La complexe complémentarité entre les activités exportatrices et importatrices des entreprises et les effets sur la productivité
Un article publié dans la Review of International Economics (2022) signale que la complémentarité entre les activités exportatrices et importatrices et leurs effets sur la productivité des entreprises manufacturières a été analysée exhaustivement, principalement dans les pays développés. Ces deux activités commerciales peuvent, en effet, avoir des effets directs et indirects sur la productivité et sont toutes les deux soumises à des coûts irrécupérables.
Pour ce qui est des effets directs, les gains potentiels de productivité découlant de la participation aux exportations sont généralement associés à des ventes croissantes qui permettent aux entreprises de bénéficier d’économies d’échelle, de flux de connaissances provenant de clients étrangers (sous forme d’innovations contribuant à réduire les coûts ou à améliorer la qualité des produits de l’entreprise), ainsi qu’à une concurrence accrue sur les marchés d’exportation, obligeant ainsi les exportateurs à devenir plus efficaces.
Parallèlement, l’importation d’intrants intermédiaires peut entraîner des augmentations de productivité si elle permet aux entreprises, tour à tour, d’accéder à une plus grande variété d’intrants d’une meilleure qualité et à moindre prix (principalement dans les pays développés); d’adopter ou d’imiter les nouvelles technologies des marchés étrangers et d’acquérir des connaissances incorporées dans les intrants importés.
Les effets indirects, de leur côté, seraient liés aux effets des stratégies d’exportation ou d’importation des entreprises qui contribuent à la productivité par leurs effets accrus possibles sur la probabilité d’importer ou d’exporter.
Si l’exportation ou l’importation entraîne des gains de productivité et réduit les coûts irrécupérables associés au démarrage de l’importation ou de l’exportation, alors les entreprises exportatrices ou importatrices seront plus susceptibles de commencer à importer ou exporter que les entreprises sans expérience préalable en matière d’exportation ou d’importation.
Les complémentarités entre les activités importatrices et exportatrices d’une entreprise (en termes de productivité plus élevée) découlent de ces effets indirects, qui contribuent à renforcer les éventuels effets positifs sur la productivité du fait de n’avoir déjà mis en œuvre qu’une seule des deux stratégies commerciales considérées.
Quant aux coûts irrécupérables, un article du World Bank Group signale que ceux-ci comprennent le coût de l’emballage, l’amélioration de la qualité des produits, l’établissement de canaux de commercialisation et l’accumulation d’informations sur les sources de demande.
L’article de la Review of International Economics signale que ces coûts sont communs aux activités d’importation et d’exportation. L’acquisition de connaissances dans les activités d’importation ou d’exportation – grâce à des contacts avec des fournisseurs ou des clients dans le cadre des lois internationales, des réglementations gouvernementales et de la fiscalité, entre autres – permet aux entreprises d’acquérir une expertise sur les marchés internationaux qui contribuera probablement à réduire les coûts irrécupérables.
Un article publié dans la Review of International Economics (2022) signale que la complémentarité entre les activités exportatrices et importatrices et leurs effets sur la productivité des entreprises manufacturières a été analysée exhaustivement, principalement dans les pays développés. Ces deux activités commerciales peuvent, en effet, avoir des effets directs et indirects sur la productivité et sont toutes les deux soumises à des coûts irrécupérables.
Pour ce qui est des effets directs, les gains potentiels de productivité découlant de la participation aux exportations sont généralement associés à des ventes croissantes qui permettent aux entreprises de bénéficier d’économies d’échelle, de flux de connaissances provenant de clients étrangers (sous forme d’innovations contribuant à réduire les coûts ou à améliorer la qualité des produits de l’entreprise), ainsi qu’à une concurrence accrue sur les marchés d’exportation, obligeant ainsi les exportateurs à devenir plus efficaces.
Parallèlement, l’importation d’intrants intermédiaires peut entraîner des augmentations de productivité si elle permet aux entreprises, tour à tour, d’accéder à une plus grande variété d’intrants d’une meilleure qualité et à moindre prix (principalement dans les pays développés); d’adopter ou d’imiter les nouvelles technologies des marchés étrangers et d’acquérir des connaissances incorporées dans les intrants importés.
Les effets indirects, de leur côté, seraient liés aux effets des stratégies d’exportation ou d’importation des entreprises qui contribuent à la productivité par leurs effets accrus possibles sur la probabilité d’importer ou d’exporter.
Si l’exportation ou l’importation entraîne des gains de productivité et réduit les coûts irrécupérables associés au démarrage de l’importation ou de l’exportation, alors les entreprises exportatrices ou importatrices seront plus susceptibles de commencer à importer ou exporter que les entreprises sans expérience préalable en matière d’exportation ou d’importation.
Les complémentarités entre les activités importatrices et exportatrices d’une entreprise (en termes de productivité plus élevée) découlent de ces effets indirects, qui contribuent à renforcer les éventuels effets positifs sur la productivité du fait de n’avoir déjà mis en œuvre qu’une seule des deux stratégies commerciales considérées.
Quant aux coûts irrécupérables, un article du World Bank Group signale que ceux-ci comprennent le coût de l’emballage, l’amélioration de la qualité des produits, l’établissement de canaux de commercialisation et l’accumulation d’informations sur les sources de demande.
L’article de la Review of International Economics signale que ces coûts sont communs aux activités d’importation et d’exportation. L’acquisition de connaissances dans les activités d’importation ou d’exportation – grâce à des contacts avec des fournisseurs ou des clients dans le cadre des lois internationales, des réglementations gouvernementales et de la fiscalité, entre autres – permet aux entreprises d’acquérir une expertise sur les marchés internationaux qui contribuera probablement à réduire les coûts irrécupérables.