Emplois, sécurité nationale et avenir du commerce
À mesure que le commerce mondial s'adapte aux perturbations géopolitiques, les flux commerciaux évoluent et les blocs commerciaux jouent un rôle plus important. Une analyse du Boston Consulting Group (BCG) décrit les changements en cours et présente des stratégies pour aider les entreprises à s'adapter à cette nouvelle normalité.
Le commerce mondial devrait croître de 2,8 % par an jusqu'en 2032, soit moins que l'augmentation annuelle de 3,1 % prévue pour le PIB mondial sur la même période.
Le commerce intrarégional en Amérique du Nord devrait croître de 466 milliards de dollars américains, grâce à la combinaison de l'accord Canada–États-Unis–Mexique et des nouvelles politiques industrielles américaines.
L'Asie du Sud-Est et l'Inde devraient bénéficier du ralentissement des échanges commerciaux entre la Chine et l'Occident. Le commerce mondial de l'ANASE augmentera de 1 200 milliards de dollars et celui de l'Inde de plus de 390 milliards de dollars.
De multiples enjeux freinent la croissance du commerce
Divers facteurs contribuent à la relocalisation de l'industrie manufacturière dans le monde :
- La montée en puissance des politiques nationales conçues pour soutenir l'industrie nationale et la création d'emplois. Les gouvernements accordent la priorité aux intérêts nationaux plutôt qu'aux organisations multilatérales fondées sur des règles, telles que l'Organisation mondiale du commerce.
- Certaines régions (le Mexique, l'Asie du Sud-Est, l'Inde et l'Amérique latine) sont devenues plus compétitives avec la Chine en ce qui concerne les coûts de main-d'œuvre.
- Les entreprises cherchent à diversifier leurs réseaux mondiaux de fabrication et d'approvisionnement en se tournant vers des marchés présentant un risque géopolitique moindre, des infrastructures fiables et, dans certains cas, une proximité avec les marchés finaux.
- La pression mondiale et nationale exercée sur l'industrie pour décarboner ses opérations a conduit les entreprises à se concentrer sur les zones géographiques disposant d'approvisionnements en énergie propre, à réduire leur empreinte carbone et à accroître la durabilité globale.
L'environnement commercial plus coopératif de jadis est rapidement remplacé par un monde plus incertain caractérisé par un mélange de chaînes d'approvisionnement régionales et locales plus circonscrites. À court terme, les entreprises devraient prendre plusieurs mesures pour s'adapter :
- Renforcer la capacité de prise de décision géopolitique pour permettre aux chaînes d'approvisionnement de résister aux perturbations (en investissant dans des outils numériques, en prenant des mesures telles que la constitution de stocks tampons de produits essentiels, en présélectionnant des fournisseurs différents et en planifiant des mesures d'urgence pour les intrants à risque).
- Améliorer la capacité à réagir à la volatilité des prix et à l'inflation (en détectant plus tôt les changements de la demande, en développant des capacités de tarification dynamiques, en renforçant les relations avec les clients et la flexibilité des contrats, et en explorant de nouveaux modèles de monétisation).
- Devenir plus flexibles et adaptables en adoptant l'« innovation fractale ».
- Accroître leurs capacités en matière de risque et de cybersécurité en identifiant les failles de sécurité, et en priorisant des projets, des outils de sécurité et des approches tels qu'un indice de santé des cyberoutils.
À mesure que le commerce mondial s'adapte aux perturbations géopolitiques, les flux commerciaux évoluent et les blocs commerciaux jouent un rôle plus important. Une analyse du Boston Consulting Group (BCG) décrit les changements en cours et présente des stratégies pour aider les entreprises à s'adapter à cette nouvelle normalité.
Le commerce mondial devrait croître de 2,8 % par an jusqu'en 2032, soit moins que l'augmentation annuelle de 3,1 % prévue pour le PIB mondial sur la même période.
Le commerce intrarégional en Amérique du Nord devrait croître de 466 milliards de dollars américains, grâce à la combinaison de l'accord Canada–États-Unis–Mexique et des nouvelles politiques industrielles américaines.
L'Asie du Sud-Est et l'Inde devraient bénéficier du ralentissement des échanges commerciaux entre la Chine et l'Occident. Le commerce mondial de l'ANASE augmentera de 1 200 milliards de dollars et celui de l'Inde de plus de 390 milliards de dollars.
De multiples enjeux freinent la croissance du commerce
Divers facteurs contribuent à la relocalisation de l'industrie manufacturière dans le monde :
- La montée en puissance des politiques nationales conçues pour soutenir l'industrie nationale et la création d'emplois. Les gouvernements accordent la priorité aux intérêts nationaux plutôt qu'aux organisations multilatérales fondées sur des règles, telles que l'Organisation mondiale du commerce.
- Certaines régions (le Mexique, l'Asie du Sud-Est, l'Inde et l'Amérique latine) sont devenues plus compétitives avec la Chine en ce qui concerne les coûts de main-d'œuvre.
- Les entreprises cherchent à diversifier leurs réseaux mondiaux de fabrication et d'approvisionnement en se tournant vers des marchés présentant un risque géopolitique moindre, des infrastructures fiables et, dans certains cas, une proximité avec les marchés finaux.
- La pression mondiale et nationale exercée sur l'industrie pour décarboner ses opérations a conduit les entreprises à se concentrer sur les zones géographiques disposant d'approvisionnements en énergie propre, à réduire leur empreinte carbone et à accroître la durabilité globale.
L'environnement commercial plus coopératif de jadis est rapidement remplacé par un monde plus incertain caractérisé par un mélange de chaînes d'approvisionnement régionales et locales plus circonscrites. À court terme, les entreprises devraient prendre plusieurs mesures pour s'adapter :
- Renforcer la capacité de prise de décision géopolitique pour permettre aux chaînes d'approvisionnement de résister aux perturbations (en investissant dans des outils numériques, en prenant des mesures telles que la constitution de stocks tampons de produits essentiels, en présélectionnant des fournisseurs différents et en planifiant des mesures d'urgence pour les intrants à risque).
- Améliorer la capacité à réagir à la volatilité des prix et à l'inflation (en détectant plus tôt les changements de la demande, en développant des capacités de tarification dynamiques, en renforçant les relations avec les clients et la flexibilité des contrats, et en explorant de nouveaux modèles de monétisation).
- Devenir plus flexibles et adaptables en adoptant l'« innovation fractale ».
- Accroître leurs capacités en matière de risque et de cybersécurité en identifiant les failles de sécurité, et en priorisant des projets, des outils de sécurité et des approches tels qu'un indice de santé des cyberoutils.