La CHIPS and Science Act, qui doit fortifier l’innovation et les capacités industrielles des États-Unis, connaît des problèmes de financement
Un article de Brookings commente les problèmes de financement que semble connaître l'initiative CHIPS and Science Act, qui est vue comme essentielle dans la fortification de l'innovation et le développement des États-Unis. En effet, cette loi devrait permettre aux États-Unis de mieux concurrencer la Chine dans le domaine de la politique industrielle géographiquement ciblée et du développement des talents, en plus d'encourager la productivité manufacturière, l'inclusion économique et les investissements fédéraux dans la science et la technologie.
Brookings note, cependant, que le financement de cette stratégie très ambitieuse ne semble pas être au rendez-vous. Apparemment, ni la Loi sur les crédits consolidés pour l'exercice 2023 ni la demande de budget pour l'exercice 2024 de l'administration Biden n'ont atteint les objectifs de financement prévus. Le financement omnibus serait en effet inférieur de 3 milliards de dollars aux montants autorisés pour les agences de recherche. De plus, pour le budget 2024, les montants autorisés seraient inférieurs aux objectifs des agences de plus de 5 milliards de dollars.
L'impact positif prévu de la CHIPS and Science Act sur la compétitivité américaine s'amenuise encore plus au vu de la crise du plafond de la dette et de la législation de la Chambre qui réduirait considérablement les dépenses fédérales. Conséquemment, selon Brookings, la mise en place de la loi CHIPS en ce moment ne peut être que fractionnaire, avec un déficit de 3 milliards de dollars pour la recherche et avec moins de 10 % de la vision quinquennale financée à ce jour.
Ce manque de financement affecterait les multiples facettes de l'innovation américaine. Dans le chapitre scientifique, les budgets réduits se sont répercutés sur les activités des différentes directions de recherche de la National Science Foundation (NSF) qui se consacrent à la biologie, à l'informatique et aux sciences de l'information, à l'ingénierie, aux géosciences, aux mathématiques et à l'informatique ou aux sciences sociales.
De même, les activités de la Direction de la technologie, de l'innovation et des partenariats (TIP) et la promotion des compétences en science, technologie, ingénierie et mathématiques (STIM) – toutes sous l'égide du NSF – se sont vues également affectées. Par exemple, les activités d'éducation en STIM ont chuté de 579 millions de dollars par rapport à leur niveau autorisé de 1,4 milliard de dollars dans le budget de 2023 et de 1,1 milliard de dollars dans la demande de budget de l'exercice 2024.
Une situation semblable serait perceptible dans les initiatives de développement industriel géographiquement ciblé où, par exemple, l'initiative des Pôles régionaux de technologie et d'innovation – à laquelle on avait autorisé un financement de 10 milliards de dollars sur 5 ans – n'a reçu que 500 millions de dollars pour l'exercice 2023, soit un quart de son niveau autorisé pour l'année.
Un article de Brookings commente les problèmes de financement que semble connaître l'initiative CHIPS and Science Act, qui est vue comme essentielle dans la fortification de l'innovation et le développement des États-Unis. En effet, cette loi devrait permettre aux États-Unis de mieux concurrencer la Chine dans le domaine de la politique industrielle géographiquement ciblée et du développement des talents, en plus d'encourager la productivité manufacturière, l'inclusion économique et les investissements fédéraux dans la science et la technologie.
Brookings note, cependant, que le financement de cette stratégie très ambitieuse ne semble pas être au rendez-vous. Apparemment, ni la Loi sur les crédits consolidés pour l'exercice 2023 ni la demande de budget pour l'exercice 2024 de l'administration Biden n'ont atteint les objectifs de financement prévus. Le financement omnibus serait en effet inférieur de 3 milliards de dollars aux montants autorisés pour les agences de recherche. De plus, pour le budget 2024, les montants autorisés seraient inférieurs aux objectifs des agences de plus de 5 milliards de dollars.
L'impact positif prévu de la CHIPS and Science Act sur la compétitivité américaine s'amenuise encore plus au vu de la crise du plafond de la dette et de la législation de la Chambre qui réduirait considérablement les dépenses fédérales. Conséquemment, selon Brookings, la mise en place de la loi CHIPS en ce moment ne peut être que fractionnaire, avec un déficit de 3 milliards de dollars pour la recherche et avec moins de 10 % de la vision quinquennale financée à ce jour.
Ce manque de financement affecterait les multiples facettes de l'innovation américaine. Dans le chapitre scientifique, les budgets réduits se sont répercutés sur les activités des différentes directions de recherche de la National Science Foundation (NSF) qui se consacrent à la biologie, à l'informatique et aux sciences de l'information, à l'ingénierie, aux géosciences, aux mathématiques et à l'informatique ou aux sciences sociales.
De même, les activités de la Direction de la technologie, de l'innovation et des partenariats (TIP) et la promotion des compétences en science, technologie, ingénierie et mathématiques (STIM) – toutes sous l'égide du NSF – se sont vues également affectées. Par exemple, les activités d'éducation en STIM ont chuté de 579 millions de dollars par rapport à leur niveau autorisé de 1,4 milliard de dollars dans le budget de 2023 et de 1,1 milliard de dollars dans la demande de budget de l'exercice 2024.
Une situation semblable serait perceptible dans les initiatives de développement industriel géographiquement ciblé où, par exemple, l'initiative des Pôles régionaux de technologie et d'innovation – à laquelle on avait autorisé un financement de 10 milliards de dollars sur 5 ans – n'a reçu que 500 millions de dollars pour l'exercice 2023, soit un quart de son niveau autorisé pour l'année.