Des plans verts coûteux, mais non préjudiciables au Canada
De nombreux gouvernements occidentaux, dont le gouvernement Trudeau, sont passés d’une approche pandémique à une « reprise économique verte », avance un article du Asian Pacific Post. Mais une étude récente des économistes Timothy Fitzgerald et Casey Mulligan publiée par le National Bureau of Economic Research (NBER) a révélé que les plans de relance verte aux États-Unis n’amélioreront pas la croissance économique, mais imposeront plutôt des coûts importants aux Américains. Les Canadiens devraient en prendre note, car leurs plans verts sont en fait plus étendus, ce qui signifie qu’ils pourraient subir des coûts encore plus élevés que leurs voisins du Sud.
L’étude examine plusieurs aspects du plan américain de relance verte, notamment les modifications aux normes d’efficacité énergétique pour tous les nouveaux véhicules, le remplacement de l’électricité produite à partir de combustibles fossiles par des sources d’énergie propres et la création d’une nouvelle capacité de production d’électricité (éolienne et solaire) pour accommoder l’augmentation des véhicules électriques (VE) découlant des lois adoptées.
Il est important de reconnaître à quel point certaines de ces initiatives sont ambitieuses – certains pourraient dire irréalistes –, notamment en ce qui concerne leur échéancier. Par exemple, l’administration Biden exige que 50 % de tous les véhicules neufs vendus d’ici 2030 (dans seulement sept ans) soient électriques, à hydrogène ou hybrides rechargeables.
Ottawa a mandaté l’élimination progressive de la production d’électricité conventionnelle au charbon et souhaite que les sources d’énergie renouvelables atteignent 90 % de la production d’électricité sans émissions d’ici 2030. Le gouvernement Trudeau a également fixé un objectif de vente exigeant que les voitures particulières, les VUS et les camions vendus au Canada en 2035 soient tous électriques. En 2021, les véhicules entièrement électriques et hybrides rechargeables ne représentaient que 5,2 % des immatriculations de voitures neuves.
L’étude du NBER évalue les coûts économiques du plan vert de Biden et conclut qu’il « nécessitera plus d’intrants pour produire les mêmes résultats, ce qui entraînera des coûts récurrents pouvant atteindre 483 milliards de dollars US par an ». En d’autres termes, l’économie américaine dépensera 483 milliards de dollars de plus qu’elle ne le fait actuellement chaque année pour le même niveau de production, ce qui signifie qu’il sera plus coûteux de produire la même quantité de biens et de services.
Ces coûts supplémentaires signifient que l’économie américaine sera moins efficace pour produire les biens et services demandés et que ces biens et services ne seront disponibles qu’à des coûts plus élevés, ce qui entraînera une baisse du niveau de vie. Selon l’étude, les plans de relance verte aux États-Unis réduiront le PIB national (corrigé de l’inflation) de 2 % à 3 %.
Par ailleurs, un nouveau rapport des Services économiques TD indique que le soutien financier que le Canada offre pour la transition vers une énergie propre est concurrentiel avec celui offert par l’administration Biden. Le rapport réfute les arguments avancés par certains chefs d’entreprise qui affirment que le Canada risque de voir s’échapper les investissements en raison de la vague de subventions et d’incitatifs pour l’énergie propre offerts par le gouvernement américain.
De nombreux gouvernements occidentaux, dont le gouvernement Trudeau, sont passés d’une approche pandémique à une « reprise économique verte », avance un article du Asian Pacific Post. Mais une étude récente des économistes Timothy Fitzgerald et Casey Mulligan publiée par le National Bureau of Economic Research (NBER) a révélé que les plans de relance verte aux États-Unis n’amélioreront pas la croissance économique, mais imposeront plutôt des coûts importants aux Américains. Les Canadiens devraient en prendre note, car leurs plans verts sont en fait plus étendus, ce qui signifie qu’ils pourraient subir des coûts encore plus élevés que leurs voisins du Sud.
L’étude examine plusieurs aspects du plan américain de relance verte, notamment les modifications aux normes d’efficacité énergétique pour tous les nouveaux véhicules, le remplacement de l’électricité produite à partir de combustibles fossiles par des sources d’énergie propres et la création d’une nouvelle capacité de production d’électricité (éolienne et solaire) pour accommoder l’augmentation des véhicules électriques (VE) découlant des lois adoptées.
Il est important de reconnaître à quel point certaines de ces initiatives sont ambitieuses – certains pourraient dire irréalistes –, notamment en ce qui concerne leur échéancier. Par exemple, l’administration Biden exige que 50 % de tous les véhicules neufs vendus d’ici 2030 (dans seulement sept ans) soient électriques, à hydrogène ou hybrides rechargeables.
Ottawa a mandaté l’élimination progressive de la production d’électricité conventionnelle au charbon et souhaite que les sources d’énergie renouvelables atteignent 90 % de la production d’électricité sans émissions d’ici 2030. Le gouvernement Trudeau a également fixé un objectif de vente exigeant que les voitures particulières, les VUS et les camions vendus au Canada en 2035 soient tous électriques. En 2021, les véhicules entièrement électriques et hybrides rechargeables ne représentaient que 5,2 % des immatriculations de voitures neuves.
L’étude du NBER évalue les coûts économiques du plan vert de Biden et conclut qu’il « nécessitera plus d’intrants pour produire les mêmes résultats, ce qui entraînera des coûts récurrents pouvant atteindre 483 milliards de dollars US par an ». En d’autres termes, l’économie américaine dépensera 483 milliards de dollars de plus qu’elle ne le fait actuellement chaque année pour le même niveau de production, ce qui signifie qu’il sera plus coûteux de produire la même quantité de biens et de services.
Ces coûts supplémentaires signifient que l’économie américaine sera moins efficace pour produire les biens et services demandés et que ces biens et services ne seront disponibles qu’à des coûts plus élevés, ce qui entraînera une baisse du niveau de vie. Selon l’étude, les plans de relance verte aux États-Unis réduiront le PIB national (corrigé de l’inflation) de 2 % à 3 %.
Par ailleurs, un nouveau rapport des Services économiques TD indique que le soutien financier que le Canada offre pour la transition vers une énergie propre est concurrentiel avec celui offert par l’administration Biden. Le rapport réfute les arguments avancés par certains chefs d’entreprise qui affirment que le Canada risque de voir s’échapper les investissements en raison de la vague de subventions et d’incitatifs pour l’énergie propre offerts par le gouvernement américain.