Des stratégies pour contrecarrer l’activisme politique qui s’oppose aux mandats environnementaux, sociaux et de gouvernance
Les engagements ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) sont de plus en plus visibles dans le milieu des affaires. Malgré cela, le Harvard Law School Forum on Corporate Governance estime qu’en 2023, les entreprises seront confrontées au défi de communiquer le bien-fondé de leurs stratégies pour contrecarrer l’intense activisme politique anti-ESG.
En effet, les détracteurs des engagements ESG affirment que ce type d’initiatives, qui portent une plus grande attention au changement climatique et à la diversité, ont pour objectif d’imposer de façon déguisée une culture d’entreprise plus libérale au détriment du rendement financier. Cette manière de voir semble avoir encouragé la proposition d’une variété de mesures anti-ESG.
Dans ce contexte d’activisme politique et malgré la poursuite des mandats ESG un peu partout dans le monde, le Harvard Law School Forum on Coporate Governance trouve pertinent d’offrir quelques conseils tactiques pour consolider une stratégie de communication ESG efficace.
- Faire un inventaire actualisé des initiatives de divulgation ESG. Il s’agit de réviser attentivement toutes les communications livrées par les entreprises dans le but d’analyser la façon dont elles décrivent leurs initiatives ESG. Il s’agit essentiellement d’évaluer la cohérence de l’entreprise dans la description de sa stratégie ESG et son articulation avec sa stratégie d’affaires.
- Évaluer les risques politiques et d’activisme anti-ESG. Apparemment, l’activisme anti-ESG cible les grandes entreprises qui sont fortement orientées vers les consommateurs et bien connues d’eux. Celles-ci ont explicité leur engagement en matière de mandats ESG ou ont pris une position politique en ce qui concerne la justice sociale. De plus, bien que la probabilité soit faible, il semble qu’une entreprise qui devrait comparaître devant le Congrès pourrait éventuellement se faire interroger sur ses activités ESG.
- Actualiser l’engagement des parties prenantes. Afin d’éviter tout doute concernant l’engagement des parties prenantes de l’entreprise – investisseurs, employés, clients, fournisseurs et régulateurs –, les entreprises doivent actualiser leur programme d’évaluation. L’objectif est de savoir si la campagne politique anti-ESG a eu un impact sur les opinions des principales parties prenantes et d’aligner les apprentissages.
- Continuer à faire progresser les bonnes pratiques de gouvernance. Dans l’acronyme ESG, la gouvernance est, dit-on, la partie la moins ciblée par l’activisme anti-ESG. Par conséquent, en prévision de futurs débats, les entreprises devraient vérifier la solidité de leurs messages concernant leurs pratiques de gouvernance de la direction et du conseil d’administration.
- Se préparer à un questionnement intense sur l’ESG. Il est à prévoir que les entreprises seront interpellées autant par les parties prenantes anti-ESG que pro-ESG, ce à quoi il faudrait ajouter des questionnements sur la stratégie ESG d’entreprise en provenance des régulateurs des États et du gouvernement fédéral.
Les engagements ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) sont de plus en plus visibles dans le milieu des affaires. Malgré cela, le Harvard Law School Forum on Corporate Governance estime qu’en 2023, les entreprises seront confrontées au défi de communiquer le bien-fondé de leurs stratégies pour contrecarrer l’intense activisme politique anti-ESG.
En effet, les détracteurs des engagements ESG affirment que ce type d’initiatives, qui portent une plus grande attention au changement climatique et à la diversité, ont pour objectif d’imposer de façon déguisée une culture d’entreprise plus libérale au détriment du rendement financier. Cette manière de voir semble avoir encouragé la proposition d’une variété de mesures anti-ESG.
Dans ce contexte d’activisme politique et malgré la poursuite des mandats ESG un peu partout dans le monde, le Harvard Law School Forum on Coporate Governance trouve pertinent d’offrir quelques conseils tactiques pour consolider une stratégie de communication ESG efficace.
- Faire un inventaire actualisé des initiatives de divulgation ESG. Il s’agit de réviser attentivement toutes les communications livrées par les entreprises dans le but d’analyser la façon dont elles décrivent leurs initiatives ESG. Il s’agit essentiellement d’évaluer la cohérence de l’entreprise dans la description de sa stratégie ESG et son articulation avec sa stratégie d’affaires.
- Évaluer les risques politiques et d’activisme anti-ESG. Apparemment, l’activisme anti-ESG cible les grandes entreprises qui sont fortement orientées vers les consommateurs et bien connues d’eux. Celles-ci ont explicité leur engagement en matière de mandats ESG ou ont pris une position politique en ce qui concerne la justice sociale. De plus, bien que la probabilité soit faible, il semble qu’une entreprise qui devrait comparaître devant le Congrès pourrait éventuellement se faire interroger sur ses activités ESG.
- Actualiser l’engagement des parties prenantes. Afin d’éviter tout doute concernant l’engagement des parties prenantes de l’entreprise – investisseurs, employés, clients, fournisseurs et régulateurs –, les entreprises doivent actualiser leur programme d’évaluation. L’objectif est de savoir si la campagne politique anti-ESG a eu un impact sur les opinions des principales parties prenantes et d’aligner les apprentissages.
- Continuer à faire progresser les bonnes pratiques de gouvernance. Dans l’acronyme ESG, la gouvernance est, dit-on, la partie la moins ciblée par l’activisme anti-ESG. Par conséquent, en prévision de futurs débats, les entreprises devraient vérifier la solidité de leurs messages concernant leurs pratiques de gouvernance de la direction et du conseil d’administration.
- Se préparer à un questionnement intense sur l’ESG. Il est à prévoir que les entreprises seront interpellées autant par les parties prenantes anti-ESG que pro-ESG, ce à quoi il faudrait ajouter des questionnements sur la stratégie ESG d’entreprise en provenance des régulateurs des États et du gouvernement fédéral.