Gérer les catastrophes naturelles
Le changement climatique d’origine humaine rend les catastrophes naturelles plus fréquentes et plus intenses. Aider les entreprises à résister aux phénomènes météorologiques extrêmes est donc un moyen important de réduire les coûts économiques du changement climatique. Pourtant, nous savons peu de choses sur les types d’entreprises les plus vulnérables aux catastrophes et sur les mesures qu’elles prennent, ou non, pour réduire leur exposition aux risques liés au changement climatique.
Un article du site VOXEU CEPR examine des travaux qui montrent que les pratiques de gestion jouent un rôle crucial en ce qui a trait à l’impact des chocs environnementaux et à l’adaptation au changement climatique. Les auteurs laissent entendre que les entreprises mal gérées – qui affichent déjà des résultats inférieurs à ceux de leurs pairs mieux gérés – risquent de prendre encore plus de retard à mesure que le réchauffement climatique s’intensifie, et que l’amélioration des pratiques de gestion pourrait être un moyen efficace d’accroître la résilience économique aux catastrophes naturelles.
L’augmentation apparente des phénomènes météorologiques extrêmes est plus qu’une coïncidence. Le consensus scientifique est que le changement climatique d’origine anthropique a augmenté la fréquence et la puissance des catastrophes naturelles et que ces tendances se poursuivront parallèlement à la hausse des températures mondiales. De plus en plus d’études montrent qu’il s’agit également d’une préoccupation économique majeure.
Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles l’adaptation au changement climatique, en l’absence de politique pour l’encadrer, risque d’être sous-optimale. Les informations sur les nouvelles conditions peuvent être difficiles à obtenir et incertaines. Les contraintes de crédit peuvent freiner l’investissement, tandis que l’adoption de nouvelles technologies telles que les défenses contre les inondations ou la capacité de stockage réfrigéré peut générer des externalités sous forme de retombées en matière d’apprentissage. Mais il est également probable que ces facteurs varient en importance selon les entreprises, ce qui signifie que les interventions politiques non ciblées seront inefficaces.
Des données provenant d’un large éventail de pays et d’études montrent que les pratiques de gestion sont positivement associées à la performance des entreprises.
Ainsi, les recherches mettent en évidence une nouvelle dimension dans laquelle les entreprises bien gérées obtiennent de meilleurs résultats : elles sont plus résilientes aux catastrophes naturelles et aux chocs environnementaux négatifs. Alors que la planète continue de se réchauffer, ce qui rend les catastrophes naturelles plus fréquentes et plus graves, ce sont donc les entreprises ayant de mauvaises pratiques de gestion qui sont confrontées aux plus grands risques.
En effet, alors que les entreprises bien gérées dans les zones sujettes aux catastrophes mettent déjà en œuvre des mesures d’adaptation au changement climatique, les entreprises mal gérées ne le font pas. Cela suggère que les politiques visant à accroître l’adaptation auront un plus grand impact (au moins sur la marge extensive) si elles ciblent les entreprises qui n’ont pas de pratiques de gestion structurées. Étant donné la plus grande résilience des entreprises bien gérées, encourager les pratiques de gestion structurées peut en soi être une forme efficace d’adaptation au changement climatique.
L’amélioration des pratiques de gestion devrait déjà être un objectif des décideurs politiques. À la lumière du changement climatique et des recherches évoquées dans l’article, cela devrait devenir un impératif.
Le changement climatique d’origine humaine rend les catastrophes naturelles plus fréquentes et plus intenses. Aider les entreprises à résister aux phénomènes météorologiques extrêmes est donc un moyen important de réduire les coûts économiques du changement climatique. Pourtant, nous savons peu de choses sur les types d’entreprises les plus vulnérables aux catastrophes et sur les mesures qu’elles prennent, ou non, pour réduire leur exposition aux risques liés au changement climatique.
Un article du site VOXEU CEPR examine des travaux qui montrent que les pratiques de gestion jouent un rôle crucial en ce qui a trait à l’impact des chocs environnementaux et à l’adaptation au changement climatique. Les auteurs laissent entendre que les entreprises mal gérées – qui affichent déjà des résultats inférieurs à ceux de leurs pairs mieux gérés – risquent de prendre encore plus de retard à mesure que le réchauffement climatique s’intensifie, et que l’amélioration des pratiques de gestion pourrait être un moyen efficace d’accroître la résilience économique aux catastrophes naturelles.
L’augmentation apparente des phénomènes météorologiques extrêmes est plus qu’une coïncidence. Le consensus scientifique est que le changement climatique d’origine anthropique a augmenté la fréquence et la puissance des catastrophes naturelles et que ces tendances se poursuivront parallèlement à la hausse des températures mondiales. De plus en plus d’études montrent qu’il s’agit également d’une préoccupation économique majeure.
Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles l’adaptation au changement climatique, en l’absence de politique pour l’encadrer, risque d’être sous-optimale. Les informations sur les nouvelles conditions peuvent être difficiles à obtenir et incertaines. Les contraintes de crédit peuvent freiner l’investissement, tandis que l’adoption de nouvelles technologies telles que les défenses contre les inondations ou la capacité de stockage réfrigéré peut générer des externalités sous forme de retombées en matière d’apprentissage. Mais il est également probable que ces facteurs varient en importance selon les entreprises, ce qui signifie que les interventions politiques non ciblées seront inefficaces.
Des données provenant d’un large éventail de pays et d’études montrent que les pratiques de gestion sont positivement associées à la performance des entreprises.
Ainsi, les recherches mettent en évidence une nouvelle dimension dans laquelle les entreprises bien gérées obtiennent de meilleurs résultats : elles sont plus résilientes aux catastrophes naturelles et aux chocs environnementaux négatifs. Alors que la planète continue de se réchauffer, ce qui rend les catastrophes naturelles plus fréquentes et plus graves, ce sont donc les entreprises ayant de mauvaises pratiques de gestion qui sont confrontées aux plus grands risques.
En effet, alors que les entreprises bien gérées dans les zones sujettes aux catastrophes mettent déjà en œuvre des mesures d’adaptation au changement climatique, les entreprises mal gérées ne le font pas. Cela suggère que les politiques visant à accroître l’adaptation auront un plus grand impact (au moins sur la marge extensive) si elles ciblent les entreprises qui n’ont pas de pratiques de gestion structurées. Étant donné la plus grande résilience des entreprises bien gérées, encourager les pratiques de gestion structurées peut en soi être une forme efficace d’adaptation au changement climatique.
L’amélioration des pratiques de gestion devrait déjà être un objectif des décideurs politiques. À la lumière du changement climatique et des recherches évoquées dans l’article, cela devrait devenir un impératif.