La Chine dépasse les États-Unis dans le déploiement des camions à pile à combustible
CCJ commente l’avantage qu’accumule la Chine sur les États-Unis dans le déploiement des camions propulsés par piles à combustible (fuel cells). En effet, un rapport publié par Interact Analysis, un centre de recherche britannique, note qu’en 2022, la Chine a mis environ 5 000 véhicules commerciaux à pile à combustible sur ses routes. Seulement en février de cette année, la Chine avait livré pas moins de 127 bus et camions.
Le pourcentage de camions qui adoptent cette technologie est à souligner. Interact Analysis précise qu’entre 2017 et 2022, les camions représentaient 59 % du total des immatriculations de véhicules utilitaires à pile à combustible en Chine.
La prédominance de la Chine dans l’adoption de la pile à combustible est confirmée par d’autres rapports. Par exemple, CALSTART – une organisation basée en Californie qui analyse les initiatives publiques et privées de transport propre aux États-Unis – confirme la prédominance chinoise lorsqu’elle signale que seulement 84 camions à pile à combustible et tout électriques de classes 7 et 8 ont été déployés aux États-Unis en février.
Selon un récent rapport du Conseil nord-américain pour l’efficacité du fret (NACFE), la Chine continue de dépasser les États-Unis en ce qui concerne l’adoption commerciale des piles à combustible. Apparemment, il y aurait donc lieu de se demander si les États-Unis ont une chance de rattraper leur retard.
Le rapport de CALSTART mentionne que la faible adoption de la technologie des piles à combustible aux États-Unis s’expliquerait par un défi complexe qui concerne trois acteurs principaux : en premier lieu les propriétaires de parcs de véhicules, mais aussi les fournisseurs d’hydrogène et les équipementiers. Apparemment, ceux-ci seraient pris dans un cercle vicieux.
En effet, selon le rapport, les propriétaires de parcs de camions attendent que l’infrastructure de ravitaillement en hydrogène soit en place avant d’oser acheter des camions électriques à pile à combustible. Le hic est que les fournisseurs de cette infrastructure sont découragés face au faible déploiement de camions à ce jour et hésitent à investir. Parallèlement, les constructeurs de camions hésitent à s’engager à développer des camions à pile à combustible en raison des incertitudes qui entourent autant la mise en place de l’infrastructure publique d’hydrogène que la diminution du prix de ce combustible qui devrait survenir avec son déploiement.
Ultimement, et c’est connu depuis longtemps, le succès de l’adoption des camions à pile à combustible dépendra de la disponibilité des stations de ravitaillement en hydrogène. À nouveau, la Chine fait preuve d’un avantage, puisqu’elle peut offrir près de quatre fois plus de stations d’hydrogène que les États-Unis. Ce pays n’en aurait jusqu’à présent déployé que 57, selon le ministère américain de l’Énergie.
CCJ commente l’avantage qu’accumule la Chine sur les États-Unis dans le déploiement des camions propulsés par piles à combustible (fuel cells). En effet, un rapport publié par Interact Analysis, un centre de recherche britannique, note qu’en 2022, la Chine a mis environ 5 000 véhicules commerciaux à pile à combustible sur ses routes. Seulement en février de cette année, la Chine avait livré pas moins de 127 bus et camions.
Le pourcentage de camions qui adoptent cette technologie est à souligner. Interact Analysis précise qu’entre 2017 et 2022, les camions représentaient 59 % du total des immatriculations de véhicules utilitaires à pile à combustible en Chine.
La prédominance de la Chine dans l’adoption de la pile à combustible est confirmée par d’autres rapports. Par exemple, CALSTART – une organisation basée en Californie qui analyse les initiatives publiques et privées de transport propre aux États-Unis – confirme la prédominance chinoise lorsqu’elle signale que seulement 84 camions à pile à combustible et tout électriques de classes 7 et 8 ont été déployés aux États-Unis en février.
Selon un récent rapport du Conseil nord-américain pour l’efficacité du fret (NACFE), la Chine continue de dépasser les États-Unis en ce qui concerne l’adoption commerciale des piles à combustible. Apparemment, il y aurait donc lieu de se demander si les États-Unis ont une chance de rattraper leur retard.
Le rapport de CALSTART mentionne que la faible adoption de la technologie des piles à combustible aux États-Unis s’expliquerait par un défi complexe qui concerne trois acteurs principaux : en premier lieu les propriétaires de parcs de véhicules, mais aussi les fournisseurs d’hydrogène et les équipementiers. Apparemment, ceux-ci seraient pris dans un cercle vicieux.
En effet, selon le rapport, les propriétaires de parcs de camions attendent que l’infrastructure de ravitaillement en hydrogène soit en place avant d’oser acheter des camions électriques à pile à combustible. Le hic est que les fournisseurs de cette infrastructure sont découragés face au faible déploiement de camions à ce jour et hésitent à investir. Parallèlement, les constructeurs de camions hésitent à s’engager à développer des camions à pile à combustible en raison des incertitudes qui entourent autant la mise en place de l’infrastructure publique d’hydrogène que la diminution du prix de ce combustible qui devrait survenir avec son déploiement.
Ultimement, et c’est connu depuis longtemps, le succès de l’adoption des camions à pile à combustible dépendra de la disponibilité des stations de ravitaillement en hydrogène. À nouveau, la Chine fait preuve d’un avantage, puisqu’elle peut offrir près de quatre fois plus de stations d’hydrogène que les États-Unis. Ce pays n’en aurait jusqu’à présent déployé que 57, selon le ministère américain de l’Énergie.