La cinquième révolution industrielle arrive, mais pas au Canada
Selon un article du Globe and Mail, la quatrième révolution industrielle était entièrement axée sur la technologie, et la cinquième révolution industrielle consiste à utiliser cette technologie pour atteindre des objectifs sociétaux et façonner un avenir du travail centré sur l’humain. Certaines régions du monde ont déjà adopté l’idée de cette nouvelle « industrie 5.0 », mais pas le Canada.
La Commission européenne a joué un rôle de premier plan en publiant plus tôt cette année un document intitulé Industry 5.0 and the future of work: Making Europe the centre of gravity for future good-quality jobs (Industrie 5.0 et avenir du travail : faire de l’Europe le centre de gravité des futurs emplois de bonne qualité), qui définit une stratégie pour y parvenir. L’un des points soulevés est que, aussi importantes que soient et continueront de l’être les compétences liées aux STIM, le succès dans l’industrie 5.0 nécessitera également le développement de compétences émotionnelles et générales, et que le nouvel ensemble de compétences pour l’avenir doit être composé d’un « mélange de compétences transversales et générales, ainsi que de compétences informatiques permettant une interaction optimale avec des machines de plus en plus intelligentes, qui promettent de mercantiliser les connaissances existantes en automatisant également les tâches non routinières », ce qui nécessitera un apprentissage continu.
Le Japon a annoncé des plans autour de l’industrie 5.0 dès 2016, parlant de « société 5.0 », définie comme « une société centrée sur l’humain qui équilibre le progrès économique avec la résolution des problèmes sociaux par un système qui intègre fortement le cyberespace et l’espace physique ». En ce qui concerne les travailleurs, l’industrie 5.0 signifie laisser l’automatisation et les robots effectuer les tâches répétitives et libérer les travailleurs pour faire autre chose, ce qui est une considération pratique dans un pays où 40 pour cent de la main-d’œuvre devrait prendre sa retraite d’ici 2040. C’est pourquoi le Japon met en œuvre des mesures telles que des fauteuils roulants autonomes et l’utilisation de robots pour aider les retraités à leur domicile et dans les établissements de santé, tout en dotant ses secteurs manufacturier et énergétique de nouvelles technologies.
Si le Canada tarde à adopter le concept d’industrie 5.0, c’est peut-être parce qu’il existe encore beaucoup de méfiance à l’égard de l’idée selon laquelle la technologie complétera les travailleurs plutôt que de les remplacer, et que les robots sont souvent perçus comme des ennemis plutôt que comme des amis. Ce préjugé devra disparaître, étant donné que dans le monde de l’industrie 5.0, les gens travailleront de plus en plus avec l’automatisation. Nous avons vu des « robots collaboratifs », ou cobots, être utilisés ici au cours des dernières années, mais ils vont occuper le devant de la scène dans un avenir proche, dans les usines et dans de nombreux autres espaces de travail également. Que vous travailliez dans un hôpital, un restaurant ou un bureau, votre nouveau collègue pourrait bien être un robot collaboratif et, tout comme travailler avec n’importe quel humain, cela comportera ses défis.
Le Canada a besoin d’une stratégie pour définir ce à quoi devrait ressembler l’industrie 5.0, tant pour l’économie mondiale que pour sa main-d’œuvre.
Selon un article du Globe and Mail, la quatrième révolution industrielle était entièrement axée sur la technologie, et la cinquième révolution industrielle consiste à utiliser cette technologie pour atteindre des objectifs sociétaux et façonner un avenir du travail centré sur l’humain. Certaines régions du monde ont déjà adopté l’idée de cette nouvelle « industrie 5.0 », mais pas le Canada.
La Commission européenne a joué un rôle de premier plan en publiant plus tôt cette année un document intitulé Industry 5.0 and the future of work: Making Europe the centre of gravity for future good-quality jobs (Industrie 5.0 et avenir du travail : faire de l’Europe le centre de gravité des futurs emplois de bonne qualité), qui définit une stratégie pour y parvenir. L’un des points soulevés est que, aussi importantes que soient et continueront de l’être les compétences liées aux STIM, le succès dans l’industrie 5.0 nécessitera également le développement de compétences émotionnelles et générales, et que le nouvel ensemble de compétences pour l’avenir doit être composé d’un « mélange de compétences transversales et générales, ainsi que de compétences informatiques permettant une interaction optimale avec des machines de plus en plus intelligentes, qui promettent de mercantiliser les connaissances existantes en automatisant également les tâches non routinières », ce qui nécessitera un apprentissage continu.
Le Japon a annoncé des plans autour de l’industrie 5.0 dès 2016, parlant de « société 5.0 », définie comme « une société centrée sur l’humain qui équilibre le progrès économique avec la résolution des problèmes sociaux par un système qui intègre fortement le cyberespace et l’espace physique ». En ce qui concerne les travailleurs, l’industrie 5.0 signifie laisser l’automatisation et les robots effectuer les tâches répétitives et libérer les travailleurs pour faire autre chose, ce qui est une considération pratique dans un pays où 40 pour cent de la main-d’œuvre devrait prendre sa retraite d’ici 2040. C’est pourquoi le Japon met en œuvre des mesures telles que des fauteuils roulants autonomes et l’utilisation de robots pour aider les retraités à leur domicile et dans les établissements de santé, tout en dotant ses secteurs manufacturier et énergétique de nouvelles technologies.
Si le Canada tarde à adopter le concept d’industrie 5.0, c’est peut-être parce qu’il existe encore beaucoup de méfiance à l’égard de l’idée selon laquelle la technologie complétera les travailleurs plutôt que de les remplacer, et que les robots sont souvent perçus comme des ennemis plutôt que comme des amis. Ce préjugé devra disparaître, étant donné que dans le monde de l’industrie 5.0, les gens travailleront de plus en plus avec l’automatisation. Nous avons vu des « robots collaboratifs », ou cobots, être utilisés ici au cours des dernières années, mais ils vont occuper le devant de la scène dans un avenir proche, dans les usines et dans de nombreux autres espaces de travail également. Que vous travailliez dans un hôpital, un restaurant ou un bureau, votre nouveau collègue pourrait bien être un robot collaboratif et, tout comme travailler avec n’importe quel humain, cela comportera ses défis.
Le Canada a besoin d’une stratégie pour définir ce à quoi devrait ressembler l’industrie 5.0, tant pour l’économie mondiale que pour sa main-d’œuvre.