La Déclaration de Bletchley propose une augmentation sans précédent des capacités en IA, particulièrement aux États-Unis et au Royaume-Uni
ITWorld commente la portée de la Déclaration de Bletchley, un document signé le 1er novembre dernier par des représentants de 28 pays, dont le Canada, et qui établit les principes pour le développement et l’utilisation sécuritaires de la technologie de l’intelligence artificielle (IA). Cette déclaration a été produite lors du sommet tenu à Bletchley Park, près de Milton Keynes, au Royaume-Uni. Il a été convoqué par Rishi Sunak, avec des représentants de plus de deux douzaines de pays et d’entreprises technologiques, dont Microsoft et Meta.
Parallèlement, Nature souligne le décret sur l’IA signé par Joe Biden le 30 octobre et qui aurait pour objectif, dit-on, de faire avancer décisivement la surveillance gouvernementale de l’IA. Ce décret, le premier du genre aux États-Unis, détaille une vaste série de directives censées guider les activités des agences fédérales américaines dans le domaine de l’IA et encadrer cette technologie.
Ces deux initiatives, ajoute Nature, reflètent la détermination de ces deux pays de renforcer leurs capacités de recherche en IA, y compris les efforts visant à élargir l’accès aux puissants supercalculateurs qui permettent la modélisation des systèmes d’IA.
Qui plus est, les deux pays se sont engagés à rendre disponibles des ressources de recherche sur l’IA (AI research resource, AIRR) dans le but de fournir aux chercheurs en IA un accès à une puissance de calcul de grande envergure par le biais de l’infonuagique. Selon les analystes, ce déploiement est particulièrement pertinent pour une branche scientifique dont les progrès dépendent de l’accès à des infrastructures informatiques très massives et très coûteuses.
Nature souligne les propos du pionnier de l’IA Yoshua Bengio – directeur scientifique de Mila, l’Institut québécois de l’IA –, qui signale que les systèmes d’IA de pointe, dont le coût peut atteindre des dizaines, voire des centaines de millions de dollars, sont inaccessibles pour le monde universitaire.
Dans cet ordre d’idées, les mesures proposées lors du sommet permettraient de démocratiser des capacités de recherche qui, à l’heure actuelle, seraient l’apanage des grandes entreprises. Ainsi donc, la participation du milieu universitaire et d’organisations financées par le gouvernement permettrait de mieux comprendre ces systèmes dans une perspective de protection du public.
Le décret signé par Biden représenterait une étape clé pour atteindre cet objectif. Par exemple, il est prévu qu’au cours des 18 prochains mois, la National Science Foundation (NSF) mettra en place au moins quatre instituts nationaux de recherche sur l’IA, en plus des 25 actuellement financés. Les initiatives britanniques annoncées lors du sommet sont également impressionnantes. Le gouvernement prévoit faire passer le financement de l’AIRR de 100 millions de livres sterling (124 millions de dollars américains) annoncé en mars dernier à 300 millions de livres sterling, dans le but de transformer la capacité informatique du Royaume-Uni.
ITWorld commente la portée de la Déclaration de Bletchley, un document signé le 1er novembre dernier par des représentants de 28 pays, dont le Canada, et qui établit les principes pour le développement et l’utilisation sécuritaires de la technologie de l’intelligence artificielle (IA). Cette déclaration a été produite lors du sommet tenu à Bletchley Park, près de Milton Keynes, au Royaume-Uni. Il a été convoqué par Rishi Sunak, avec des représentants de plus de deux douzaines de pays et d’entreprises technologiques, dont Microsoft et Meta.
Parallèlement, Nature souligne le décret sur l’IA signé par Joe Biden le 30 octobre et qui aurait pour objectif, dit-on, de faire avancer décisivement la surveillance gouvernementale de l’IA. Ce décret, le premier du genre aux États-Unis, détaille une vaste série de directives censées guider les activités des agences fédérales américaines dans le domaine de l’IA et encadrer cette technologie.
Ces deux initiatives, ajoute Nature, reflètent la détermination de ces deux pays de renforcer leurs capacités de recherche en IA, y compris les efforts visant à élargir l’accès aux puissants supercalculateurs qui permettent la modélisation des systèmes d’IA.
Qui plus est, les deux pays se sont engagés à rendre disponibles des ressources de recherche sur l’IA (AI research resource, AIRR) dans le but de fournir aux chercheurs en IA un accès à une puissance de calcul de grande envergure par le biais de l’infonuagique. Selon les analystes, ce déploiement est particulièrement pertinent pour une branche scientifique dont les progrès dépendent de l’accès à des infrastructures informatiques très massives et très coûteuses.
Nature souligne les propos du pionnier de l’IA Yoshua Bengio – directeur scientifique de Mila, l’Institut québécois de l’IA –, qui signale que les systèmes d’IA de pointe, dont le coût peut atteindre des dizaines, voire des centaines de millions de dollars, sont inaccessibles pour le monde universitaire.
Dans cet ordre d’idées, les mesures proposées lors du sommet permettraient de démocratiser des capacités de recherche qui, à l’heure actuelle, seraient l’apanage des grandes entreprises. Ainsi donc, la participation du milieu universitaire et d’organisations financées par le gouvernement permettrait de mieux comprendre ces systèmes dans une perspective de protection du public.
Le décret signé par Biden représenterait une étape clé pour atteindre cet objectif. Par exemple, il est prévu qu’au cours des 18 prochains mois, la National Science Foundation (NSF) mettra en place au moins quatre instituts nationaux de recherche sur l’IA, en plus des 25 actuellement financés. Les initiatives britanniques annoncées lors du sommet sont également impressionnantes. Le gouvernement prévoit faire passer le financement de l’AIRR de 100 millions de livres sterling (124 millions de dollars américains) annoncé en mars dernier à 300 millions de livres sterling, dans le but de transformer la capacité informatique du Royaume-Uni.