La crise imminente des centres de données
Rien que l’année dernière, près de 100 000 milliards de gigaoctets de données ont été créés et consommés, selon une étude de l’International Data Group. Cette croissance est alimentée par les centres de données énergivores du monde entier qui traitent, hébergent et stockent des informations numériques, mais dont la capacité devient rapidement insuffisante, indique une recherche du Financial Times.
Les promoteurs se démènent pour agrandir les centres existants ou en construire de nouveaux afin de répondre à la demande. Un nombre toujours croissant de personnes et d’appareils se connectent en ligne; les services de plateformes de diffusion en continu comptent des millions d’utilisateurs simultanés; et l’avènement des cryptomonnaies et de leurs méthodes d’extraction lourdes en traitement a ajouté à la pression.
Notre dépendance à l’égard des centres de données pour le fonctionnement de la vie moderne ne fera que s’enraciner davantage. Dans les années à venir, « deux des principaux moteurs seront l’IA et l’Internet des objets », explique un analyste de recherche pour Statista couvrant les centres de données et les télécommunications. « Ces algorithmes d’IA ont besoin d’énormes quantités de données de formation, et à mesure qu’ils deviennent plus complexes, ils auront besoin de filtrer davantage de données. »
Résoudre la crise imminente des centres de données n’est pas aussi simple que de créer de nouvelles installations ou d’étendre les installations existantes. Les promoteurs doivent surmonter des obstacles, notamment les restrictions d’urbanisme, ainsi que la nécessité d’augmenter la production d’électricité et de moderniser les systèmes de transport nationaux. Dans les régions qui hébergent déjà des grappes de centres de données, ces contraintes limitent le développement de nouveaux centres, obligeant potentiellement les développeurs à chercher ailleurs. La quantité d’électricité consommée par les centres de données soulève également des questions sur leur durabilité – et leur impact sur les objectifs de carboneutralité des pays qui les accueillent.
En raison de facteurs tels que la géographie, le climat et l’accès à une main-d’œuvre qualifiée, les centres de données ont tendance à être géographiquement regroupés; les grandes grappes comprennent Dublin, Amsterdam, Zurich et la Virginie.
Structure Research, un cabinet de conseil axé sur l’infrastructure Internet, estime que les centres de données ont consommé de l’électricité à hauteur d’environ 1 % de la demande énergétique totale mondiale l’année dernière. Les pôles les plus actifs ont « des liens vers les réseaux de fibre optique qui traversent différents continents ».
Il existe par exemple 82 centres de données en activité en République d’Irlande, la plupart se trouvant dans la grande région de Dublin. Quarante autres ont reçu une autorisation de planification et 12 sont en construction. Ces centres ont compté pour 19 pour cent de la consommation totale d’énergie de l’Irlande en 2022. Cette part devrait augmenter à 28 pour cent d’ici 2031 selon Eirgrid, le gestionnaire du réseau de transport d’électricité irlandais, mais les problèmes d’approvisionnement en électricité et de transmission ne se limitent pas à ce pays.
Rien que l’année dernière, près de 100 000 milliards de gigaoctets de données ont été créés et consommés, selon une étude de l’International Data Group. Cette croissance est alimentée par les centres de données énergivores du monde entier qui traitent, hébergent et stockent des informations numériques, mais dont la capacité devient rapidement insuffisante, indique une recherche du Financial Times.
Les promoteurs se démènent pour agrandir les centres existants ou en construire de nouveaux afin de répondre à la demande. Un nombre toujours croissant de personnes et d’appareils se connectent en ligne; les services de plateformes de diffusion en continu comptent des millions d’utilisateurs simultanés; et l’avènement des cryptomonnaies et de leurs méthodes d’extraction lourdes en traitement a ajouté à la pression.
Notre dépendance à l’égard des centres de données pour le fonctionnement de la vie moderne ne fera que s’enraciner davantage. Dans les années à venir, « deux des principaux moteurs seront l’IA et l’Internet des objets », explique un analyste de recherche pour Statista couvrant les centres de données et les télécommunications. « Ces algorithmes d’IA ont besoin d’énormes quantités de données de formation, et à mesure qu’ils deviennent plus complexes, ils auront besoin de filtrer davantage de données. »
Résoudre la crise imminente des centres de données n’est pas aussi simple que de créer de nouvelles installations ou d’étendre les installations existantes. Les promoteurs doivent surmonter des obstacles, notamment les restrictions d’urbanisme, ainsi que la nécessité d’augmenter la production d’électricité et de moderniser les systèmes de transport nationaux. Dans les régions qui hébergent déjà des grappes de centres de données, ces contraintes limitent le développement de nouveaux centres, obligeant potentiellement les développeurs à chercher ailleurs. La quantité d’électricité consommée par les centres de données soulève également des questions sur leur durabilité – et leur impact sur les objectifs de carboneutralité des pays qui les accueillent.
En raison de facteurs tels que la géographie, le climat et l’accès à une main-d’œuvre qualifiée, les centres de données ont tendance à être géographiquement regroupés; les grandes grappes comprennent Dublin, Amsterdam, Zurich et la Virginie.
Structure Research, un cabinet de conseil axé sur l’infrastructure Internet, estime que les centres de données ont consommé de l’électricité à hauteur d’environ 1 % de la demande énergétique totale mondiale l’année dernière. Les pôles les plus actifs ont « des liens vers les réseaux de fibre optique qui traversent différents continents ».
Il existe par exemple 82 centres de données en activité en République d’Irlande, la plupart se trouvant dans la grande région de Dublin. Quarante autres ont reçu une autorisation de planification et 12 sont en construction. Ces centres ont compté pour 19 pour cent de la consommation totale d’énergie de l’Irlande en 2022. Cette part devrait augmenter à 28 pour cent d’ici 2031 selon Eirgrid, le gestionnaire du réseau de transport d’électricité irlandais, mais les problèmes d’approvisionnement en électricité et de transmission ne se limitent pas à ce pays.