Il y aurait une valeur énorme dans la gestion des déchets électroniques
Un article de BussinessWire analyse l'évolution du marché mondial de la gestion des déchets électroniques, qui était évalué à 54,4 milliards de dollars en 2021 et devrait atteindre 108 milliards de dollars d'ici 2027. Selon les prévisions, ce marché devrait connaître un taux de croissance annuel composé (TCAC) de 12,6 % de 2022 à 2027.
BussinessWire précise que le terme « déchet électronique » fait référence aux appareils électriques et aux gadgets mis au rebut, notamment les ordinateurs, les téléphones intelligents, les téléviseurs et les réfrigérateurs. Tous ces articles contiennent des substances dangereuses comme le plomb, le mercure, le cadmium et le béryllium, qui peuvent nuire à l'écosystème et à la santé des gens s'ils sont gérés de façon irresponsable.
Il s'agit, certes, d'un problème de portée mondiale qui semble empirer en raison des percées technologiques, qui ont encouragé une demande accrue d'équipements électroniques. De plus, ces innovations semblent avoir raccourci la durée de vie de ces produits. La conséquence est une augmentation exponentielle des déchets.
Apparemment, il y aurait plus de 46 millions de tonnes par an de déchets électroniques qui sont générés un peu partout dans le monde, principalement en Europe, aux États-Unis et dans la région Asie-Pacifique. On anticipe cependant qu'au cours de la prochaine décennie, la Chine, l'Europe de l'Est, l'Amérique du Sud et plusieurs pays d'Afrique et du Moyen-Orient devraient devenir eux aussi des producteurs de déchets électroniques.
Selon le Forum économique mondial, la plupart (83 %) de ces déchets électroniques – que les Nations unies estiment aux alentours de 53,6 millions de tonnes métriques par année – ne seraient pas collectés. Il y aurait donc une énorme chance manquée pour l'économie circulaire. En effet, en contraste avec la croissance également vertigineuse des déchets plastiques et textiles, la valeur des matériaux des déchets électroniques pourrait être très élevée s'ils peuvent être récupérés efficacement.
En guise d'exemple, le Forum économique mondial mentionne que le Minnesota produit 266 millions de livres de déchets électroniques chaque année, soit l'équivalent d'une valeur estimée à plus de 2,8 milliards de dollars par an, selon un rapport de la compagnie Repowered. Parmi les métaux les plus précieux que l'on peut trouver dans les déchets électroniques produits dans cet État américain, on compte le palladium (plus de 1,5 milliard de dollars), le platine (environ 1 milliard de dollars) et le cuivre et l'étain (environ 100 millions de dollars chacun).
On estime que la récupération des métaux les plus précieux présents dans les déchets électroniques permettrait au Minnesota de créer 1 700 emplois et de récupérer assez de cuivre pour 155 000 véhicules électriques, en plus d'assez d'argent pour fabriquer 440 000 panneaux solaires. Bref, la circularité des déchets électroniques représente une occasion économique majeure qui s'accompagne d'une énorme occasion sur le plan de l'environnement, de l'emploi et de l'approvisionnement intérieur.
Un article de BussinessWire analyse l'évolution du marché mondial de la gestion des déchets électroniques, qui était évalué à 54,4 milliards de dollars en 2021 et devrait atteindre 108 milliards de dollars d'ici 2027. Selon les prévisions, ce marché devrait connaître un taux de croissance annuel composé (TCAC) de 12,6 % de 2022 à 2027.
BussinessWire précise que le terme « déchet électronique » fait référence aux appareils électriques et aux gadgets mis au rebut, notamment les ordinateurs, les téléphones intelligents, les téléviseurs et les réfrigérateurs. Tous ces articles contiennent des substances dangereuses comme le plomb, le mercure, le cadmium et le béryllium, qui peuvent nuire à l'écosystème et à la santé des gens s'ils sont gérés de façon irresponsable.
Il s'agit, certes, d'un problème de portée mondiale qui semble empirer en raison des percées technologiques, qui ont encouragé une demande accrue d'équipements électroniques. De plus, ces innovations semblent avoir raccourci la durée de vie de ces produits. La conséquence est une augmentation exponentielle des déchets.
Apparemment, il y aurait plus de 46 millions de tonnes par an de déchets électroniques qui sont générés un peu partout dans le monde, principalement en Europe, aux États-Unis et dans la région Asie-Pacifique. On anticipe cependant qu'au cours de la prochaine décennie, la Chine, l'Europe de l'Est, l'Amérique du Sud et plusieurs pays d'Afrique et du Moyen-Orient devraient devenir eux aussi des producteurs de déchets électroniques.
Selon le Forum économique mondial, la plupart (83 %) de ces déchets électroniques – que les Nations unies estiment aux alentours de 53,6 millions de tonnes métriques par année – ne seraient pas collectés. Il y aurait donc une énorme chance manquée pour l'économie circulaire. En effet, en contraste avec la croissance également vertigineuse des déchets plastiques et textiles, la valeur des matériaux des déchets électroniques pourrait être très élevée s'ils peuvent être récupérés efficacement.
En guise d'exemple, le Forum économique mondial mentionne que le Minnesota produit 266 millions de livres de déchets électroniques chaque année, soit l'équivalent d'une valeur estimée à plus de 2,8 milliards de dollars par an, selon un rapport de la compagnie Repowered. Parmi les métaux les plus précieux que l'on peut trouver dans les déchets électroniques produits dans cet État américain, on compte le palladium (plus de 1,5 milliard de dollars), le platine (environ 1 milliard de dollars) et le cuivre et l'étain (environ 100 millions de dollars chacun).
On estime que la récupération des métaux les plus précieux présents dans les déchets électroniques permettrait au Minnesota de créer 1 700 emplois et de récupérer assez de cuivre pour 155 000 véhicules électriques, en plus d'assez d'argent pour fabriquer 440 000 panneaux solaires. Bref, la circularité des déchets électroniques représente une occasion économique majeure qui s'accompagne d'une énorme occasion sur le plan de l'environnement, de l'emploi et de l'approvisionnement intérieur.