Huit zones économiques spéciales émergent du sud de l’Italie
Un article de fDi Markets décrit comment huit zones économiques spéciales (ZES) italiennes nouvellement créées (incluant la Sicile et la Sardaigne) gagnent du terrain auprès des investisseurs. Les principales banques du pays, UniCredit et Intesa Sanpaolo, ont réservé plus de 10 milliards d’euros pour soutenir les ZES et leurs locataires. Le programme des ZES vise à stimuler le développement économique dans le sud sous-développé du pays et à tirer parti de sa position au milieu de la Méditerranée en élargissant son rôle dans les chaînes de valeur mondiales.
L’Italie s’est imposée comme un acteur majeur de l’économie mondiale. Elle fait partie du G7, et est le deuxième fabricant de l’Union européenne (UE) après l’Allemagne et le septième exportateur mondial. Mais les divisions économiques de longue date entre le nord industriel du pays et le sud moins développé signifient que les bénéfices ne sont pas partagés également. Fin 2021, le chômage dans le sud s’élevait à 15,8 %, contre entre 5,5 % et 6 % dans le nord. Les données de fDi Markets montrent que 55 % des nouveaux projets d’investissements directs étrangers au cours des deux dernières décennies ont ciblé quatre des 20 régions du pays, toutes situées dans le nord.
Le programme des ZES a été qualifié de New Deal pour le Sud, à l’instar du plan de relance américain post Dépression dans les années 1930. Il vise à attirer les investissements nationaux et étrangers pour stimuler la productivité régionale, stimuler le développement économique et intégrer davantage le sud de l’Italie dans les chaînes de valeur mondiales.
Le véritable coup d’envoi du programme a été donné l’année dernière et les huit régions ont lancé leurs guichets uniques numériques, qui remplacent, pour les investisseurs, la trentaine d’autorisations normalement requises pour lancer de nouveaux projets industriels. La réduction des fameuses formalités administratives italiennes est le premier des deux avantages accordés à tous les locataires des ZES. Le second concerne les crédits d’impôt à l’investissement allant de 20 % pour les petites entreprises à 10 % pour les grandes entreprises, jusqu’à un maximum de 100 millions d’euros pour chaque projet.
Pour bénéficier de ces avantages, les entreprises doivent investir dans des municipalités figurant sur la carte des aides régionales de l’UE, réparties dans la zone de chalandise de chaque ZES. Le capital doit également être injecté dans des activités qui créent des retombées positives telles que l’industrie manufacturière, la logistique et la recherche scientifique. Au-delà de cela, l’investisseur doit convaincre le commissaire de la ZES que le projet génère suffisamment de nouveaux emplois et de développement économique local pour justifier le statut de zone franche.
Les huit ZES sont soutenues par d’importantes ressources publiques et privées. Le gouvernement italien a réservé 630 millions d’euros de fonds de relance de l’UE pour améliorer les infrastructures portuaires et ferroviaires desservant les huit zones. En mars, l’UE a annoncé qu’elle mobilisait 3,4 milliards d’euros supplémentaires pour moderniser un tronçon de 178 km du chemin de fer sicilien reliant Palerme et Catane.
Pour davantage d’information sur les nouvelles zones économiques spéciales du pays, lisez l’entrevue avec le commissaire de la ZES Sicilia Orientale.
Un article de fDi Markets décrit comment huit zones économiques spéciales (ZES) italiennes nouvellement créées (incluant la Sicile et la Sardaigne) gagnent du terrain auprès des investisseurs. Les principales banques du pays, UniCredit et Intesa Sanpaolo, ont réservé plus de 10 milliards d’euros pour soutenir les ZES et leurs locataires. Le programme des ZES vise à stimuler le développement économique dans le sud sous-développé du pays et à tirer parti de sa position au milieu de la Méditerranée en élargissant son rôle dans les chaînes de valeur mondiales.
L’Italie s’est imposée comme un acteur majeur de l’économie mondiale. Elle fait partie du G7, et est le deuxième fabricant de l’Union européenne (UE) après l’Allemagne et le septième exportateur mondial. Mais les divisions économiques de longue date entre le nord industriel du pays et le sud moins développé signifient que les bénéfices ne sont pas partagés également. Fin 2021, le chômage dans le sud s’élevait à 15,8 %, contre entre 5,5 % et 6 % dans le nord. Les données de fDi Markets montrent que 55 % des nouveaux projets d’investissements directs étrangers au cours des deux dernières décennies ont ciblé quatre des 20 régions du pays, toutes situées dans le nord.
Le programme des ZES a été qualifié de New Deal pour le Sud, à l’instar du plan de relance américain post Dépression dans les années 1930. Il vise à attirer les investissements nationaux et étrangers pour stimuler la productivité régionale, stimuler le développement économique et intégrer davantage le sud de l’Italie dans les chaînes de valeur mondiales.
Le véritable coup d’envoi du programme a été donné l’année dernière et les huit régions ont lancé leurs guichets uniques numériques, qui remplacent, pour les investisseurs, la trentaine d’autorisations normalement requises pour lancer de nouveaux projets industriels. La réduction des fameuses formalités administratives italiennes est le premier des deux avantages accordés à tous les locataires des ZES. Le second concerne les crédits d’impôt à l’investissement allant de 20 % pour les petites entreprises à 10 % pour les grandes entreprises, jusqu’à un maximum de 100 millions d’euros pour chaque projet.
Pour bénéficier de ces avantages, les entreprises doivent investir dans des municipalités figurant sur la carte des aides régionales de l’UE, réparties dans la zone de chalandise de chaque ZES. Le capital doit également être injecté dans des activités qui créent des retombées positives telles que l’industrie manufacturière, la logistique et la recherche scientifique. Au-delà de cela, l’investisseur doit convaincre le commissaire de la ZES que le projet génère suffisamment de nouveaux emplois et de développement économique local pour justifier le statut de zone franche.
Les huit ZES sont soutenues par d’importantes ressources publiques et privées. Le gouvernement italien a réservé 630 millions d’euros de fonds de relance de l’UE pour améliorer les infrastructures portuaires et ferroviaires desservant les huit zones. En mars, l’UE a annoncé qu’elle mobilisait 3,4 milliards d’euros supplémentaires pour moderniser un tronçon de 178 km du chemin de fer sicilien reliant Palerme et Catane.
Pour davantage d’information sur les nouvelles zones économiques spéciales du pays, lisez l’entrevue avec le commissaire de la ZES Sicilia Orientale.