Formation dans l’industrie : et si la clé était les apprentissages en situation de travail « augmentés »?
Un article de la Havard Business Review (France) soutient que le geste métier, ou geste professionnel, relève d’une habileté, d’un savoir-faire et d’un jeu de compétences professionnelles qui constituent un réel facteur de différenciation pour les entreprises. Il peut se définir comme un ensemble d’actions, de mouvements, de postures et d’opérations mentales, articulés et coordonnés, visant la réalisation d’une tâche de production ou de service.
Dans un contexte de profondes transformations, son développement et sa transmission sont devenus des incontournables, notamment par l’entremise d’une approche pédagogique innovante : les apprentissages en situation de travail « augmentés ».
Les enjeux de transformation sont légion au sein de l’industrie, et l’image renvoyée par celle-ci lance un véritable défi en matière d’attractivité et de recrutement de profils aptes à réussir ces différentes transformations. Dans le même temps, l’industrie souffre d’une pénurie critique de compétences et des nombreux départs à la retraite, avec pour conséquence la perte d’expertises précieuses.
Les besoins en matière de formation, de développement, mais aussi de maintien et de transmission des compétences sont donc immenses. Le terrain de jeu est entièrement transformé au travers d’une relation multiple à la compétence. Celle-ci doit d’abord s’enraciner dans un principe d’éducation continue, tout au long de la vie : c’est le meilleur rempart à l’obsolescence constatée de nombreuses compétences. La compétence s’inscrit aussi dans un processus réciproque, « gagnant-gagnant », entre le salarié et l’entreprise, qui contribue ainsi à son employabilité tout en générant la motivation nécessaire pour que ce dernier demeure plus longtemps en poste.
La problématique de transmission peut être décrite très simplement : comment développer un geste « déconscientisé » (« je ne sais pas que je sais »), c’est-à-dire faire passer une séquence de gestes métiers des mains d’un sachant vers les mains d’un apprenant. La transmission d’un geste métier mobilise des savoir-faire de natures différentes. En résumé, transmettre un savoir-faire, c’est partager la séquence (« le quoi ») de gestes (« le comment ») durablement (« le pourquoi du comment »).
En dépit du développement de l’automatisation des tâches et de l’intelligence artificielle, le savoir-faire incarné par la maîtrise des gestes métiers demeure un capital à forte valeur ajoutée, la pierre angulaire de l’existence des entreprises, du tissu industriel, de la société, et plus largement d’une nation.
Les écueils de la transmission d’un geste métier sont nombreux. La compréhension d’un savoir-faire, et des gestes métiers associés, passe en premier lieu par l’analyse du travail. On peut aujourd’hui apprendre à travailler comme on apprend à conduire.
La meilleure solution actuelle consiste en un apprentissage en situation de travail « augmenté », alliant simultanément l’ancien et le moderne, la théorie et la pratique, le physique et le numérique. Concrètement, cela nécessite un système intégré : la méthodologie TWI (Training Within Industry), couplée à l’application mobile Hapster (l’un des auteurs de cet article est le fondateur de Hapster), permet de formaliser, d’enregistrer et de transmettre le geste métier au travers du « quoi », du « comment » et du « pourquoi ».
La formalisation du geste métier offre une perspective de décloisonnement des métiers et de mutualisation des savoir-faire et compétences dans leur dimension générique et transversale.
Un article de la Havard Business Review (France) soutient que le geste métier, ou geste professionnel, relève d’une habileté, d’un savoir-faire et d’un jeu de compétences professionnelles qui constituent un réel facteur de différenciation pour les entreprises. Il peut se définir comme un ensemble d’actions, de mouvements, de postures et d’opérations mentales, articulés et coordonnés, visant la réalisation d’une tâche de production ou de service.
Dans un contexte de profondes transformations, son développement et sa transmission sont devenus des incontournables, notamment par l’entremise d’une approche pédagogique innovante : les apprentissages en situation de travail « augmentés ».
Les enjeux de transformation sont légion au sein de l’industrie, et l’image renvoyée par celle-ci lance un véritable défi en matière d’attractivité et de recrutement de profils aptes à réussir ces différentes transformations. Dans le même temps, l’industrie souffre d’une pénurie critique de compétences et des nombreux départs à la retraite, avec pour conséquence la perte d’expertises précieuses.
Les besoins en matière de formation, de développement, mais aussi de maintien et de transmission des compétences sont donc immenses. Le terrain de jeu est entièrement transformé au travers d’une relation multiple à la compétence. Celle-ci doit d’abord s’enraciner dans un principe d’éducation continue, tout au long de la vie : c’est le meilleur rempart à l’obsolescence constatée de nombreuses compétences. La compétence s’inscrit aussi dans un processus réciproque, « gagnant-gagnant », entre le salarié et l’entreprise, qui contribue ainsi à son employabilité tout en générant la motivation nécessaire pour que ce dernier demeure plus longtemps en poste.
La problématique de transmission peut être décrite très simplement : comment développer un geste « déconscientisé » (« je ne sais pas que je sais »), c’est-à-dire faire passer une séquence de gestes métiers des mains d’un sachant vers les mains d’un apprenant. La transmission d’un geste métier mobilise des savoir-faire de natures différentes. En résumé, transmettre un savoir-faire, c’est partager la séquence (« le quoi ») de gestes (« le comment ») durablement (« le pourquoi du comment »).
En dépit du développement de l’automatisation des tâches et de l’intelligence artificielle, le savoir-faire incarné par la maîtrise des gestes métiers demeure un capital à forte valeur ajoutée, la pierre angulaire de l’existence des entreprises, du tissu industriel, de la société, et plus largement d’une nation.
Les écueils de la transmission d’un geste métier sont nombreux. La compréhension d’un savoir-faire, et des gestes métiers associés, passe en premier lieu par l’analyse du travail. On peut aujourd’hui apprendre à travailler comme on apprend à conduire.
La meilleure solution actuelle consiste en un apprentissage en situation de travail « augmenté », alliant simultanément l’ancien et le moderne, la théorie et la pratique, le physique et le numérique. Concrètement, cela nécessite un système intégré : la méthodologie TWI (Training Within Industry), couplée à l’application mobile Hapster (l’un des auteurs de cet article est le fondateur de Hapster), permet de formaliser, d’enregistrer et de transmettre le geste métier au travers du « quoi », du « comment » et du « pourquoi ».
La formalisation du geste métier offre une perspective de décloisonnement des métiers et de mutualisation des savoir-faire et compétences dans leur dimension générique et transversale.