Début de la phase 5 des pôles de compétitivité français
Selon le document « Les pôles de compétitivité : état des lieux à la fin de la phase 4 » du ministère français de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, les pôles ont permis de développer les collaborations innovantes entre leurs adhérents, à savoir des entreprises et des centres de recherche et de formation qui partagent un type d’activité ou ont des centres d’intérêts communs. Ils accompagnent aussi leurs membres dans la recherche de financement public national ou européen pour leurs projets de R-D et dans la recherche de partenaires à l’étranger.
Les objectifs de la politique des pôles ont progressivement été redéfinis à chacune des quatre phases qui se sont succédé depuis 2005. Initialement centrés sur un territoire bien défini, les pôles ont élargi leur champ d’action aux entreprises d’autres régions et leur nombre a été fortement réduit, étant passé de 71 en 2012 à 54 en 2021.
Pour dresser le bilan des pôles à la fin de la phase 4, trois types de travaux ont été réalisés. Une enquête adressée aux membres des pôles montre que le dispositif semble avoir globalement répondu à leurs attentes; ceux-ci souhaitent d’abord renforcer les actions de base des pôles, la mise en réseau et l’aide à la recherche de financement public.
Un recensement des adhérents de chaque pôle a été réalisé en 2021 et indique que la participation des entreprises aux pôles continue de progresser, mais ralentit, car le recrutement de nouveaux membres est moins dynamique. Enfin, une évaluation réalisée au cours de la période 2013-2019 montre que l’adhésion des PME aux pôles s’accompagnerait d’une augmentation de leurs dépenses de R-D trois fois plus élevée que les aides reçues pour les financer. Elle montre aussi des effets positifs de l’adhésion sur l’activité et l’emploi. Ces effets, nettement plus forts que ce qui peut être observé pour la majorité des autres politiques d’innovation évaluées, justifient la prolongation du financement public de l’action des pôles.
Afin de favoriser le développement des actions des pôles au service de l’innovation et des PME, l’État a fixé trois grands objectifs pour la cinquième phase du programme :
- Favoriser les connexions et les collaborations entre les acteurs des écosystèmes économiques et industriels régionaux, en lien avec les priorités régionales;
- Soutenir les PME françaises en élargissant leurs marchés et leurs réseaux de contacts à travers les actions menées par les pôles au niveau européen;
- Accompagner les entreprises innovantes dans leur transition vers une économie plus écologique et numérique, tout en renforçant la souveraineté économique. Les pôles joueront un rôle clé dans la mise en œuvre du « Plan France 2030 » et des politiques régionales d’innovation.
Au total, 55 pôles de compétitivité ont été labellisés pour cette phase, certains pour une durée de deux ans et d’autres pour une durée de quatre ans, avec la possibilité d’une prolongation sous certaines conditions.
Selon le document « Les pôles de compétitivité : état des lieux à la fin de la phase 4 » du ministère français de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, les pôles ont permis de développer les collaborations innovantes entre leurs adhérents, à savoir des entreprises et des centres de recherche et de formation qui partagent un type d’activité ou ont des centres d’intérêts communs. Ils accompagnent aussi leurs membres dans la recherche de financement public national ou européen pour leurs projets de R-D et dans la recherche de partenaires à l’étranger.
Les objectifs de la politique des pôles ont progressivement été redéfinis à chacune des quatre phases qui se sont succédé depuis 2005. Initialement centrés sur un territoire bien défini, les pôles ont élargi leur champ d’action aux entreprises d’autres régions et leur nombre a été fortement réduit, étant passé de 71 en 2012 à 54 en 2021.
Pour dresser le bilan des pôles à la fin de la phase 4, trois types de travaux ont été réalisés. Une enquête adressée aux membres des pôles montre que le dispositif semble avoir globalement répondu à leurs attentes; ceux-ci souhaitent d’abord renforcer les actions de base des pôles, la mise en réseau et l’aide à la recherche de financement public.
Un recensement des adhérents de chaque pôle a été réalisé en 2021 et indique que la participation des entreprises aux pôles continue de progresser, mais ralentit, car le recrutement de nouveaux membres est moins dynamique. Enfin, une évaluation réalisée au cours de la période 2013-2019 montre que l’adhésion des PME aux pôles s’accompagnerait d’une augmentation de leurs dépenses de R-D trois fois plus élevée que les aides reçues pour les financer. Elle montre aussi des effets positifs de l’adhésion sur l’activité et l’emploi. Ces effets, nettement plus forts que ce qui peut être observé pour la majorité des autres politiques d’innovation évaluées, justifient la prolongation du financement public de l’action des pôles.
Afin de favoriser le développement des actions des pôles au service de l’innovation et des PME, l’État a fixé trois grands objectifs pour la cinquième phase du programme :
- Favoriser les connexions et les collaborations entre les acteurs des écosystèmes économiques et industriels régionaux, en lien avec les priorités régionales;
- Soutenir les PME françaises en élargissant leurs marchés et leurs réseaux de contacts à travers les actions menées par les pôles au niveau européen;
- Accompagner les entreprises innovantes dans leur transition vers une économie plus écologique et numérique, tout en renforçant la souveraineté économique. Les pôles joueront un rôle clé dans la mise en œuvre du « Plan France 2030 » et des politiques régionales d’innovation.
Au total, 55 pôles de compétitivité ont été labellisés pour cette phase, certains pour une durée de deux ans et d’autres pour une durée de quatre ans, avec la possibilité d’une prolongation sous certaines conditions.