La conception de puces avancées en Chine et les restrictions des États-Unis
Un article de Fortune commente les effets des restrictions imposées par les États-Unis sur la stratégie chinoise de production de puces avancées capables d’activer les dispositifs d’intelligence artificielle (IA) ou la technologie mobile 5G. Il s’agit d’un enjeu de taille, car ces semi-conducteurs joueront, dit-on, un rôle majeur dans le progrès économique et militaire, aux répercussions géopolitiques certaines.
The Atlantic précise qu’en avril dernier, le dirigeant chinois Xi Jinping a averti Joe Biden, lors d’un échange téléphonique, du fait que l’interdiction de l’exportation de puces électroniques avancées pourrait créer des risques. Cependant, Biden aurait déclaré que l’interdiction était nécessaire pour protéger la sécurité nationale américaine. Cela met en relief le fait que la Chine a impérativement besoin des puces avancées – qui sont les plus petites et les plus rapides – pour réaliser son rêve de se transformer en une puissance technologique mondiale. Malheureusement, elle ne fabrique pas les équipements extrêmement complexes qui sont nécessaires à leur fabrication.
Selon The Atlantic, la Chine rattrape les États-Unis et d’autres économies avancées dans de nombreux secteurs, notamment les télécommunications, l’énergie verte et les trains à grande vitesse. Toutefois, dans le secteur des semi-conducteurs, les États-Unis imposent leur hégémonie. Les entreprises américaines contrôlent, en effet, la moitié du marché mondial des puces, contre 7 % pour la Chine, selon les estimations de la Semiconductor Industry Association, basée à Washington, en 2023.
Cette prédominance est encore plus visible dans le secteur des puces à la frontière technologique, qui sont essentielles pour l’économie de l’IA. Par exemple, la dernière puce d’IA développée par le géant américain Nvidia est 16 fois plus rapide que celle actuellement vendue par la société de télécommunications chinoise Huawei Technologies.
Les États-Unis ont un avantage semblable dans les équipements nécessaires à la fabrication de puces avancées. On note que les meilleures machines chinoises peuvent fabriquer des puces d’une largeur de 28 nanomètres, tandis que les équipements les plus avancés de l’industrie peuvent fabriquer des puces de 2 nanomètres.
Selon Fortune, c’est dans ce contexte contraignant que les fabricants chinois n’auraient pas d’autre choix que de se tourner vers des puces moins avancées qu’ils sont encore en mesure de produire. L’article signale, en effet, que la production chinoise de ces puces traditionnelles a augmenté de 40 % au premier trimestre, en partie grâce au soutien de l’État, mais aussi parce que, malgré la forte demande, la fabrication de ces puces n’est pas suffisamment rentable pour les fabricants aux États-Unis et en Europe.
Selon Fortune, les experts prévoient que dans les années à venir, la Chine continuera – en utilisant des processus de production plus anciens et moins chers – à fabriquer la plupart des puces traditionnelles qui sont utilisées dans les véhicules électriques, les appareils électroménagers, etc. Cependant, cette dominance ne serait pas sans risque si l’on considère que la Commission européenne a commencé à s’intéresser, entre autres, à la possibilité que les subventions chinoises créent une offre excédentaire de puces traditionnelles.
Un article de Fortune commente les effets des restrictions imposées par les États-Unis sur la stratégie chinoise de production de puces avancées capables d’activer les dispositifs d’intelligence artificielle (IA) ou la technologie mobile 5G. Il s’agit d’un enjeu de taille, car ces semi-conducteurs joueront, dit-on, un rôle majeur dans le progrès économique et militaire, aux répercussions géopolitiques certaines.
The Atlantic précise qu’en avril dernier, le dirigeant chinois Xi Jinping a averti Joe Biden, lors d’un échange téléphonique, du fait que l’interdiction de l’exportation de puces électroniques avancées pourrait créer des risques. Cependant, Biden aurait déclaré que l’interdiction était nécessaire pour protéger la sécurité nationale américaine. Cela met en relief le fait que la Chine a impérativement besoin des puces avancées – qui sont les plus petites et les plus rapides – pour réaliser son rêve de se transformer en une puissance technologique mondiale. Malheureusement, elle ne fabrique pas les équipements extrêmement complexes qui sont nécessaires à leur fabrication.
Selon The Atlantic, la Chine rattrape les États-Unis et d’autres économies avancées dans de nombreux secteurs, notamment les télécommunications, l’énergie verte et les trains à grande vitesse. Toutefois, dans le secteur des semi-conducteurs, les États-Unis imposent leur hégémonie. Les entreprises américaines contrôlent, en effet, la moitié du marché mondial des puces, contre 7 % pour la Chine, selon les estimations de la Semiconductor Industry Association, basée à Washington, en 2023.
Cette prédominance est encore plus visible dans le secteur des puces à la frontière technologique, qui sont essentielles pour l’économie de l’IA. Par exemple, la dernière puce d’IA développée par le géant américain Nvidia est 16 fois plus rapide que celle actuellement vendue par la société de télécommunications chinoise Huawei Technologies.
Les États-Unis ont un avantage semblable dans les équipements nécessaires à la fabrication de puces avancées. On note que les meilleures machines chinoises peuvent fabriquer des puces d’une largeur de 28 nanomètres, tandis que les équipements les plus avancés de l’industrie peuvent fabriquer des puces de 2 nanomètres.
Selon Fortune, c’est dans ce contexte contraignant que les fabricants chinois n’auraient pas d’autre choix que de se tourner vers des puces moins avancées qu’ils sont encore en mesure de produire. L’article signale, en effet, que la production chinoise de ces puces traditionnelles a augmenté de 40 % au premier trimestre, en partie grâce au soutien de l’État, mais aussi parce que, malgré la forte demande, la fabrication de ces puces n’est pas suffisamment rentable pour les fabricants aux États-Unis et en Europe.
Selon Fortune, les experts prévoient que dans les années à venir, la Chine continuera – en utilisant des processus de production plus anciens et moins chers – à fabriquer la plupart des puces traditionnelles qui sont utilisées dans les véhicules électriques, les appareils électroménagers, etc. Cependant, cette dominance ne serait pas sans risque si l’on considère que la Commission européenne a commencé à s’intéresser, entre autres, à la possibilité que les subventions chinoises créent une offre excédentaire de puces traditionnelles.