Des millions d’euros pour financer des programmes visant à éviter le départ des jeunes scientifiques européens
Nature souligne la mise en place d’une initiative européenne disposant d’un budget de 10 millions d’euros (10,7 millions de dollars US) pour financer des programmes gouvernementaux visant à renforcer la sécurité d’emploi et le bien-être des scientifiques en début de carrière. Il y a des chances qu’en cas de réussite, ce programme soit inclus dans Horizon Europe, le programme de financement de la recherche et de l’innovation de l’Union européenne (UE), fort d’un budget de fonctionnement équivalent à 16 milliards d’euros.
L’objectif ultime de ce programme est d’endiguer le départ généralisé des scientifiques, qui cherchent des horizons professionnels plus intéressants ailleurs. En effet, il est à noter qu’en Allemagne, 90 % des universitaires travaillent sur des contrats temporaires à court terme, tandis qu’en Italie, les salaires et les embauches dans le milieu universitaire ont subi les contrecoups des défis économiques de longue date.
Ces conditions peu alléchantes pourraient expliquer la baisse des candidatures de scientifiques débutants au cours des derniers cycles de subventions auprès du Conseil européen de la recherche, qui représente une source majeure de financement de la recherche. D’ailleurs, il semblerait que de nombreux chercheurs européens qui suivent des programmes postdoctoraux à l’étranger font le choix d’y rester en raison d’un environnement financier plus favorable à la recherche.
C’est dans ce contexte qu’en mai 2021, le Conseil de l’Union européenne a convenu de donner la priorité aux conditions de travail des jeunes scientifiques, qui sont, dit-on, confrontés à la précarité de l’emploi, à un financement insuffisant, à la discrimination et au harcèlement. En réponse à ce défi, un document de politique a été publié en septembre 2022 et présenté à la commissaire à la recherche européenne le 10 janvier dernier. Épaulé par plus de 50 organisations professionnelles et des centaines de scientifiques et de parlementaires, ce document propose une injection de fonds pour soutenir les jeunes chercheurs.
Il y est question, par exemple, du lancement, plus tard cette année, d’un observatoire des carrières dans la recherche et l’innovation pour mieux suivre la progression de carrière des scientifiques de l’UE et leurs conditions de travail. De plus, on pense à offrir de nouvelles bourses qui accorderont de l’argent directement aux universités jugées favorables aux chercheurs en début de carrière. L’objectif est que ces chercheurs puissent décrocher plus facilement un poste permanent.
Ce qui semble désormais critique est la définition appropriée des critères qui permettront d’évaluer l’admissibilité des meilleurs établissements pour l’épanouissement des jeunes scientifiques. Selon les experts, une telle évaluation tiendrait probablement compte du nombre de chercheurs en début de carrière qui travaillent déjà dans l’établissement, du degré d’autonomie dont ils disposent pour faire leurs recherches et des chances offertes par l’établissement aux scientifiques qui sont les plus susceptibles de partir ailleurs.
Nature souligne la mise en place d’une initiative européenne disposant d’un budget de 10 millions d’euros (10,7 millions de dollars US) pour financer des programmes gouvernementaux visant à renforcer la sécurité d’emploi et le bien-être des scientifiques en début de carrière. Il y a des chances qu’en cas de réussite, ce programme soit inclus dans Horizon Europe, le programme de financement de la recherche et de l’innovation de l’Union européenne (UE), fort d’un budget de fonctionnement équivalent à 16 milliards d’euros.
L’objectif ultime de ce programme est d’endiguer le départ généralisé des scientifiques, qui cherchent des horizons professionnels plus intéressants ailleurs. En effet, il est à noter qu’en Allemagne, 90 % des universitaires travaillent sur des contrats temporaires à court terme, tandis qu’en Italie, les salaires et les embauches dans le milieu universitaire ont subi les contrecoups des défis économiques de longue date.
Ces conditions peu alléchantes pourraient expliquer la baisse des candidatures de scientifiques débutants au cours des derniers cycles de subventions auprès du Conseil européen de la recherche, qui représente une source majeure de financement de la recherche. D’ailleurs, il semblerait que de nombreux chercheurs européens qui suivent des programmes postdoctoraux à l’étranger font le choix d’y rester en raison d’un environnement financier plus favorable à la recherche.
C’est dans ce contexte qu’en mai 2021, le Conseil de l’Union européenne a convenu de donner la priorité aux conditions de travail des jeunes scientifiques, qui sont, dit-on, confrontés à la précarité de l’emploi, à un financement insuffisant, à la discrimination et au harcèlement. En réponse à ce défi, un document de politique a été publié en septembre 2022 et présenté à la commissaire à la recherche européenne le 10 janvier dernier. Épaulé par plus de 50 organisations professionnelles et des centaines de scientifiques et de parlementaires, ce document propose une injection de fonds pour soutenir les jeunes chercheurs.
Il y est question, par exemple, du lancement, plus tard cette année, d’un observatoire des carrières dans la recherche et l’innovation pour mieux suivre la progression de carrière des scientifiques de l’UE et leurs conditions de travail. De plus, on pense à offrir de nouvelles bourses qui accorderont de l’argent directement aux universités jugées favorables aux chercheurs en début de carrière. L’objectif est que ces chercheurs puissent décrocher plus facilement un poste permanent.
Ce qui semble désormais critique est la définition appropriée des critères qui permettront d’évaluer l’admissibilité des meilleurs établissements pour l’épanouissement des jeunes scientifiques. Selon les experts, une telle évaluation tiendrait probablement compte du nombre de chercheurs en début de carrière qui travaillent déjà dans l’établissement, du degré d’autonomie dont ils disposent pour faire leurs recherches et des chances offertes par l’établissement aux scientifiques qui sont les plus susceptibles de partir ailleurs.