Des initiatives pour résoudre le déficit de compétences numériques
Selon les informations affichées sur le site Web du Centre des compétences futures, depuis plus de 20 ans, l’industrie dénonce, un peu partout dans le monde, le « déficit de compétences numériques », un phénomène qui se serait accéléré à cause des contraintes créées par la COVID-19.
Apparemment, 80 % des entreprises affirment avoir besoin de plus de travailleurs ayant des compétences numériques, mais les deux tiers ont du mal à trouver et à embaucher le talent approprié, selon les données de KPMG. Qui plus est, 79 % des chefs de direction canadiens affirment que la pandémie a changé leur façon de travailler et qu’il faut plus de personnel ayant des compétences en technologies de l’information.
À la lumière de ces profondes transformations, il est pertinent d’examiner la portée de certaines initiatives gouvernementales dont l’objectif est d’accélérer la transformation numérique. Par exemple, le ministère des Affaires étrangères et du Commerce de l’Australie a mis en œuvre son Digital Business Plan, qui investit 796,5 millions de dollars dans les infrastructures et les compétences numériques essentielles, les cadres réglementaires, le soutien et les capacités des PME et l’engagement numérique des entreprises avec le gouvernement.
En ce qui concerne les compétences numériques, un article de LinkedIn (2022) ajoute que le gouvernement australien s’engage à investir :
- 10,7 millions de dollars pour le Digital Skills Cadetship Trial afin d’offrir des possibilités d’apprentissage en milieu de travail pour les emplois numériques recherchés;
- 43,8 millions de dollars pour l’expansion du Cyber Security Skills Partnership Innovation Fund afin de financer des projets innovants supplémentaires pour améliorer rapidement la quantité de professionnels de la cybersécurité en Australie et leur qualité;
- 24,7 millions de dollars sur six ans pour le Next Generation Artificial Intelligence Graduates Program afin d’attirer et de former des spécialistes locaux de l’intelligence artificielle (IA) prêts à l’emploi grâce à des bourses nationales compétitives.
De son côté, dans le cadre de sa stratégie numérique, le gouvernement du Royaume-Unidéclare :
- Avoir financé déjà 1 000 doctorats en IA et 1 000 bourses pour des cours de conversion en IA et en science des données;
- Avoir travaillé à l’établissement de partenariats pour les compétences numériques en cours de déploiement dans toute l’Angleterre;
- Avoir mis en place le nouveau Digital Skills Council, qui rassemble les entreprises et le gouvernement pour s’assurer que les compétences numériques se sont améliorées.
Aux Pays-Bas, on trouve le Plan d’action pour les emplois verts et numériques, publié en 2023. Celui-ci contient des mesures pour remédier à la tension du marché du travail dans les secteurs où les emplois sont importants pour le climat et la transition numérique, à savoir :
- Augmenter les admissions dans l’enseignement scientifique et technologique;
- Maintenir et augmenter l’admission sur le marché du travail de travailleurs possédant des compétences en sciences, technologies, ingénierie et mathématiques;
- Améliorer la productivité du travail;
- Renforcer la gouvernance et lutter contre la fragmentation.
Selon les informations affichées sur le site Web du Centre des compétences futures, depuis plus de 20 ans, l’industrie dénonce, un peu partout dans le monde, le « déficit de compétences numériques », un phénomène qui se serait accéléré à cause des contraintes créées par la COVID-19.
Apparemment, 80 % des entreprises affirment avoir besoin de plus de travailleurs ayant des compétences numériques, mais les deux tiers ont du mal à trouver et à embaucher le talent approprié, selon les données de KPMG. Qui plus est, 79 % des chefs de direction canadiens affirment que la pandémie a changé leur façon de travailler et qu’il faut plus de personnel ayant des compétences en technologies de l’information.
À la lumière de ces profondes transformations, il est pertinent d’examiner la portée de certaines initiatives gouvernementales dont l’objectif est d’accélérer la transformation numérique. Par exemple, le ministère des Affaires étrangères et du Commerce de l’Australie a mis en œuvre son Digital Business Plan, qui investit 796,5 millions de dollars dans les infrastructures et les compétences numériques essentielles, les cadres réglementaires, le soutien et les capacités des PME et l’engagement numérique des entreprises avec le gouvernement.
En ce qui concerne les compétences numériques, un article de LinkedIn (2022) ajoute que le gouvernement australien s’engage à investir :
- 10,7 millions de dollars pour le Digital Skills Cadetship Trial afin d’offrir des possibilités d’apprentissage en milieu de travail pour les emplois numériques recherchés;
- 43,8 millions de dollars pour l’expansion du Cyber Security Skills Partnership Innovation Fund afin de financer des projets innovants supplémentaires pour améliorer rapidement la quantité de professionnels de la cybersécurité en Australie et leur qualité;
- 24,7 millions de dollars sur six ans pour le Next Generation Artificial Intelligence Graduates Program afin d’attirer et de former des spécialistes locaux de l’intelligence artificielle (IA) prêts à l’emploi grâce à des bourses nationales compétitives.
De son côté, dans le cadre de sa stratégie numérique, le gouvernement du Royaume-Unidéclare :
- Avoir financé déjà 1 000 doctorats en IA et 1 000 bourses pour des cours de conversion en IA et en science des données;
- Avoir travaillé à l’établissement de partenariats pour les compétences numériques en cours de déploiement dans toute l’Angleterre;
- Avoir mis en place le nouveau Digital Skills Council, qui rassemble les entreprises et le gouvernement pour s’assurer que les compétences numériques se sont améliorées.
Aux Pays-Bas, on trouve le Plan d’action pour les emplois verts et numériques, publié en 2023. Celui-ci contient des mesures pour remédier à la tension du marché du travail dans les secteurs où les emplois sont importants pour le climat et la transition numérique, à savoir :
- Augmenter les admissions dans l’enseignement scientifique et technologique;
- Maintenir et augmenter l’admission sur le marché du travail de travailleurs possédant des compétences en sciences, technologies, ingénierie et mathématiques;
- Améliorer la productivité du travail;
- Renforcer la gouvernance et lutter contre la fragmentation.