Il est temps pour les PME de voir grand
Selon une recherche du McKinsey Global Institute, les micro, petites et moyennes entreprises (MPME) américaines, comme leurs homologues mondiales, ont du mal à gagner en productivité. Mais un tissu économique mutuellement bénéfique reliant toutes les entreprises peut maximiser leur potentiel.
Pour les petites entreprises, la voie vers une productivité accrue passe par quatre compétences clés :
- la technologie;
- le capital humain;
- l’accès au marché;
- le financement.
Les MPME ont du mal à accéder à ces compétences au même niveau que les grandes entreprises, ce qui explique les écarts de productivité plus importants dans les secteurs où elles sont essentielles à la compétitivité.
Comment les petites entreprises peuvent-elles mieux développer ces compétences? La réponse réside dans ce qui peut sembler, à première vue, une source improbable : les réseaux et les interactions avec d’autres entreprises, généralement plus grandes. Les interactions interentreprises stimulent la productivité des MPME et les aident à réduire l’écart de productivité.
Dans les économies avancées, il existe de nombreux exemples de relations mutuellement bénéfiques entre les MPME et les grandes entreprises, qui sont des modèles de ce qui a déjà fonctionné. Il existe quatre types de modèles :
- Les grandes entreprises qui innovent en matière de produits et de services destinés à aider les petites entreprises à améliorer leurs performances;
- Les partenariats collaboratifs intentionnels entre les petites et les grandes entreprises;
- Les pôles d’activité régionaux formés de manière plus organique;
- Les infrastructures sectorielles conçues pour stimuler les connexions interentreprises.
Les chefs d’entreprise et les décideurs politiques peuvent unir leurs forces pour créer une voie vers une plus grande productivité des MPME. Les petites entreprises peuvent démarrer le processus en travaillant les unes avec les autres.
Trois considérations principales pourraient façonner les actions des parties prenantes :
- Créer un tissu économique gagnant-gagnant
Les parties prenantes doivent créer les conditions propices à la croissance et à la prospérité de toutes les entreprises. Ces conditions peuvent nécessiter des mesures qui vont au-delà des politiques conventionnelles axées sur les MPME, telles que faciliter l’accès au crédit pour les MPME et encourager la formation des employés des MPME. - Adopter une approche granulaire et personnalisée
Les mesures destinées à aider les MPME à améliorer leurs performances ont tendance à être larges, mais l’approche granulaire de cette recherche révèle que les différents sous-secteurs ont des besoins variés. Il est donc justifié d’adopter une approche microscopique qui reflète la dynamique de chaque sous-secteur et de chaque zone géographique et qui s’attaque aux obstacles à la productivité et à l’expansion. - Favoriser les réseaux et les connexions
Le renforcement des réseaux entre les grandes et les petites entreprises pourrait générer des gains de productivité dans les sous-secteurs où les grandes entreprises surpassent leurs homologues mondiales, mais où les plus petites sont à la traîne. Même lorsque les deux réussissent bien, le renforcement de leurs interactions pourrait stimuler la productivité.
À bien des égards, ce qui a propulsé l’industrie vinicole de la vallée de Napa à l’échelle mondiale peut se produire dans d’autres secteurs et régions. Tout comme les viticulteurs de Napa ont partagé des ressources et, dans certains cas, se sont associés à de plus grands établissements vinicoles, des secteurs aussi disparates que la vente au détail et la construction peuvent également utiliser les outils offerts par des acteurs existants et plus importants dans leurs secteurs.
Selon une recherche du McKinsey Global Institute, les micro, petites et moyennes entreprises (MPME) américaines, comme leurs homologues mondiales, ont du mal à gagner en productivité. Mais un tissu économique mutuellement bénéfique reliant toutes les entreprises peut maximiser leur potentiel.
Pour les petites entreprises, la voie vers une productivité accrue passe par quatre compétences clés :
- la technologie;
- le capital humain;
- l’accès au marché;
- le financement.
Les MPME ont du mal à accéder à ces compétences au même niveau que les grandes entreprises, ce qui explique les écarts de productivité plus importants dans les secteurs où elles sont essentielles à la compétitivité.
Comment les petites entreprises peuvent-elles mieux développer ces compétences? La réponse réside dans ce qui peut sembler, à première vue, une source improbable : les réseaux et les interactions avec d’autres entreprises, généralement plus grandes. Les interactions interentreprises stimulent la productivité des MPME et les aident à réduire l’écart de productivité.
Dans les économies avancées, il existe de nombreux exemples de relations mutuellement bénéfiques entre les MPME et les grandes entreprises, qui sont des modèles de ce qui a déjà fonctionné. Il existe quatre types de modèles :
- Les grandes entreprises qui innovent en matière de produits et de services destinés à aider les petites entreprises à améliorer leurs performances;
- Les partenariats collaboratifs intentionnels entre les petites et les grandes entreprises;
- Les pôles d’activité régionaux formés de manière plus organique;
- Les infrastructures sectorielles conçues pour stimuler les connexions interentreprises.
Les chefs d’entreprise et les décideurs politiques peuvent unir leurs forces pour créer une voie vers une plus grande productivité des MPME. Les petites entreprises peuvent démarrer le processus en travaillant les unes avec les autres.
Trois considérations principales pourraient façonner les actions des parties prenantes :
- Créer un tissu économique gagnant-gagnant
Les parties prenantes doivent créer les conditions propices à la croissance et à la prospérité de toutes les entreprises. Ces conditions peuvent nécessiter des mesures qui vont au-delà des politiques conventionnelles axées sur les MPME, telles que faciliter l’accès au crédit pour les MPME et encourager la formation des employés des MPME. - Adopter une approche granulaire et personnalisée
Les mesures destinées à aider les MPME à améliorer leurs performances ont tendance à être larges, mais l’approche granulaire de cette recherche révèle que les différents sous-secteurs ont des besoins variés. Il est donc justifié d’adopter une approche microscopique qui reflète la dynamique de chaque sous-secteur et de chaque zone géographique et qui s’attaque aux obstacles à la productivité et à l’expansion. - Favoriser les réseaux et les connexions
Le renforcement des réseaux entre les grandes et les petites entreprises pourrait générer des gains de productivité dans les sous-secteurs où les grandes entreprises surpassent leurs homologues mondiales, mais où les plus petites sont à la traîne. Même lorsque les deux réussissent bien, le renforcement de leurs interactions pourrait stimuler la productivité.
À bien des égards, ce qui a propulsé l’industrie vinicole de la vallée de Napa à l’échelle mondiale peut se produire dans d’autres secteurs et régions. Tout comme les viticulteurs de Napa ont partagé des ressources et, dans certains cas, se sont associés à de plus grands établissements vinicoles, des secteurs aussi disparates que la vente au détail et la construction peuvent également utiliser les outils offerts par des acteurs existants et plus importants dans leurs secteurs.