Des leçons pour améliorer la traçabilité des chaînes d’approvisionnement dans l’industrie de la mode
Un article de Vogue note qu’à l’instar de bien d’autres industries, celle de la mode est confrontée à la gestion de chaînes d’approvisionnement qui sont devenues très complexes.
Cependant, la principale différence avec les autres industries est le manque de réglementation concernant la traçabilité. Cela ferait en sorte que les entreprises seraient peu incitées à investir dans l’infrastructure qui leur permettrait de collecter des données sur leurs chaînes d’approvisionnement. Par conséquent, il est difficile de suivre le cycle de vie des produits.
Cela contraste avec les réglementations de traçabilité plus strictes que l’on trouve depuis longtemps dans d’autres secteurs comme ceux de l’alimentation et de l’automobile, où la sécurité des consommateurs et l’efficacité sont incontournables.
Dans ce contexte, l’article examine les pratiques de traçabilité mises en place par les secteurs suivants :
- L’alimentation
Dans ce secteur, la traçabilité est très forte en raison des risques éventuels pour la sécurité des consommateurs. Ce souci est donc présent dans la recherche et dans toutes les phases de conception d’un nouveau produit. La sécurité explique aussi l’intégration verticale des chaînes d’approvisionnement alimentaire, où les producteurs entretiennent des relations très étroites avec tous leurs clients. Conséquemment, l’article signale qu’une plus forte intégration verticale peut rendre la traçabilité beaucoup plus facile dans l’industrie de la mode. Apparemment, certaines marques de luxe comme Prada et LVMH ont commencé à investir dans leurs fournisseurs, ce qui s’est répercuté dans un meilleur contrôle, une plus grande rentabilité et une mise sur le marché plus rapide. - La construction d’automobiles
Il s’agit d’une des industries les plus réglementées, où l’on trouve les normes de sécurité les plus strictes. Puisque le rappel de véhicules pour, par exemple, changer une pièce jugée défectueuse est un processus très coûteux, l’industrie a dû développer des systèmes de traçabilité très sophistiqués. En effet, à l’aide d’un logiciel et des étiquettes d’identification numériques, il est possible pour les constructeurs de remonter jusqu’au fournisseur d’origine. De plus, en utilisant le GPS ou l’identification par radiofréquence (RFID) pour tracer les composants, les constructeurs peuvent avoir une visibilité en temps réel de leurs chaînes d’approvisionnement. - La beauté et le bien-être
À l’instar du secteur de la mode, on trouve dans ce secteur des chaînes d’approvisionnement complexes et fragmentées avec de nombreux fournisseurs différents. De plus, il existe également des risques associés à l’approvisionnement en matières premières. Pour surmonter ces défis, l’article souligne la mise en place d’une coalition intersectorielle, la Traceability Alliance for Sustainable Cosmetics, dont les membres utilisent une plateforme unique, Transparency-One. L’objectif est de faciliter pour les fournisseurs le partage de données et de garantir leur analyse de manière commune. Il est prévu qu’à mesure que de plus en plus de fournisseurs se joindront à ce réseau, l’industrie de la beauté obtiendra une image plus claire de ses chaînes d’approvisionnement.
Un article de Vogue note qu’à l’instar de bien d’autres industries, celle de la mode est confrontée à la gestion de chaînes d’approvisionnement qui sont devenues très complexes.
Cependant, la principale différence avec les autres industries est le manque de réglementation concernant la traçabilité. Cela ferait en sorte que les entreprises seraient peu incitées à investir dans l’infrastructure qui leur permettrait de collecter des données sur leurs chaînes d’approvisionnement. Par conséquent, il est difficile de suivre le cycle de vie des produits.
Cela contraste avec les réglementations de traçabilité plus strictes que l’on trouve depuis longtemps dans d’autres secteurs comme ceux de l’alimentation et de l’automobile, où la sécurité des consommateurs et l’efficacité sont incontournables.
Dans ce contexte, l’article examine les pratiques de traçabilité mises en place par les secteurs suivants :
- L’alimentation
Dans ce secteur, la traçabilité est très forte en raison des risques éventuels pour la sécurité des consommateurs. Ce souci est donc présent dans la recherche et dans toutes les phases de conception d’un nouveau produit. La sécurité explique aussi l’intégration verticale des chaînes d’approvisionnement alimentaire, où les producteurs entretiennent des relations très étroites avec tous leurs clients. Conséquemment, l’article signale qu’une plus forte intégration verticale peut rendre la traçabilité beaucoup plus facile dans l’industrie de la mode. Apparemment, certaines marques de luxe comme Prada et LVMH ont commencé à investir dans leurs fournisseurs, ce qui s’est répercuté dans un meilleur contrôle, une plus grande rentabilité et une mise sur le marché plus rapide. - La construction d’automobiles
Il s’agit d’une des industries les plus réglementées, où l’on trouve les normes de sécurité les plus strictes. Puisque le rappel de véhicules pour, par exemple, changer une pièce jugée défectueuse est un processus très coûteux, l’industrie a dû développer des systèmes de traçabilité très sophistiqués. En effet, à l’aide d’un logiciel et des étiquettes d’identification numériques, il est possible pour les constructeurs de remonter jusqu’au fournisseur d’origine. De plus, en utilisant le GPS ou l’identification par radiofréquence (RFID) pour tracer les composants, les constructeurs peuvent avoir une visibilité en temps réel de leurs chaînes d’approvisionnement. - La beauté et le bien-être
À l’instar du secteur de la mode, on trouve dans ce secteur des chaînes d’approvisionnement complexes et fragmentées avec de nombreux fournisseurs différents. De plus, il existe également des risques associés à l’approvisionnement en matières premières. Pour surmonter ces défis, l’article souligne la mise en place d’une coalition intersectorielle, la Traceability Alliance for Sustainable Cosmetics, dont les membres utilisent une plateforme unique, Transparency-One. L’objectif est de faciliter pour les fournisseurs le partage de données et de garantir leur analyse de manière commune. Il est prévu qu’à mesure que de plus en plus de fournisseurs se joindront à ce réseau, l’industrie de la beauté obtiendra une image plus claire de ses chaînes d’approvisionnement.