Des matières premières critiques pour la transition verte (rapport de l’OCDE)
Ce rapport de l’OCDE fournit une première évaluation complète des données sur la production, le commerce international et les restrictions à l’exportation couvrant la période 2009-2020. Il met en lumière l’impact des restrictions à l’exportation sur les matières premières essentielles pour les technologies vertes et examine les orientations possibles des travaux futurs dans ce domaine.
Fabrication et commerce
Le lithium, les éléments de terres rares, le chrome, l’arsenic, le cobalt, le titane, le sélénium et le magnésium ont enregistré les plus grandes augmentations de volume de production au cours de la dernière décennie, mais même celles-ci semblent faibles en comparaison avec les augmentations de quatre à six fois la demande prévue pour la transition verte.
La valeur du commerce mondial des matières premières essentielles a augmenté plus rapidement que celle du commerce mondial des marchandises.
Alors que les importations et les exportations de matières premières critiques sont devenues de plus en plus concentrées entre les pays, le commerce de ces matières reste généralement relativement bien diversifié.
Les dépendances critiques des pays de l’OCDE à l’égard de pays non membres en ce qui a trait aux matières premières sont concentrées entre quelques pays, la Chine, la Russie, le Brésil, l’Afrique du Sud et l’Inde représentant la moitié des exportateurs.
Restrictions à l’exportation
L’incidence mondiale des restrictions à l’exportation de matières premières critiques a plus que quintuplé au cours de la dernière décennie. Ces dernières années, environ 10 % de la valeur mondiale des exportations de matières premières critiques ont fait l’objet d’au moins une mesure de restriction des exportations.
Les preuves présentées dans ce rapport suggèrent que l’utilisation de restrictions à l’exportation est motivée par un mélange complexe de considérations économiques et non économiques.
La forte concentration des importations mondiales de déchets et débris de différents métaux et l’augmentation importante des restrictions à l’exportation de ces déchets reflètent peut-être, dans certains cas, des préoccupations environnementales, mais aussi une volonté de tirer parti du potentiel de l’économie circulaire en tant que source d’approvisionnement en certains métaux et minéraux.
Malgré l’augmentation marquée de l’utilisation des restrictions à l’exportation, le classement des produits ayant l’incidence mondiale la plus élevée de ces restrictions est resté relativement stable au cours de la dernière décennie.
La Chine, l’Inde, l’Argentine, la Russie, le Vietnam et le Kazakhstan sont les six premiers pays en matière de nombre de nouvelles restrictions à l’exportation sur la période allant de 2009 à 2020. En d’autres termes, les pays de l’OCDE ont été de plus en plus exposés à l’utilisation de restrictions à l’exportation de matières premières critiques.
Les taxes à l’exportation ont été le principal contributeur à l’augmentation des restrictions à l’exportation et sont devenues le type de restriction le plus fréquemment utilisé en 2020.
Dans l’ensemble, la recherche à ce jour suggère que les restrictions à l’exportation peuvent jouer un rôle non négligeable sur les marchés internationaux des matières premières essentielles, affectant la disponibilité et les prix de ces matières. Compte tenu de la dépendance de l’OCDE à l’égard des importations décrites dans le document cité, cette situation mérite d’être examinée de près.
Ce rapport de l’OCDE fournit une première évaluation complète des données sur la production, le commerce international et les restrictions à l’exportation couvrant la période 2009-2020. Il met en lumière l’impact des restrictions à l’exportation sur les matières premières essentielles pour les technologies vertes et examine les orientations possibles des travaux futurs dans ce domaine.
Fabrication et commerce
Le lithium, les éléments de terres rares, le chrome, l’arsenic, le cobalt, le titane, le sélénium et le magnésium ont enregistré les plus grandes augmentations de volume de production au cours de la dernière décennie, mais même celles-ci semblent faibles en comparaison avec les augmentations de quatre à six fois la demande prévue pour la transition verte.
La valeur du commerce mondial des matières premières essentielles a augmenté plus rapidement que celle du commerce mondial des marchandises.
Alors que les importations et les exportations de matières premières critiques sont devenues de plus en plus concentrées entre les pays, le commerce de ces matières reste généralement relativement bien diversifié.
Les dépendances critiques des pays de l’OCDE à l’égard de pays non membres en ce qui a trait aux matières premières sont concentrées entre quelques pays, la Chine, la Russie, le Brésil, l’Afrique du Sud et l’Inde représentant la moitié des exportateurs.
Restrictions à l’exportation
L’incidence mondiale des restrictions à l’exportation de matières premières critiques a plus que quintuplé au cours de la dernière décennie. Ces dernières années, environ 10 % de la valeur mondiale des exportations de matières premières critiques ont fait l’objet d’au moins une mesure de restriction des exportations.
Les preuves présentées dans ce rapport suggèrent que l’utilisation de restrictions à l’exportation est motivée par un mélange complexe de considérations économiques et non économiques.
La forte concentration des importations mondiales de déchets et débris de différents métaux et l’augmentation importante des restrictions à l’exportation de ces déchets reflètent peut-être, dans certains cas, des préoccupations environnementales, mais aussi une volonté de tirer parti du potentiel de l’économie circulaire en tant que source d’approvisionnement en certains métaux et minéraux.
Malgré l’augmentation marquée de l’utilisation des restrictions à l’exportation, le classement des produits ayant l’incidence mondiale la plus élevée de ces restrictions est resté relativement stable au cours de la dernière décennie.
La Chine, l’Inde, l’Argentine, la Russie, le Vietnam et le Kazakhstan sont les six premiers pays en matière de nombre de nouvelles restrictions à l’exportation sur la période allant de 2009 à 2020. En d’autres termes, les pays de l’OCDE ont été de plus en plus exposés à l’utilisation de restrictions à l’exportation de matières premières critiques.
Les taxes à l’exportation ont été le principal contributeur à l’augmentation des restrictions à l’exportation et sont devenues le type de restriction le plus fréquemment utilisé en 2020.
Dans l’ensemble, la recherche à ce jour suggère que les restrictions à l’exportation peuvent jouer un rôle non négligeable sur les marchés internationaux des matières premières essentielles, affectant la disponibilité et les prix de ces matières. Compte tenu de la dépendance de l’OCDE à l’égard des importations décrites dans le document cité, cette situation mérite d’être examinée de près.