Intégration des migrants sur le marché du travail et politiques d’intégration nationale dans l’Union européenne
Une étude sur les politiques d’intégration nationale et l’intégration des migrants sur le marché du travail dans divers contextes régionaux de l’Union européenne (UE) rapporte que des politiques inclusives diminuent l’écart entre l’intégration des migrants et de la population native sur le marché du travail.
L’intégration englobe plusieurs aspects, notamment :
- l’emploi;
- l’éducation;
- la santé;
- les droits civiques;
- la protection sociale;
- la famille.
Les décideurs politiques considèrent l’intégration sur le marché du travail comme l’un des facteurs clés d’une intégration réussie. Cependant, les migrants dans la plupart des pays européens sont moins susceptibles de participer au marché du travail et ont des taux de chômage plus élevés que les natifs.
L’écart sur le marché du travail des migrants et des natifs varie selon les régions d’un même pays. Cela s’explique par les modèles d’intégration des migrants, qui diffèrent en fonction des caractéristiques structurelles et économiques de la région dans laquelle ils résident. On constate qu’il y a une différence d’intégration dans les régions rurales, intermédiaires et urbaines par rapport au degré d’urbanisation.
Selon De Coninck et coll. (2022), il faut investir dans des politiques d’intégration inclusive pendant une certaine période pour obtenir une meilleure intégration des migrants, particulièrement dans les zones urbaines très compétitives et diversifiées, ce qui rejoint les résultats de la seconde étude de De Coninck et Solano (2023). En effet, ces derniers ont conclu que les politiques nationales d’intégration étaient associées à l’intégration des migrants sur le marché du travail uniquement dans les régions hautement compétitives, diversifiées et majoritairement urbaines.
De plus, dans ces régions, on constate une évolution vers des politiques plus inclusives qui favorisent la réduction de l’écart d’emploi entre les migrants et les ressortissants du pays. Toutefois, dans les régions peu compétitives et majoritairement rurales, on n’a pas relevé d’association entre les politiques d’intégration et l’écart d’emploi. Cela pourrait s’expliquer par la nécessité, dans une certaine mesure, d’intervenir auprès des décideurs pour exposer les besoins des régions.
De ce fait, les régions hautement compétitives, diversifiées et urbaines sont plus susceptibles de faire entendre leurs besoins et leurs préoccupations et, par conséquent, de faire en sorte que les politiques coïncident avec leurs exigences particulières.
En outre, le degré d’indépendance dans la mise en œuvre des politiques nationales au niveau local dans de nombreux pays européens pourrait concourir à des variations dans l’efficacité des politiques. Par ailleurs, bien que les migrants soient toujours soumis aux politiques nationales, les régions locales développent des politiques supplémentaires pour stimuler l’intégration des migrants dans un certain nombre de domaines. Par conséquent, les résultats de l’étude peuvent être influencés par l’effet combiné des politiques d’intégration nationales et locales.
En conclusion, les politiques d’intégration des migrants au niveau national s’adaptent principalement aux régions très compétitives, culturellement diversifiées et majoritairement urbaines.
Une étude sur les politiques d’intégration nationale et l’intégration des migrants sur le marché du travail dans divers contextes régionaux de l’Union européenne (UE) rapporte que des politiques inclusives diminuent l’écart entre l’intégration des migrants et de la population native sur le marché du travail.
L’intégration englobe plusieurs aspects, notamment :
- l’emploi;
- l’éducation;
- la santé;
- les droits civiques;
- la protection sociale;
- la famille.
Les décideurs politiques considèrent l’intégration sur le marché du travail comme l’un des facteurs clés d’une intégration réussie. Cependant, les migrants dans la plupart des pays européens sont moins susceptibles de participer au marché du travail et ont des taux de chômage plus élevés que les natifs.
L’écart sur le marché du travail des migrants et des natifs varie selon les régions d’un même pays. Cela s’explique par les modèles d’intégration des migrants, qui diffèrent en fonction des caractéristiques structurelles et économiques de la région dans laquelle ils résident. On constate qu’il y a une différence d’intégration dans les régions rurales, intermédiaires et urbaines par rapport au degré d’urbanisation.
Selon De Coninck et coll. (2022), il faut investir dans des politiques d’intégration inclusive pendant une certaine période pour obtenir une meilleure intégration des migrants, particulièrement dans les zones urbaines très compétitives et diversifiées, ce qui rejoint les résultats de la seconde étude de De Coninck et Solano (2023). En effet, ces derniers ont conclu que les politiques nationales d’intégration étaient associées à l’intégration des migrants sur le marché du travail uniquement dans les régions hautement compétitives, diversifiées et majoritairement urbaines.
De plus, dans ces régions, on constate une évolution vers des politiques plus inclusives qui favorisent la réduction de l’écart d’emploi entre les migrants et les ressortissants du pays. Toutefois, dans les régions peu compétitives et majoritairement rurales, on n’a pas relevé d’association entre les politiques d’intégration et l’écart d’emploi. Cela pourrait s’expliquer par la nécessité, dans une certaine mesure, d’intervenir auprès des décideurs pour exposer les besoins des régions.
De ce fait, les régions hautement compétitives, diversifiées et urbaines sont plus susceptibles de faire entendre leurs besoins et leurs préoccupations et, par conséquent, de faire en sorte que les politiques coïncident avec leurs exigences particulières.
En outre, le degré d’indépendance dans la mise en œuvre des politiques nationales au niveau local dans de nombreux pays européens pourrait concourir à des variations dans l’efficacité des politiques. Par ailleurs, bien que les migrants soient toujours soumis aux politiques nationales, les régions locales développent des politiques supplémentaires pour stimuler l’intégration des migrants dans un certain nombre de domaines. Par conséquent, les résultats de l’étude peuvent être influencés par l’effet combiné des politiques d’intégration nationales et locales.
En conclusion, les politiques d’intégration des migrants au niveau national s’adaptent principalement aux régions très compétitives, culturellement diversifiées et majoritairement urbaines.