Des initiatives pour attirer des travailleurs dans l’industrie de la fabrication, frappée de plein fouet par la pénurie de main-d’œuvre
ManufactureDive attire notre attention sur la sévérité de la pénurie de main-d’œuvre dans l’industrie manufacturière aux États-Unis, où il y avait au mois de septembre, selon les données fédérales, plus de 800 000 postes non pourvus. Selon une enquête de la National Association of Manufacturers (NAM), le défi d’attirer et de retenir une main-d’œuvre de qualité est l’un des plus grands problèmes du secteur. En fait, le nombre de postes non pourvus pourrait atteindre 2,1 millions d’ici 2030 si rien n’est fait pour améliorer la situation.
D’ailleurs, une étude de Deloitte effectuée auprès de 100 dirigeants de l’industrie a révélé que pour plus de 70 % d’entre eux, la tâche de trouver et conserver les employés hautement performants était un défi majeur dans la gestion de la main-d’œuvre de production, et que la fidélisation des travailleurs était une priorité stratégique pour l’année 2023. Il est à noter que, selon les spécialistes, le plus grand défi pour les industriels est de pourvoir des postes de production au niveau débutant, ce qui comprend les assembleurs et fabricants et assistants de production. Selon la NAM, ces contraintes freinent la capacité des industries à se développer et à rester productives.
Il n’est donc pas surprenant que de nombreuses entreprises fassent le choix d’améliorer les salaires et d’augmenter la flexibilité pour pourvoir les postes vacants. Selon les données de la NAM, on prévoit que les salaires des employés augmenteront de 3,5 % au cours des 12 prochains mois. De plus, Deloitte ajoute que cette évolution des salaires ne fera que s’accélérer à un moment où les fabricants se font concurrence entre eux et rivalisent avec les entreprises d’autres secteurs pour attirer des employés ayant le même profil, par exemple, pour l’entreposage et pour la vente au détail.
Les spécialistes notent cependant qu’un meilleur salaire ne sera pas suffisant à lui seul pour résoudre la pénurie de travailleurs. Dans un environnement très compétitif, la proposition de valeur des fabricants doit dépasser la dimension salariale et plutôt s’attaquer aux mauvaises perceptions qui, paraît-il, entourent cette industrie. Autrement dit, il faudrait montrer que la fabrication ne doit plus être associée aux usines sombres, sales et dangereuses, mais plutôt à des centres de haute technologie qui sont propres, innovants et plus diversifiés.
Dans cet ordre d’idées, les programmes de perfectionnement et de reconversion proposés par les entreprises pour rendre plus attirante une carrière dans la fabrication sont des initiatives à souligner. Le Manufacturing Institute estime que les fabricants ont dépensé au moins 26,2 milliards de dollars en 2019 pour offrir des programmes de formation internes et externes à leurs travailleurs.
ManufactureDive attire notre attention sur la sévérité de la pénurie de main-d’œuvre dans l’industrie manufacturière aux États-Unis, où il y avait au mois de septembre, selon les données fédérales, plus de 800 000 postes non pourvus. Selon une enquête de la National Association of Manufacturers (NAM), le défi d’attirer et de retenir une main-d’œuvre de qualité est l’un des plus grands problèmes du secteur. En fait, le nombre de postes non pourvus pourrait atteindre 2,1 millions d’ici 2030 si rien n’est fait pour améliorer la situation.
D’ailleurs, une étude de Deloitte effectuée auprès de 100 dirigeants de l’industrie a révélé que pour plus de 70 % d’entre eux, la tâche de trouver et conserver les employés hautement performants était un défi majeur dans la gestion de la main-d’œuvre de production, et que la fidélisation des travailleurs était une priorité stratégique pour l’année 2023. Il est à noter que, selon les spécialistes, le plus grand défi pour les industriels est de pourvoir des postes de production au niveau débutant, ce qui comprend les assembleurs et fabricants et assistants de production. Selon la NAM, ces contraintes freinent la capacité des industries à se développer et à rester productives.
Il n’est donc pas surprenant que de nombreuses entreprises fassent le choix d’améliorer les salaires et d’augmenter la flexibilité pour pourvoir les postes vacants. Selon les données de la NAM, on prévoit que les salaires des employés augmenteront de 3,5 % au cours des 12 prochains mois. De plus, Deloitte ajoute que cette évolution des salaires ne fera que s’accélérer à un moment où les fabricants se font concurrence entre eux et rivalisent avec les entreprises d’autres secteurs pour attirer des employés ayant le même profil, par exemple, pour l’entreposage et pour la vente au détail.
Les spécialistes notent cependant qu’un meilleur salaire ne sera pas suffisant à lui seul pour résoudre la pénurie de travailleurs. Dans un environnement très compétitif, la proposition de valeur des fabricants doit dépasser la dimension salariale et plutôt s’attaquer aux mauvaises perceptions qui, paraît-il, entourent cette industrie. Autrement dit, il faudrait montrer que la fabrication ne doit plus être associée aux usines sombres, sales et dangereuses, mais plutôt à des centres de haute technologie qui sont propres, innovants et plus diversifiés.
Dans cet ordre d’idées, les programmes de perfectionnement et de reconversion proposés par les entreprises pour rendre plus attirante une carrière dans la fabrication sont des initiatives à souligner. Le Manufacturing Institute estime que les fabricants ont dépensé au moins 26,2 milliards de dollars en 2019 pour offrir des programmes de formation internes et externes à leurs travailleurs.