la durabilité et les objectifs financiers – devient stratégique, car celles-ci sont au cœur des préoccupations de nombreux dirigeants d’entreprise aujourd’hui.
Un article d’IndustryWeek examine l’impératif stratégique, pour les entreprises du secteur manufacturier américain, d’évoluer vers la délocalisation de proximité, qui offrirait des avantages décisifs pour leur compétitivité, à savoir, la résilience, la flexibilité et la proximité des principaux marchés.
Selon l’article, les résultats de l’élection présidentielle américaine et l’anticipation de nouveaux tarifs douaniers mettent en relief la nécessité critique de la délocalisation de proximité. En effet, celle-ci pourrait atténuer l’impact du nouveau scénario économique sur les coûts opérationnels et les structures de la chaîne d’approvisionnement. Elle permettrait aux entreprises américaines de gérer les coûts plus efficacement tout en construisant une empreinte industrielle plus résiliente et plus agile.
Ainsi donc, les entreprises qui ciblent les marchés nord-américains pourraient bénéficier de délais de transit plus courts, de la diminution des coûts logistiques et de l’amélioration de la résilience de la chaîne d’approvisionnement. On note, par exemple, que l’expédition depuis l’Amérique centrale ou les Caraïbes vers les États-Unis coûte environ 50 % moins cher que depuis l’Asie de l’Est et prend de 20 à 30 jours de moins.
Les entreprises semblent avoir pris note de ces multiples avantages. L’article mentionne qu’une recherche aurait révélé que 74 % des entreprises développent ou pilotent des initiatives de délocalisation de proximité. De plus, les investissements manufacturiers américains se seraient multipliés par 2,3 depuis 2022, le Mexique devenant une destination de choix. L’article décline les facteurs critiques qui doivent être considérés par les dirigeants qui envisagent la délocalisation de proximité comme une stratégie à long terme :
- La dynamique du marché du travail : La disponibilité d’un bassin de talents locaux, les taux de salaire et les établissements d’enseignement capables d’assurer l’adéquation des compétences des travailleurs avec leurs objectifs opérationnels ainsi que les besoins futurs en matière de perfectionnement sont quelques-uns des facteurs critiques que les entreprises doivent considérer.
- L’infrastructure et la logistique : Une infrastructure de qualité (électricité fiable, bande passante Internet et réseaux logistiques) est essentielle pour la plupart des opérations de fabrication. De plus, l’infrastructure des transports – un réseau de routes principales, de lignes ferroviaires, de ports maritimes et d’aéroports internationaux – doit être assez solide pour prendre en charge des chaînes d’approvisionnement complexes qui nécessitent un transit rapide et fiable.
- L’environnement fiscal et réglementaire : Les taux d’imposition des sociétés, les tendances de l’inflation, les accords de libre-échange et les subventions nationales, régionales et locales disponibles dans chaque destination potentielle représentent autant de facteurs critiques dans le processus de délocalisation.
- La disponibilité des matières premières et la base de fournisseurs locaux : La proximité des fournisseurs est essentielle pour les industries qui dépendent de matériaux particuliers. La disponibilité des ressources essentielles à leurs besoins de production déterminera ultimement la viabilité de l’emplacement et les implications plus vastes pour la chaîne d’approvisionnement.
- La fabrication de nouvelle génération : La possibilité d’intégrer des pratiques de fabrication avancées – comme la numérisation, la durabilité et les objectifs financiers – devient stratégique, car celles-ci sont au cœur des préoccupations de nombreux dirigeants d’entreprise aujourd’hui.