Doug Ford mène la charge parmi les premiers ministres pour éradiquer la discrimination systémique sur le marché du travail
Un texte d'opinion publié dans le Globe and Mail soutient que Doug Ford mène la charge parmi les premiers ministres du Canada pour éradiquer la discrimination systémique sur le marché du travail. La novatrice Loi de 2023 visant à œuvrer pour les travailleurs, qui interdit d'exiger une expérience de travail au Canada pour accéder à une profession réglementée, élimine en effet des obstacles pour les immigrants qualifiés.
Plus précisément, l'Ordre des ingénieurs de l'Ontario est devenu le premier organisme de réglementation à éliminer cette exigence controversée de son processus de demande. Cela signifie que des milliers d'ingénieurs formés à l'étranger – dont beaucoup gagnent leur vie dans des emplois à bas salaire – n'auront plus besoin de preuve d'expérience canadienne lorsqu'ils feront une demande de permis d'ingénieur en Ontario.
L'importance de ce changement ne peut être surestimée, car la législation ontarienne interdit l'utilisation d'exigences discriminatoires en matière d'expérience de travail au Canada dans plus de 30 professions, y compris la comptabilité et l'architecture. En décembre 2023, une interdiction générale d'exiger une expérience de travail au Canada entrera en vigueur, à moins que des exemptions particulières ne soient accordées par la province. Les organismes de réglementation qui ne se conforment pas seront passibles d'amendes de 100 000 $. Le ministre du Travail, de l'Immigration, de la Formation et du Développement des compétences de l'Ontario estime qu'environ 300 000 emplois restent vacants dans la province chaque jour et que seulement 25 % des immigrants formés à l'étranger travaillent dans la profession qu'ils ont choisie.
L'Ontario prend également des mesures pour éliminer les obstacles artificiels à l'accès au marché du travail pour d'autres personnes marginalisées, y compris celles qui ont un casier judiciaire. Le premier ministre, toutefois, a encore du pain sur la planche s'il veut vraiment éradiquer la discrimination systémique.
Pour commencer, son gouvernement devrait prendre des mesures supplémentaires pour assouplir les restrictions imposées aux médecins formés à l'étranger, et enfin proclamer la loi sur la transparence salariale, qui vise à éliminer le sexisme dans l'embauche, la promotion et la rémunération. Bien que cette loi, adoptée par le gouvernement libéral précédent, ait reçu la sanction royale en 2018, elle n'est toujours pas en vigueur. Après les élections de 2018, M. Ford l'a reportée indéfiniment, même si une meilleure égalité des sexes pourrait ajouter jusqu'à 60 milliards de dollars au PIB de la province.
Un texte d'opinion publié dans le Globe and Mail soutient que Doug Ford mène la charge parmi les premiers ministres du Canada pour éradiquer la discrimination systémique sur le marché du travail. La novatrice Loi de 2023 visant à œuvrer pour les travailleurs, qui interdit d'exiger une expérience de travail au Canada pour accéder à une profession réglementée, élimine en effet des obstacles pour les immigrants qualifiés.
Plus précisément, l'Ordre des ingénieurs de l'Ontario est devenu le premier organisme de réglementation à éliminer cette exigence controversée de son processus de demande. Cela signifie que des milliers d'ingénieurs formés à l'étranger – dont beaucoup gagnent leur vie dans des emplois à bas salaire – n'auront plus besoin de preuve d'expérience canadienne lorsqu'ils feront une demande de permis d'ingénieur en Ontario.
L'importance de ce changement ne peut être surestimée, car la législation ontarienne interdit l'utilisation d'exigences discriminatoires en matière d'expérience de travail au Canada dans plus de 30 professions, y compris la comptabilité et l'architecture. En décembre 2023, une interdiction générale d'exiger une expérience de travail au Canada entrera en vigueur, à moins que des exemptions particulières ne soient accordées par la province. Les organismes de réglementation qui ne se conforment pas seront passibles d'amendes de 100 000 $. Le ministre du Travail, de l'Immigration, de la Formation et du Développement des compétences de l'Ontario estime qu'environ 300 000 emplois restent vacants dans la province chaque jour et que seulement 25 % des immigrants formés à l'étranger travaillent dans la profession qu'ils ont choisie.
L'Ontario prend également des mesures pour éliminer les obstacles artificiels à l'accès au marché du travail pour d'autres personnes marginalisées, y compris celles qui ont un casier judiciaire. Le premier ministre, toutefois, a encore du pain sur la planche s'il veut vraiment éradiquer la discrimination systémique.
Pour commencer, son gouvernement devrait prendre des mesures supplémentaires pour assouplir les restrictions imposées aux médecins formés à l'étranger, et enfin proclamer la loi sur la transparence salariale, qui vise à éliminer le sexisme dans l'embauche, la promotion et la rémunération. Bien que cette loi, adoptée par le gouvernement libéral précédent, ait reçu la sanction royale en 2018, elle n'est toujours pas en vigueur. Après les élections de 2018, M. Ford l'a reportée indéfiniment, même si une meilleure égalité des sexes pourrait ajouter jusqu'à 60 milliards de dollars au PIB de la province.