La croissance de l'intermédiation financière est en train d'effacer les frontières entre les investisseurs et les entrepreneurs
Selon un article du Harvard Law School Forum on Corporate Governance, l'émergence de différentes formes d'intermédiation financière commence à effacer les frontières traditionnelles entre les investisseurs et les entrepreneurs. En effet, l'influence des groupes providentiels, du financement participatif et des fonds de risque, entre autres, ébranle des concepts historiques définis par la littérature spécialisée. Apparemment, le capital de risque serait en train de créer un effet de fluidité semblable, où les investisseurs deviennent des entrepreneurs.
Selon cet article, il n'y aurait pas assez de recherches sur la façon dont les investisseurs – par exemple, les commanditaires – et les entrepreneurs interagissent. Ce manque d'information est considéré comme surprenant étant donné le nombre d'expériences soulignant l'importance de cette interaction pour le capital-risque. Les experts avancent, en effet, l'idée qu'outre l'obtention de rendements, devenir un investisseur dans des fonds de capital de risque pourrait donner accès à de l'information et à un réseau étendu, ce qui représente deux ressources clés pour les entrepreneurs.
Se concentrant sur la création d'entreprises et les activités nationales de capital-risque en Chine, les auteurs de l'article ont étudié comment le fait d'être un commanditaire dans un fonds de capital-risque affecte l'activité entrepreneuriale ultérieure d'un investisseur individuel. Il s'agirait, dit-on, d'un contexte où il serait possible de trouver des intermédiaires compétents susceptibles de faciliter l'apprentissage, par opposition à d'autres environnements tels que le financement participatif.
Apparemment, on aurait constaté qu'après avoir investi dans un fonds de capital-risque lancé avec succès, les commanditaires individuels créent beaucoup plus d'entreprises que les commanditaires dans des fonds qui n'ont pas réussi à être lancés. Plus précisément, on estime qu'en moyenne, un commanditaire individuel créera une jeune pousse supplémentaire dans les 14 ans après un investissement dans le capital-risque, par rapport à ses homologues des fonds dont le lancement a échoué. Le résultat est également valable si l'on utilise comme variable dépendante le nombre total d'entreprises lancées après qu'une personne soit devenue commanditaire.
Pour ce qui est des caractéristiques des entreprises nouvellement créées, les auteurs signalent qu'elles se situent plus souvent dans les industries des services de haute technologie, qui sont un domaine très populaire auprès des investisseurs en capital-risque. De plus, ces entreprises déposent en moyenne plus de demandes de brevets dans les trois ans suivant leur création que les entreprises plus anciennes au cours de la même période parmi les commanditaires individuels des fonds lancés avec succès par rapport à ceux des fonds dont le lancement a échoué.
Enfin, le canal d'apprentissage pourrait contribuer aux retombées entrepreneuriales des commanditaires individuels, car ceux-ci accèdent à des informations de qualité supérieure sur les sociétés en portefeuille des sociétés de capital-risque. Cela peut aussi s'expliquer par l'influence d'un canal de contraintes financières par lequel les investissements dans les sociétés de capital-risque peuvent générer un rendement financier substantiel pour les sociétés en commandite et contribuer à atténuer les contraintes financières auxquelles sont confrontés les entrepreneurs.
Selon un article du Harvard Law School Forum on Corporate Governance, l'émergence de différentes formes d'intermédiation financière commence à effacer les frontières traditionnelles entre les investisseurs et les entrepreneurs. En effet, l'influence des groupes providentiels, du financement participatif et des fonds de risque, entre autres, ébranle des concepts historiques définis par la littérature spécialisée. Apparemment, le capital de risque serait en train de créer un effet de fluidité semblable, où les investisseurs deviennent des entrepreneurs.
Selon cet article, il n'y aurait pas assez de recherches sur la façon dont les investisseurs – par exemple, les commanditaires – et les entrepreneurs interagissent. Ce manque d'information est considéré comme surprenant étant donné le nombre d'expériences soulignant l'importance de cette interaction pour le capital-risque. Les experts avancent, en effet, l'idée qu'outre l'obtention de rendements, devenir un investisseur dans des fonds de capital de risque pourrait donner accès à de l'information et à un réseau étendu, ce qui représente deux ressources clés pour les entrepreneurs.
Se concentrant sur la création d'entreprises et les activités nationales de capital-risque en Chine, les auteurs de l'article ont étudié comment le fait d'être un commanditaire dans un fonds de capital-risque affecte l'activité entrepreneuriale ultérieure d'un investisseur individuel. Il s'agirait, dit-on, d'un contexte où il serait possible de trouver des intermédiaires compétents susceptibles de faciliter l'apprentissage, par opposition à d'autres environnements tels que le financement participatif.
Apparemment, on aurait constaté qu'après avoir investi dans un fonds de capital-risque lancé avec succès, les commanditaires individuels créent beaucoup plus d'entreprises que les commanditaires dans des fonds qui n'ont pas réussi à être lancés. Plus précisément, on estime qu'en moyenne, un commanditaire individuel créera une jeune pousse supplémentaire dans les 14 ans après un investissement dans le capital-risque, par rapport à ses homologues des fonds dont le lancement a échoué. Le résultat est également valable si l'on utilise comme variable dépendante le nombre total d'entreprises lancées après qu'une personne soit devenue commanditaire.
Pour ce qui est des caractéristiques des entreprises nouvellement créées, les auteurs signalent qu'elles se situent plus souvent dans les industries des services de haute technologie, qui sont un domaine très populaire auprès des investisseurs en capital-risque. De plus, ces entreprises déposent en moyenne plus de demandes de brevets dans les trois ans suivant leur création que les entreprises plus anciennes au cours de la même période parmi les commanditaires individuels des fonds lancés avec succès par rapport à ceux des fonds dont le lancement a échoué.
Enfin, le canal d'apprentissage pourrait contribuer aux retombées entrepreneuriales des commanditaires individuels, car ceux-ci accèdent à des informations de qualité supérieure sur les sociétés en portefeuille des sociétés de capital-risque. Cela peut aussi s'expliquer par l'influence d'un canal de contraintes financières par lequel les investissements dans les sociétés de capital-risque peuvent générer un rendement financier substantiel pour les sociétés en commandite et contribuer à atténuer les contraintes financières auxquelles sont confrontés les entrepreneurs.