Il y aurait assez de matières premières dans les réserves géologiques pour bâtir des infrastructures propres, mais leur extraction demeure un enjeu
Selon la MIT Technology Review, on disposerait de suffisamment de matières premières pour bâtir les nombreuses infrastructures propres qui sont nécessaires pour propulser la production des énergies renouvelables. En effet, il y aurait apparemment assez d’aluminium, d’acier et de métaux des terres rares pour maintenir le réchauffement climatique en dessous de 1,5 °C et atteindre ainsi les objectifs de l’Accord de Paris de 2015.
Les chercheurs ont examiné la disponibilité géologique de 17 matériaux critiques et la quantité dont on aurait besoin pour produire de l’électricité à faibles émissions. La MIT Technology Review explique que, hormis l’aluminium, le ciment et l’acier, les infrastructures propres nécessitent des matériaux très particuliers. Par exemple, le polysilicium est nécessaire pour le fonctionnement des panneaux solaires, tandis que la fibre de verre est utilisée pour les pales des éoliennes et les métaux de terres rares, pour faire marcher leurs moteurs.
Selon les experts, même dans les scénarios les plus ambitieux – où l’on prévoit l’utilisation de près de 2 milliards de tonnes d’acier et de 1,3 milliard de tonnes de ciment pour les infrastructures énergétiques d’ici 2050 –, cela ne représenterait qu’une petite partie des réserves géologiques mondiales. Il est à noter cependant que l’extraction et le traitement de ces matériaux cruciaux peuvent générer des émissions considérables de dioxyde de carbone, attribuables principalement au polysilicium, à l’acier et au ciment. En fait, celles-ci pourraient atteindre un total de 29 gigatonnes d’ici 2050.
Les experts se font cependant rassurants et affirment qu’au cours des 30 prochaines années, ces émissions représenteront moins d’une année d’émissions mondiales provenant des combustibles fossiles. De plus, ce coût initial sera plus que compensé par les économies réalisées grâce aux technologies d’énergie propre qui remplaceront les combustibles fossiles.
Malheureusement, le scénario se complexifie davantage si l’on prend en considération les émissions associées aux technologies de stockage d’énergie, et pas seulement celles qui génèrent de l’électricité. Selon la Banque mondiale, la demande de graphite, de lithium et de cobalt, tous des matériaux nécessaires pour la fabrication de batteries, devrait exploser d’ici 2050. L’extraction de ces minéraux pourrait avoir, dit-on, des conséquences environnementales et sociales majeures.
Par exemple, des peuples autochtones pourraient être forcés à quitter leurs terres en raison de la pollution provoquée par l’exploitation à grande échelle du cuivre ou du lithium. Il est prévisible également que ces minéraux seront extraits dans des conditions de travail injustes ou carrément abusives. C’est pourquoi un des plus grands défis est de faire la transition énergétique de façon durable et surtout, respectueuse des droits de la personne.
Selon la MIT Technology Review, on disposerait de suffisamment de matières premières pour bâtir les nombreuses infrastructures propres qui sont nécessaires pour propulser la production des énergies renouvelables. En effet, il y aurait apparemment assez d’aluminium, d’acier et de métaux des terres rares pour maintenir le réchauffement climatique en dessous de 1,5 °C et atteindre ainsi les objectifs de l’Accord de Paris de 2015.
Les chercheurs ont examiné la disponibilité géologique de 17 matériaux critiques et la quantité dont on aurait besoin pour produire de l’électricité à faibles émissions. La MIT Technology Review explique que, hormis l’aluminium, le ciment et l’acier, les infrastructures propres nécessitent des matériaux très particuliers. Par exemple, le polysilicium est nécessaire pour le fonctionnement des panneaux solaires, tandis que la fibre de verre est utilisée pour les pales des éoliennes et les métaux de terres rares, pour faire marcher leurs moteurs.
Selon les experts, même dans les scénarios les plus ambitieux – où l’on prévoit l’utilisation de près de 2 milliards de tonnes d’acier et de 1,3 milliard de tonnes de ciment pour les infrastructures énergétiques d’ici 2050 –, cela ne représenterait qu’une petite partie des réserves géologiques mondiales. Il est à noter cependant que l’extraction et le traitement de ces matériaux cruciaux peuvent générer des émissions considérables de dioxyde de carbone, attribuables principalement au polysilicium, à l’acier et au ciment. En fait, celles-ci pourraient atteindre un total de 29 gigatonnes d’ici 2050.
Les experts se font cependant rassurants et affirment qu’au cours des 30 prochaines années, ces émissions représenteront moins d’une année d’émissions mondiales provenant des combustibles fossiles. De plus, ce coût initial sera plus que compensé par les économies réalisées grâce aux technologies d’énergie propre qui remplaceront les combustibles fossiles.
Malheureusement, le scénario se complexifie davantage si l’on prend en considération les émissions associées aux technologies de stockage d’énergie, et pas seulement celles qui génèrent de l’électricité. Selon la Banque mondiale, la demande de graphite, de lithium et de cobalt, tous des matériaux nécessaires pour la fabrication de batteries, devrait exploser d’ici 2050. L’extraction de ces minéraux pourrait avoir, dit-on, des conséquences environnementales et sociales majeures.
Par exemple, des peuples autochtones pourraient être forcés à quitter leurs terres en raison de la pollution provoquée par l’exploitation à grande échelle du cuivre ou du lithium. Il est prévisible également que ces minéraux seront extraits dans des conditions de travail injustes ou carrément abusives. C’est pourquoi un des plus grands défis est de faire la transition énergétique de façon durable et surtout, respectueuse des droits de la personne.