Des équipes de scientifiques ont réussi la toute première intrication quantique hors laboratoire
Un article de Nature signale que trois groupes de recherche distincts – basés aux États-Unis, en Chine et aux Pays-Bas – ont mené l’expérience d’intrication quantique la plus avancée à ce jour sur des fibres optiques dans trois villes réelles.
En effet, chacune des trois équipes de recherche a pu connecter des parties d’un réseau en utilisant des photons dans la partie infrarouge du spectre des fibres optiques. Les expériences des équipes de recherche représenteraient, dit-on, un jalon majeur vers la mise en place de l’Internet quantique, un réseau qui pourrait permettre l’échange d’informations codées dans des états quantiques. Selon les scientifiques, il s’agit d’un exploit.
Le phénomène d’intrication quantique, par lequel deux objets ou plus sont liés de manière à contenir les mêmes informations, même s’ils sont éloignés les uns des autres, pourrait avoir des applications révolutionnaires. Nature explique que l’Internet quantique permettrait de concevoir des clés cryptographiques presque indéchiffrables pour protéger les informations sensibles des utilisateurs. Cependant, on note que la pleine exploitation de l’intrication pourrait offrir bien d’autres applications.
Apparemment, il serait également possible de mettre en réseau des ordinateurs quantiques ou de mener certaines expériences scientifiques très sophistiquées, par exemple, la mise en place de réseaux de télescopes optiques ayant la résolution d’une seule parabole sur des centaines de kilomètres de large.
Nature note que même si la faisabilité technique de l’Internet quantique a été démontrée graduellement en laboratoire au cours de la dernière décennie, la transition vers l’environnement urbain représente un défi majeur. Ronald Hanson, le physicien responsable de l’expérience néerlandaise, signale que l’information quantique est fragile et ne peut pas être copiée. Elle est souvent transportée par des photons individuels, plutôt que par des impulsions laser qui peuvent être détectées puis amplifiées et réémises.
Cela fait en sorte que les photons intriqués ne peuvent parcourir que quelques dizaines de kilomètres avant d’être dégradés par toute sorte de facteurs tels que les changements de température tout au long de la journée, et même par le vent, s’ils sont au-dessus du sol. C’est pourquoi, selon les scientifiques, générer de l’intrication quantique dans une ville réelle est un gros problème.
Selon Pan Jian-Wei, le responsable de l’expérience chinoise, au rythme actuel des progrès, son équipe devrait être capable d’ici la fin de la décennie d’établir une intrication quantique sur 1 000 kilomètres de fibres optiques à l’aide d’une dizaine de nœuds intermédiaires. De son côté, Ronald Hanson célèbre cette réalisation, même si cela ne veut pas encore dire qu’on est à l’étape de la commercialisation.
Un article de Nature signale que trois groupes de recherche distincts – basés aux États-Unis, en Chine et aux Pays-Bas – ont mené l’expérience d’intrication quantique la plus avancée à ce jour sur des fibres optiques dans trois villes réelles.
En effet, chacune des trois équipes de recherche a pu connecter des parties d’un réseau en utilisant des photons dans la partie infrarouge du spectre des fibres optiques. Les expériences des équipes de recherche représenteraient, dit-on, un jalon majeur vers la mise en place de l’Internet quantique, un réseau qui pourrait permettre l’échange d’informations codées dans des états quantiques. Selon les scientifiques, il s’agit d’un exploit.
Le phénomène d’intrication quantique, par lequel deux objets ou plus sont liés de manière à contenir les mêmes informations, même s’ils sont éloignés les uns des autres, pourrait avoir des applications révolutionnaires. Nature explique que l’Internet quantique permettrait de concevoir des clés cryptographiques presque indéchiffrables pour protéger les informations sensibles des utilisateurs. Cependant, on note que la pleine exploitation de l’intrication pourrait offrir bien d’autres applications.
Apparemment, il serait également possible de mettre en réseau des ordinateurs quantiques ou de mener certaines expériences scientifiques très sophistiquées, par exemple, la mise en place de réseaux de télescopes optiques ayant la résolution d’une seule parabole sur des centaines de kilomètres de large.
Nature note que même si la faisabilité technique de l’Internet quantique a été démontrée graduellement en laboratoire au cours de la dernière décennie, la transition vers l’environnement urbain représente un défi majeur. Ronald Hanson, le physicien responsable de l’expérience néerlandaise, signale que l’information quantique est fragile et ne peut pas être copiée. Elle est souvent transportée par des photons individuels, plutôt que par des impulsions laser qui peuvent être détectées puis amplifiées et réémises.
Cela fait en sorte que les photons intriqués ne peuvent parcourir que quelques dizaines de kilomètres avant d’être dégradés par toute sorte de facteurs tels que les changements de température tout au long de la journée, et même par le vent, s’ils sont au-dessus du sol. C’est pourquoi, selon les scientifiques, générer de l’intrication quantique dans une ville réelle est un gros problème.
Selon Pan Jian-Wei, le responsable de l’expérience chinoise, au rythme actuel des progrès, son équipe devrait être capable d’ici la fin de la décennie d’établir une intrication quantique sur 1 000 kilomètres de fibres optiques à l’aide d’une dizaine de nœuds intermédiaires. De son côté, Ronald Hanson célèbre cette réalisation, même si cela ne veut pas encore dire qu’on est à l’étape de la commercialisation.