Des politiques budgétaires holistiques pour les sociétés vieillissantes
Les sociétés vieillissantes, en particulier dans la région de l’Asie Pacifique, font face à des défis importants en matière de politiques budgétaires. En effet, ces pays vieillissent à un rythme alarmant. Par exemple, alors que la France et la Suède ont mis respectivement 115 et 85 ans pour passer d’une société vieillissante à une société âgée, la même transition prendrait de 19 à 25 ans en Chine, à Singapour, en Thaïlande et au Vietnam. Contrairement à certains maux sociaux, les changements démographiques sont prévisibles. De ce fait, un article publié par GovInsider propose aux décideurs des stratégies pour élaborer des politiques budgétaires adaptées.
Le vieillissement d’un pays coûte cher. À mesure que les gens vieillissent, leur productivité diminue. En effet, le vieillissement affecte la population active, diminuant ainsi le nombre de citoyens aptes à travailler. Dans les sociétés développées, les personnes âgées quittent le marché du travail plus tôt, car elles ont les moyens de profiter de leur retraite. Cependant, dans les sociétés moins développées, les personnes âgées travaillent plus longtemps pour éviter la pauvreté. De plus, les habitudes de consommation changent dans les sociétés vieillissantes, ce qui affecte grandement la demande en biens et services et, par ricochet, les services aux citoyens et les recettes fiscales.
D’un point de vue de politique budgétaire, il est difficile de quantifier les biens et services à produire pour une redistribution par l’entremise des impôts, car l’ampleur et le moment du changement sont difficiles à déterminer. Les décideurs politiques se retrouvent donc dans l’impasse quant à la répartition du produit intérieur brut, dont la taille future est incertaine. En outre, le vieillissement des sociétés affecte les dépenses budgétaires, certaines augmentent tandis que d’autres diminuent. Notamment, celles consacrées aux retraites augmentent ainsi que celles en santé et autres protections sociales. En revanche, on peut s’attendre à ce que les dépenses en éducation diminuent en raison de la baisse du nombre d’enfants.
Que peuvent faire les gouvernements face au fardeau budgétaire du vieillissement?
- Éviter la passivité. Il est évident que les retraites anticipées ont un impact sur le système budgétaire. Les gouvernements peuvent encourager la reconversion et le perfectionnement des personnes âgées afin de les maintenir plus longtemps sur le marché du travail.
- Implanter des politiques qui favorisent un vieillissement actif. Grâce aux technologies, il est possible de maintenir les travailleurs actifs jusqu’à un âge avancé. C’est le cas au Japon avec des avatars, des robots et l’intelligence artificielle, comme expliqué dans une de nos capsules Vecteurs passées.
- Adopter une approche holistique des politiques. Des investissements accrus dans les soins de santé, l’éducation, la protection sociale et la protection de l’environnement améliorent non seulement la qualité de vie, mais permettent également aux gens de travailler plus longtemps. Cela permettra de soutenir l’activité économique et de réduire les dépenses publiques. L’argent économisé pourrait servir à soutenir d’autres priorités de développement. Les politiques socioéconomiques doivent intégrer l’idée de synergies entre leurs objectifs, de sorte que les dépenses consacrées à un objectif politique soutiennent également d’autres objectifs.
Les sociétés vieillissantes, en particulier dans la région de l’Asie Pacifique, font face à des défis importants en matière de politiques budgétaires. En effet, ces pays vieillissent à un rythme alarmant. Par exemple, alors que la France et la Suède ont mis respectivement 115 et 85 ans pour passer d’une société vieillissante à une société âgée, la même transition prendrait de 19 à 25 ans en Chine, à Singapour, en Thaïlande et au Vietnam. Contrairement à certains maux sociaux, les changements démographiques sont prévisibles. De ce fait, un article publié par GovInsider propose aux décideurs des stratégies pour élaborer des politiques budgétaires adaptées.
Le vieillissement d’un pays coûte cher. À mesure que les gens vieillissent, leur productivité diminue. En effet, le vieillissement affecte la population active, diminuant ainsi le nombre de citoyens aptes à travailler. Dans les sociétés développées, les personnes âgées quittent le marché du travail plus tôt, car elles ont les moyens de profiter de leur retraite. Cependant, dans les sociétés moins développées, les personnes âgées travaillent plus longtemps pour éviter la pauvreté. De plus, les habitudes de consommation changent dans les sociétés vieillissantes, ce qui affecte grandement la demande en biens et services et, par ricochet, les services aux citoyens et les recettes fiscales.
D’un point de vue de politique budgétaire, il est difficile de quantifier les biens et services à produire pour une redistribution par l’entremise des impôts, car l’ampleur et le moment du changement sont difficiles à déterminer. Les décideurs politiques se retrouvent donc dans l’impasse quant à la répartition du produit intérieur brut, dont la taille future est incertaine. En outre, le vieillissement des sociétés affecte les dépenses budgétaires, certaines augmentent tandis que d’autres diminuent. Notamment, celles consacrées aux retraites augmentent ainsi que celles en santé et autres protections sociales. En revanche, on peut s’attendre à ce que les dépenses en éducation diminuent en raison de la baisse du nombre d’enfants.
Que peuvent faire les gouvernements face au fardeau budgétaire du vieillissement?
- Éviter la passivité. Il est évident que les retraites anticipées ont un impact sur le système budgétaire. Les gouvernements peuvent encourager la reconversion et le perfectionnement des personnes âgées afin de les maintenir plus longtemps sur le marché du travail.
- Implanter des politiques qui favorisent un vieillissement actif. Grâce aux technologies, il est possible de maintenir les travailleurs actifs jusqu’à un âge avancé. C’est le cas au Japon avec des avatars, des robots et l’intelligence artificielle, comme expliqué dans une de nos capsules Vecteurs passées.
- Adopter une approche holistique des politiques. Des investissements accrus dans les soins de santé, l’éducation, la protection sociale et la protection de l’environnement améliorent non seulement la qualité de vie, mais permettent également aux gens de travailler plus longtemps. Cela permettra de soutenir l’activité économique et de réduire les dépenses publiques. L’argent économisé pourrait servir à soutenir d’autres priorités de développement. Les politiques socioéconomiques doivent intégrer l’idée de synergies entre leurs objectifs, de sorte que les dépenses consacrées à un objectif politique soutiennent également d’autres objectifs.