Étude comparative internationale sur l’apprentissage et la formation professionnelle
Une étude de la Direction générale du Trésor du ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance, en France, met en perspective le système de financement de l’apprentissage de pays voisins ayant des caractéristiques économiques et sociales proches de celles de la France : l’Allemagne, le Danemark, les Pays-Bas et la Suisse.
Elle met en lumière les différences et similitudes de ces systèmes en matière de structures de gouvernance, de financement et d’adaptation aux besoins du marché du travail. Elle permet d’apprécier le coût croissant du système français de formation au regard de son efficacité.
On y apprend, entre autres, que les systèmes de formation en Allemagne et en Suisse sont fortement intégrés avec le secteur industriel. En Allemagne, le système de formation professionnelle repose sur le modèle dual, combinant formation en entreprise et en école professionnelle. Environ 52 % des jeunes choisissent cette voie, qui implique de 3 à 4 jours de travail pratique en entreprise et 1 à 2 jours de cours théoriques par semaine. En Suisse, environ 70 % des jeunes suivent une formation professionnelle duale similaire. La structure est régie par des partenariats entre le gouvernement, les associations professionnelles et les entreprises, garantissant une adéquation entre la formation et les besoins industriels.
En revanche, le Danemark et les Pays-Bas ont des systèmes plus flexibles et orientés vers l’éducation continue. Au Danemark, le système d’apprentissage est intégré dans le cadre de l’éducation et de la formation professionnelle (VET). Environ 30 % des jeunes optent pour des programmes VET. Le modèle danois met l’accent sur la flexibilité et l’éducation continue, permettant aux étudiants de revenir à la formation à différents stades de leur carrière.
Au-delà des différences, une caractéristique commune à ces quatre systèmes est la forte collaboration entre les parties prenantes, y compris les entreprises, les établissements d’enseignement et les gouvernements.
En matière de financement, l’Allemagne et la Suisse partagent un modèle impliquant une forte participation des entreprises intégrées dans un modèle relativement décentralisé. En Suisse, par exemple, les entreprises investissent environ 5,4 mds d’euros par an, avec une contribution de l’État de l’ordre de 2,6 mds d’euros pour les écoles professionnelles. Par contraste, le financement de la formation professionnelle au Danemark et aux Pays-Bas implique une plus grande participation de l’État.
En général, les gouvernements fournissent un soutien important pour les composantes scolaires des programmes, tandis que les entreprises investissent principalement dans la formation pratique des apprentis.
Enfin, l’Allemagne et la Suisse bénéficient d’une forte adéquation entre la formation et les besoins du marché du travail. Environ 87 % des apprentis allemands trouvent un emploi dans leur domaine après la formation, tandis qu’en Suisse, ce taux est d’environ 80 %. Cette adéquation est facilitée par la collaboration étroite entre les entreprises et les établissements d’enseignement, ainsi que par des mécanismes de mise à jour régulière des programmes de formation.
Tous ces pays montrent une capacité à adapter leurs systèmes de formation aux besoins changeants du marché du travail. Ils mettent l’accent sur la formation pratique et l’expérience en entreprise, garantissant ainsi que les apprentis acquièrent des compétences directement applicables dans leurs futures carrières.
Une étude de la Direction générale du Trésor du ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance, en France, met en perspective le système de financement de l’apprentissage de pays voisins ayant des caractéristiques économiques et sociales proches de celles de la France : l’Allemagne, le Danemark, les Pays-Bas et la Suisse.
Elle met en lumière les différences et similitudes de ces systèmes en matière de structures de gouvernance, de financement et d’adaptation aux besoins du marché du travail. Elle permet d’apprécier le coût croissant du système français de formation au regard de son efficacité.
On y apprend, entre autres, que les systèmes de formation en Allemagne et en Suisse sont fortement intégrés avec le secteur industriel. En Allemagne, le système de formation professionnelle repose sur le modèle dual, combinant formation en entreprise et en école professionnelle. Environ 52 % des jeunes choisissent cette voie, qui implique de 3 à 4 jours de travail pratique en entreprise et 1 à 2 jours de cours théoriques par semaine. En Suisse, environ 70 % des jeunes suivent une formation professionnelle duale similaire. La structure est régie par des partenariats entre le gouvernement, les associations professionnelles et les entreprises, garantissant une adéquation entre la formation et les besoins industriels.
En revanche, le Danemark et les Pays-Bas ont des systèmes plus flexibles et orientés vers l’éducation continue. Au Danemark, le système d’apprentissage est intégré dans le cadre de l’éducation et de la formation professionnelle (VET). Environ 30 % des jeunes optent pour des programmes VET. Le modèle danois met l’accent sur la flexibilité et l’éducation continue, permettant aux étudiants de revenir à la formation à différents stades de leur carrière.
Au-delà des différences, une caractéristique commune à ces quatre systèmes est la forte collaboration entre les parties prenantes, y compris les entreprises, les établissements d’enseignement et les gouvernements.
En matière de financement, l’Allemagne et la Suisse partagent un modèle impliquant une forte participation des entreprises intégrées dans un modèle relativement décentralisé. En Suisse, par exemple, les entreprises investissent environ 5,4 mds d’euros par an, avec une contribution de l’État de l’ordre de 2,6 mds d’euros pour les écoles professionnelles. Par contraste, le financement de la formation professionnelle au Danemark et aux Pays-Bas implique une plus grande participation de l’État.
En général, les gouvernements fournissent un soutien important pour les composantes scolaires des programmes, tandis que les entreprises investissent principalement dans la formation pratique des apprentis.
Enfin, l’Allemagne et la Suisse bénéficient d’une forte adéquation entre la formation et les besoins du marché du travail. Environ 87 % des apprentis allemands trouvent un emploi dans leur domaine après la formation, tandis qu’en Suisse, ce taux est d’environ 80 %. Cette adéquation est facilitée par la collaboration étroite entre les entreprises et les établissements d’enseignement, ainsi que par des mécanismes de mise à jour régulière des programmes de formation.
Tous ces pays montrent une capacité à adapter leurs systèmes de formation aux besoins changeants du marché du travail. Ils mettent l’accent sur la formation pratique et l’expérience en entreprise, garantissant ainsi que les apprentis acquièrent des compétences directement applicables dans leurs futures carrières.