Explorer les obstacles non tarifaires dans le commerce Canada-Asie-Pacifique
Lorsque les produits traversent les frontières, ils sont soumis à des barrières commerciales et réglementaires imposées par le pays importateur. Ces barrières augmentent les coûts et peuvent même restreindre l’importation de certains biens, nous indique une recherche de la Fondation Asie Pacifique du Canada.
La Commission économique et sociale des Nations Unies pour l’Asie et le Pacifique (CESAP) estime que les barrières non tarifaires ont affecté environ 58 pour cent du commerce de la région Asie-Pacifique. Selon le Centre du commerce international, une agence multilatérale relevant de l’ONU et de l’Organisation mondiale du commerce, les économies de la région Asie-Pacifique ont imposé environ 25 000 barrières non tarifaires, et leur recours annuel à certaines barrières est passé de moins de 300 mesures en 2000 à plus de 1 000 en 2020.
Selon certaines estimations, les barrières non tarifaires coûtent deux à trois fois plus cher que les barrières commerciales officielles, étant donné qu’elles augmentent les coûts de production et de conformité. Une étude de la CESAP a révélé que les réglementations relatives aux barrières non tarifaires varient à travers la région Asie-Pacifique, augmentant les coûts du commerce d’environ 8,2 pour cent pour les mesures techniques et de 7,1 pour cent pour les mesures non techniques.
Pour le Canada, réduire, éliminer ou harmoniser ces barrières (ou veiller à ce qu’elles soient similaires d’un pays à l’autre) est une dimension importante de l’expansion du commerce avec la région, en particulier à la lumière de la Stratégie indo-pacifique 2022 du Canada, qui identifie la résilience du commerce et de la chaîne d’approvisionnement comme l’un de ses principaux objectifs stratégiques.
Les accords de libre-échange (ALE) actuels et futurs du Canada dans la région sont une occasion d’éliminer ces obstacles. Pour bénéficier des ALE, les décideurs politiques doivent se demander dans quelle mesure les ALE existants du Canada, tels que l’Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP) et l’Accord de libre-échange Canada-Corée, sont efficaces pour lutter contre ces barrières. Ils doivent aussi se demander comment aborder les obstacles non tarifaires dans le cadre des négociations en cours avec l’Indonésie et l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est, composée de 10 membres.
Les ALE bilatéraux et multilatéraux dans la région Asie-Pacifique visent à réduire les droits de douane et les barrières non tarifaires. En 2018, le PTPGP a établi une nouvelle norme sur la manière dont les ALE de la région Asie-Pacifique abordent les barrières non tarifaires en établissant une référence mondiale pour les limiter. Les tentatives du Canada pour réduire ces barrières dans la région sont antérieures au PTPGP. L’ALE Canada-Corée du Sud, signé en 2014, a été le premier accord signé par le Canada dans la région pour les réglementer.
Ottawa peut encore tirer des leçons des expériences de ses partenaires commerciaux de la région Asie-Pacifique. Par exemple, en 2017, l’Australie a publié un livre blanc sur la politique étrangère qui identifiait les barrières non tarifaires comme l’un des principaux problèmes rencontrés par les entreprises australiennes.
Lorsque les produits traversent les frontières, ils sont soumis à des barrières commerciales et réglementaires imposées par le pays importateur. Ces barrières augmentent les coûts et peuvent même restreindre l’importation de certains biens, nous indique une recherche de la Fondation Asie Pacifique du Canada.
La Commission économique et sociale des Nations Unies pour l’Asie et le Pacifique (CESAP) estime que les barrières non tarifaires ont affecté environ 58 pour cent du commerce de la région Asie-Pacifique. Selon le Centre du commerce international, une agence multilatérale relevant de l’ONU et de l’Organisation mondiale du commerce, les économies de la région Asie-Pacifique ont imposé environ 25 000 barrières non tarifaires, et leur recours annuel à certaines barrières est passé de moins de 300 mesures en 2000 à plus de 1 000 en 2020.
Selon certaines estimations, les barrières non tarifaires coûtent deux à trois fois plus cher que les barrières commerciales officielles, étant donné qu’elles augmentent les coûts de production et de conformité. Une étude de la CESAP a révélé que les réglementations relatives aux barrières non tarifaires varient à travers la région Asie-Pacifique, augmentant les coûts du commerce d’environ 8,2 pour cent pour les mesures techniques et de 7,1 pour cent pour les mesures non techniques.
Pour le Canada, réduire, éliminer ou harmoniser ces barrières (ou veiller à ce qu’elles soient similaires d’un pays à l’autre) est une dimension importante de l’expansion du commerce avec la région, en particulier à la lumière de la Stratégie indo-pacifique 2022 du Canada, qui identifie la résilience du commerce et de la chaîne d’approvisionnement comme l’un de ses principaux objectifs stratégiques.
Les accords de libre-échange (ALE) actuels et futurs du Canada dans la région sont une occasion d’éliminer ces obstacles. Pour bénéficier des ALE, les décideurs politiques doivent se demander dans quelle mesure les ALE existants du Canada, tels que l’Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP) et l’Accord de libre-échange Canada-Corée, sont efficaces pour lutter contre ces barrières. Ils doivent aussi se demander comment aborder les obstacles non tarifaires dans le cadre des négociations en cours avec l’Indonésie et l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est, composée de 10 membres.
Les ALE bilatéraux et multilatéraux dans la région Asie-Pacifique visent à réduire les droits de douane et les barrières non tarifaires. En 2018, le PTPGP a établi une nouvelle norme sur la manière dont les ALE de la région Asie-Pacifique abordent les barrières non tarifaires en établissant une référence mondiale pour les limiter. Les tentatives du Canada pour réduire ces barrières dans la région sont antérieures au PTPGP. L’ALE Canada-Corée du Sud, signé en 2014, a été le premier accord signé par le Canada dans la région pour les réglementer.
Ottawa peut encore tirer des leçons des expériences de ses partenaires commerciaux de la région Asie-Pacifique. Par exemple, en 2017, l’Australie a publié un livre blanc sur la politique étrangère qui identifiait les barrières non tarifaires comme l’un des principaux problèmes rencontrés par les entreprises australiennes.