Des tarifs plus bas et une capacité de fret aérien accrue pourraient profiter aux expéditeurs en 2023
En janvier de cette année, SupplyChainDive notait de nouvelles tendances dans le marché du transport international de marchandises. En effet, après les sommets des prix atteints en 2021 – et la stabilisation qui a commencé à s’amorcer en 2022 –, les analystes anticipaient que des tarifs plus bas et une capacité de fret aérien accrue pourraient profiter aux expéditeurs en 2023.
La demande plus faible à laquelle feraient face les transporteurs expliquerait cette évolution, ce à quoi s’ajouterait, parallèlement, une augmentation constante de la capacité sur le marché. Dans cette dynamique, il faut noter le rôle joué par les transporteurs de fret aérien, qui ont augmenté leur capacité de fret, élargi les itinéraires et repris les opérations passagers.
Pour SupplyChainDive, la conjugaison de ces facteurs aurait conduit à un marché très concurrentiel, qui devrait offrir aux expéditeurs davantage d’options de tarification et de capacité. Les analystes notent, par exemple, que les tarifs entre la Chine et l’Amérique du Nord atteignaient 6,76 dollars le kilogramme à la fin de l’année dernière, soit une diminution d’environ 40 % en glissement annuel.
Un élément à souligner est la montée du fret aérien, que de plus en plus d’entreprises en sont venues à privilégier en 2021, lors de la pandémie, pour contourner les longs retards causés par la congestion des ports. Plus récemment, un autre article de SupplyChainDive (avril 2023), commentant cette tendance, ajoutait que des géants du transport maritime, dont MSC, CMA CGM et A.P. Moller-Maersk, avaient fait le choix de lancer ou d’étendre leurs opérations de fret aérien.
Qui plus est, dans un communiqué du 4 avril, Maersk rendait publique sa décision de lancer deux vols hebdomadaires reliant Chicago (RFD) et Hangzhou (HGH), et la Caroline du Sud (GSP) et Shenyang (SHE) en utilisant des cargos 767-300 exploités par Amerije. Enfin, tout récemment (3 avril), CMA CGM et Air France-KLM auraient officiellement lancé leur partenariat de fret aérien. Celui-ci permettrait la mise en place d’un vaste réseau de distribution et de fret pour rendre les chaînes d’approvisionnement plus intégrées et résilientes.
Il semble, cependant, que toute cette activité survient à un moment où la décongestion des océans se répercute dans une diminution de la demande de coûteux services de fret aérien. En effet, SupplyChainDive constate que les expéditeurs, après avoir enduré des taux de fret aérien exorbitants durant des années, se tournent de nouveau vers le transport maritime dans l’espoir de réduire leurs coûts de fret. De plus, l’expansion de la capacité du fret aérien, qui dépassait pour la première fois en février les niveaux de 2019, se traduit par une baisse constante des tarifs. Bref, le pouvoir d’achat semble être revenu aux mains des expéditeurs.
En janvier de cette année, SupplyChainDive notait de nouvelles tendances dans le marché du transport international de marchandises. En effet, après les sommets des prix atteints en 2021 – et la stabilisation qui a commencé à s’amorcer en 2022 –, les analystes anticipaient que des tarifs plus bas et une capacité de fret aérien accrue pourraient profiter aux expéditeurs en 2023.
La demande plus faible à laquelle feraient face les transporteurs expliquerait cette évolution, ce à quoi s’ajouterait, parallèlement, une augmentation constante de la capacité sur le marché. Dans cette dynamique, il faut noter le rôle joué par les transporteurs de fret aérien, qui ont augmenté leur capacité de fret, élargi les itinéraires et repris les opérations passagers.
Pour SupplyChainDive, la conjugaison de ces facteurs aurait conduit à un marché très concurrentiel, qui devrait offrir aux expéditeurs davantage d’options de tarification et de capacité. Les analystes notent, par exemple, que les tarifs entre la Chine et l’Amérique du Nord atteignaient 6,76 dollars le kilogramme à la fin de l’année dernière, soit une diminution d’environ 40 % en glissement annuel.
Un élément à souligner est la montée du fret aérien, que de plus en plus d’entreprises en sont venues à privilégier en 2021, lors de la pandémie, pour contourner les longs retards causés par la congestion des ports. Plus récemment, un autre article de SupplyChainDive (avril 2023), commentant cette tendance, ajoutait que des géants du transport maritime, dont MSC, CMA CGM et A.P. Moller-Maersk, avaient fait le choix de lancer ou d’étendre leurs opérations de fret aérien.
Qui plus est, dans un communiqué du 4 avril, Maersk rendait publique sa décision de lancer deux vols hebdomadaires reliant Chicago (RFD) et Hangzhou (HGH), et la Caroline du Sud (GSP) et Shenyang (SHE) en utilisant des cargos 767-300 exploités par Amerije. Enfin, tout récemment (3 avril), CMA CGM et Air France-KLM auraient officiellement lancé leur partenariat de fret aérien. Celui-ci permettrait la mise en place d’un vaste réseau de distribution et de fret pour rendre les chaînes d’approvisionnement plus intégrées et résilientes.
Il semble, cependant, que toute cette activité survient à un moment où la décongestion des océans se répercute dans une diminution de la demande de coûteux services de fret aérien. En effet, SupplyChainDive constate que les expéditeurs, après avoir enduré des taux de fret aérien exorbitants durant des années, se tournent de nouveau vers le transport maritime dans l’espoir de réduire leurs coûts de fret. De plus, l’expansion de la capacité du fret aérien, qui dépassait pour la première fois en février les niveaux de 2019, se traduit par une baisse constante des tarifs. Bref, le pouvoir d’achat semble être revenu aux mains des expéditeurs.