La Chine est le chef de file dans la construction d’automobiles électriques et domine la technologie pour la transition énergétique
Selon Fortune, les deux forces motrices du monde des affaires d’aujourd’hui – à savoir, la transformation technologique et la transition énergétique – mettent en relief la concurrence entre les deux grandes superpuissances : les États-Unis et la Chine.
L’issue de cet affrontement serait incertaine, du moins pour l’instant, car les États-Unis ont une prédominance incontestable dans le développement de l’intelligence artificielle (IA). En revanche, la Chine est devenue un chef de file dans la production de la technologie nécessaire à la transformation énergétique.
Pour étayer ces propos, Fortune fait référence à deux des principaux concepteurs de véhicules électriques en Chine, Frank Wu de Ji Yue, et Zhang Fan de GAC. Ceux-ci sont d’avis que – à l’exception de Tesla, qui fabrique en Chine et qui est un cas particulier – les États-Unis et les constructeurs automobiles européens finiront par perdre la course aux véhicules électriques face à leurs concurrents chinois.
Leurs arguments sont convaincants. Apparemment, il y aurait jusqu’à 600 constructeurs de véhicules électriques en Chine et de surcroît, les coûts salariaux y sont encore plus faibles. Cependant, aux dires Wu et Zhang, le facteur décisif est la rapidité, en plus de la volonté de poursuivre le changement. Les constructeurs chinois seraient capables, dit-on, de réduire de moitié le temps que prennent les équipementiers internationaux pour développer leurs produits.
Selon ces concepteurs, les géants occidentaux de la construction d’automobiles, qui ont une réputation bâtie sur plusieurs décennies, seraient aux prises avec un lourd héritage : une chaîne de commandement excessive, une multiplicité de besoins contradictoires et des processus de révision trop encombrants. De ce fait, la prise de décision devient trop complexe et il est difficile de réagir rapidement aux besoins du marché. Sans contredit, ces compagnies sont loin de la vitesse qui caractérise les jeunes pousses.
Bien que les fabricants chinois d’automobiles aspirent à vendre leurs produits dans le monde entier, leurs ambitions pourraient être contrecarrées par la montée du protectionnisme aux États-Unis. Fortune note que l’Internal Revenue Agency offre des incitations non négligeables aux acheteurs et aux fabricants de véhicules électriques, mais avec des exigences strictes en matière de contenu national.
Ces mesures pourraient aider les fabricants américains à court terme. Cependant, Fortune avertit des effets négatifs sur la compétitivité si l’on refuse aux consommateurs américains l’accès à des produits de meilleure qualité, sans mentionner le ralentissement de la transition énergétique qui en découlerait. Bref, la transformation technologique et la transition énergétique ne peuvent pas être facilement dissociées.
Selon Fortune, les deux forces motrices du monde des affaires d’aujourd’hui – à savoir, la transformation technologique et la transition énergétique – mettent en relief la concurrence entre les deux grandes superpuissances : les États-Unis et la Chine.
L’issue de cet affrontement serait incertaine, du moins pour l’instant, car les États-Unis ont une prédominance incontestable dans le développement de l’intelligence artificielle (IA). En revanche, la Chine est devenue un chef de file dans la production de la technologie nécessaire à la transformation énergétique.
Pour étayer ces propos, Fortune fait référence à deux des principaux concepteurs de véhicules électriques en Chine, Frank Wu de Ji Yue, et Zhang Fan de GAC. Ceux-ci sont d’avis que – à l’exception de Tesla, qui fabrique en Chine et qui est un cas particulier – les États-Unis et les constructeurs automobiles européens finiront par perdre la course aux véhicules électriques face à leurs concurrents chinois.
Leurs arguments sont convaincants. Apparemment, il y aurait jusqu’à 600 constructeurs de véhicules électriques en Chine et de surcroît, les coûts salariaux y sont encore plus faibles. Cependant, aux dires Wu et Zhang, le facteur décisif est la rapidité, en plus de la volonté de poursuivre le changement. Les constructeurs chinois seraient capables, dit-on, de réduire de moitié le temps que prennent les équipementiers internationaux pour développer leurs produits.
Selon ces concepteurs, les géants occidentaux de la construction d’automobiles, qui ont une réputation bâtie sur plusieurs décennies, seraient aux prises avec un lourd héritage : une chaîne de commandement excessive, une multiplicité de besoins contradictoires et des processus de révision trop encombrants. De ce fait, la prise de décision devient trop complexe et il est difficile de réagir rapidement aux besoins du marché. Sans contredit, ces compagnies sont loin de la vitesse qui caractérise les jeunes pousses.
Bien que les fabricants chinois d’automobiles aspirent à vendre leurs produits dans le monde entier, leurs ambitions pourraient être contrecarrées par la montée du protectionnisme aux États-Unis. Fortune note que l’Internal Revenue Agency offre des incitations non négligeables aux acheteurs et aux fabricants de véhicules électriques, mais avec des exigences strictes en matière de contenu national.
Ces mesures pourraient aider les fabricants américains à court terme. Cependant, Fortune avertit des effets négatifs sur la compétitivité si l’on refuse aux consommateurs américains l’accès à des produits de meilleure qualité, sans mentionner le ralentissement de la transition énergétique qui en découlerait. Bref, la transformation technologique et la transition énergétique ne peuvent pas être facilement dissociées.