Des substituts prometteurs au plastique (et au cuir)
Selon une analyse de la MIT Technology Review, les plastiques pourraient bien être l’invention la plus utile du 20e siècle. Ceux-ci contribuent à la médecine, des seringues aux sacs pour perfusion intraveineuse en passant par les lentilles de lunettes. Ils font partie intégrante de l’électronique. Ils ont même contribué à réduire le poids des véhicules électriques et donc, à améliorer leur performance. Les plastiques ont réduit les coûts dans toutes les industries et sauvé des vies. Cela explique pourquoi ils sont absolument partout. En même temps, les plastiques représentent une catastrophe environnementale, climatique et de santé publique.
Des négociations sont en cours aux Nations Unies à propos d’un traité potentiel sur le plastique. Trouver des moyens de réinventer le recyclage du plastique pourrait jouer un rôle énorme dans la réduction de l’impact négatif du plastique. Une grande partie du recyclage du plastique repose aujourd’hui sur des techniques thermiques et mécaniques. Cela fonctionne bien dans certains cas, mais peut conduire à une production de qualité inférieure. C’est pourquoi les bouteilles d’eau en plastique qui sont recyclées sont rarement transformées en d’autres bouteilles d’eau.
De nouvelles approches telles que le recyclage chimique et biologique pourraient résoudre certains de ces problèmes. L’un des domaines les plus intéressants du recyclage chimique est celui à alimentation mixte, où différents plastiques pourraient être manipulés avec un seul processus. En utilisant des outils chimiques comme l’oxydation et la catalyse, ou des outils biologiques comme le génie génétique, des chimistes essaient de créer un système vraiment circulaire pour les plastiques, où les anciens matériaux créent les éléments constitutifs pour de nouveaux.
Par ailleurs, un article sur le site The Verge nous alerte sur les possibilités d’ingénierie avec un champignon particulièrement impressionnant qui pourrait être en mesure de remplacer le plastique dans de nombreux cas d’utilisation différents. Le champignon Fomes fomentarius est au centre de nouvelles recherches publiées dans la revue Science Advances. Il a la capacité remarquable de produire un large éventail de matériaux avec différentes propriétés. Il y a déjà un intérêt croissant pour les matériaux de construction, les emballages et les textiles à base de champignons. Et une équipe de chercheurs finlandais a déjà créé un prototype d’écouteurs en utilisant la structure filiforme, appelée mycélium, qui compose le champignon.
Il reste encore un long chemin à parcourir avant que les champignons ne remplacent le plastique. Ceux-ci ne peuvent pas être récoltés dans les forêts, car cela causerait trop de dommages à l’écosystème. Le mycélium devrait être produit en série pour être commercialisable. De plus, la modification de son génome serait nécessaire pour mettre en valeur certains éléments.
Enfin, un article sur le site Wired décrit comment la jeune pousse Tômtex utilise des coquilles de crevettes au lieu de la pétrochimie pour créer une nouvelle option de rechange au cuir.
Selon une analyse de la MIT Technology Review, les plastiques pourraient bien être l’invention la plus utile du 20e siècle. Ceux-ci contribuent à la médecine, des seringues aux sacs pour perfusion intraveineuse en passant par les lentilles de lunettes. Ils font partie intégrante de l’électronique. Ils ont même contribué à réduire le poids des véhicules électriques et donc, à améliorer leur performance. Les plastiques ont réduit les coûts dans toutes les industries et sauvé des vies. Cela explique pourquoi ils sont absolument partout. En même temps, les plastiques représentent une catastrophe environnementale, climatique et de santé publique.
Des négociations sont en cours aux Nations Unies à propos d’un traité potentiel sur le plastique. Trouver des moyens de réinventer le recyclage du plastique pourrait jouer un rôle énorme dans la réduction de l’impact négatif du plastique. Une grande partie du recyclage du plastique repose aujourd’hui sur des techniques thermiques et mécaniques. Cela fonctionne bien dans certains cas, mais peut conduire à une production de qualité inférieure. C’est pourquoi les bouteilles d’eau en plastique qui sont recyclées sont rarement transformées en d’autres bouteilles d’eau.
De nouvelles approches telles que le recyclage chimique et biologique pourraient résoudre certains de ces problèmes. L’un des domaines les plus intéressants du recyclage chimique est celui à alimentation mixte, où différents plastiques pourraient être manipulés avec un seul processus. En utilisant des outils chimiques comme l’oxydation et la catalyse, ou des outils biologiques comme le génie génétique, des chimistes essaient de créer un système vraiment circulaire pour les plastiques, où les anciens matériaux créent les éléments constitutifs pour de nouveaux.
Par ailleurs, un article sur le site The Verge nous alerte sur les possibilités d’ingénierie avec un champignon particulièrement impressionnant qui pourrait être en mesure de remplacer le plastique dans de nombreux cas d’utilisation différents. Le champignon Fomes fomentarius est au centre de nouvelles recherches publiées dans la revue Science Advances. Il a la capacité remarquable de produire un large éventail de matériaux avec différentes propriétés. Il y a déjà un intérêt croissant pour les matériaux de construction, les emballages et les textiles à base de champignons. Et une équipe de chercheurs finlandais a déjà créé un prototype d’écouteurs en utilisant la structure filiforme, appelée mycélium, qui compose le champignon.
Il reste encore un long chemin à parcourir avant que les champignons ne remplacent le plastique. Ceux-ci ne peuvent pas être récoltés dans les forêts, car cela causerait trop de dommages à l’écosystème. Le mycélium devrait être produit en série pour être commercialisable. De plus, la modification de son génome serait nécessaire pour mettre en valeur certains éléments.
Enfin, un article sur le site Wired décrit comment la jeune pousse Tômtex utilise des coquilles de crevettes au lieu de la pétrochimie pour créer une nouvelle option de rechange au cuir.