Il est temps de prendre au sérieux les dangers de l’informatique quantique
Selon l’opinion du rédacteur en chef de l’innovation au journal Financial Times, les défis techniques liés à la construction d’un ordinateur quantique suffisamment robuste pour tenir ses extraordinaires promesses théoriques restent colossaux. Mais les premiers prototypes évoluent rapidement et l’avenir pourrait arriver plus vite que prévu.
Tout organisme riche en données devrait commencer à réfléchir à la manière de migrer vers un monde quantique alors qu’aux États-Unis, le National Institute of Standards and Technology (NIST) doit publier ses normes de chiffrement post-quantique l’année prochaine.
Certaines entreprises explorent déjà les possibilités d’approches hybrides, combinant les capacités existantes des ordinateurs quantiques rudimentaires et de leurs cousins classiques pour optimiser la logistique portuaire, les horaires des compagnies aériennes, les livraisons d’épicerie et les programmes publicitaires télévisés, par exemple.
Mais les graves menaces de l’informatique quantique pourraient apparaître plus rapidement que ses possibilités. Les experts en sécurité mettent en garde contre les dangers du jour Q, lorsqu’un ordinateur quantique pourrait pirater le système de chiffrement RSA, largement utilisé par les entreprises technologiques, les banques et les gouvernements pour leurs données.
C’est l’un des rares domaines technologiques où la solution anticipe le problème. L’année prochaine, le NIST publiera quatre normes approuvées, qui seront ensuite adoptées par d’autres agences à travers le monde. L’une des préoccupations est que les adversaires pourraient exploiter les données aujourd’hui et les décrypter plus tard, lorsque les ordinateurs quantiques se seront développés. Cela n’aurait peut-être pas d’importance si les anciennes données compromises étaient les relevés de ventes quotidiens d’un supermarché. Mais ce serait une autre histoire si les données contenaient des dossiers de santé ou des informations personnelles sensibles.
La mise en œuvre du passage d’un régime de chiffrement à un autre dans plusieurs milliers d’organisations prendra des années. C’est pourquoi les cyberexperts exhortent les entreprises à commencer dès maintenant à réfléchir à la manière d’adopter une norme de chiffrement approuvée par le NIST.
La migration vers un monde quantique sera une aubaine pour certaines entreprises de cybersécurité.
Selon l’opinion du rédacteur en chef de l’innovation au journal Financial Times, les défis techniques liés à la construction d’un ordinateur quantique suffisamment robuste pour tenir ses extraordinaires promesses théoriques restent colossaux. Mais les premiers prototypes évoluent rapidement et l’avenir pourrait arriver plus vite que prévu.
Tout organisme riche en données devrait commencer à réfléchir à la manière de migrer vers un monde quantique alors qu’aux États-Unis, le National Institute of Standards and Technology (NIST) doit publier ses normes de chiffrement post-quantique l’année prochaine.
Certaines entreprises explorent déjà les possibilités d’approches hybrides, combinant les capacités existantes des ordinateurs quantiques rudimentaires et de leurs cousins classiques pour optimiser la logistique portuaire, les horaires des compagnies aériennes, les livraisons d’épicerie et les programmes publicitaires télévisés, par exemple.
Mais les graves menaces de l’informatique quantique pourraient apparaître plus rapidement que ses possibilités. Les experts en sécurité mettent en garde contre les dangers du jour Q, lorsqu’un ordinateur quantique pourrait pirater le système de chiffrement RSA, largement utilisé par les entreprises technologiques, les banques et les gouvernements pour leurs données.
C’est l’un des rares domaines technologiques où la solution anticipe le problème. L’année prochaine, le NIST publiera quatre normes approuvées, qui seront ensuite adoptées par d’autres agences à travers le monde. L’une des préoccupations est que les adversaires pourraient exploiter les données aujourd’hui et les décrypter plus tard, lorsque les ordinateurs quantiques se seront développés. Cela n’aurait peut-être pas d’importance si les anciennes données compromises étaient les relevés de ventes quotidiens d’un supermarché. Mais ce serait une autre histoire si les données contenaient des dossiers de santé ou des informations personnelles sensibles.
La mise en œuvre du passage d’un régime de chiffrement à un autre dans plusieurs milliers d’organisations prendra des années. C’est pourquoi les cyberexperts exhortent les entreprises à commencer dès maintenant à réfléchir à la manière d’adopter une norme de chiffrement approuvée par le NIST.
La migration vers un monde quantique sera une aubaine pour certaines entreprises de cybersécurité.