De nouvelles pratiques pour augmenter l’efficacité des conseils d’administration
Un article du Harvard Law School Forum on Corporate Governance met en relief les défis sans précédent auxquels sont confrontés actuellement les conseils d’administration. Ils doivent tenir compte désormais d’une réglementation accrue, de concepts de plus en plus vastes, de la surveillance des risques, d’un environnement d’affaires très complexe, ainsi que de facteurs géopolitiques et de dynamiques sociales en pleine évolution.
À cela s’ajoute la gestion de nouvelles thématiques émergentes, comme la diversité, l’équité, l’inclusion et le développement durable, qui aujourd’hui relèvent pleinement de la compétence du conseil d’administration. Enfin, le raccourcissement des cycles d’actualité et la pression des médias sociaux obligent les dirigeants d’entreprises à être toujours à l’affût pour réagir efficacement et en temps réel aux évolutions. L’article suggère donc de porter attention aux éléments suivants :
- La logistique des réunions du conseil d’administration : L’allègement de la gestion documentaire et la production de résumés analytiques permettraient aux administrateurs de se concentrer sur les éléments les plus importants. De même, la virtualisation de réunions non stratégiques ou qui ont un caractère routinier permettrait d’atténuer la surcharge de travail. Ensuite, la reconfiguration des ordres du jour des réunions permettrait d’accorder plus de temps aux sujets véritablement stratégiques. Enfin, l’utilisation stratégique des événements sociaux du conseil d’administration pourrait contribuer aux efforts de mentorat individuel des administrateurs.
- Le travail des comités : Puisqu’une large partie du travail du conseil d’administration est souvent accomplie par des comités, il faut veiller à ce qu’il n’y ait pas de chevauchement des efforts entre ceux-ci. C’est le cas, par exemple, pour l’examen du budget, où il peut y avoir une duplication d’efforts du fait qu’il pourrait être réalisé par plusieurs comités (finances, rémunération et administration).
- Les comités supplémentaires au sein du conseil d’administration : Il faudrait prévoir la mise en place de comités supplémentaires afin d’alléger la charge de travail des comités permanents du conseil d’administration. Cela dit, le manque d’administrateurs ayant les compétences requises peut entraver la mise en place des susdits comités.
- Le mentorat : La mise en place d’un programme de mentorat, qu’il soit formel ou informel, permettrait d’accélérer l’intégration d’un nouvel administrateur à la dynamique du conseil d’administration. En lui associant un administrateur expérimenté, la nouvelle recrue pourrait se familiariser rapidement avec les problèmes les plus urgents et rendre les réunions plus productives.
- Les ressources du conseil d’administration : Afin d’optimiser la prise de décisions, il faudrait mieux profiter des compétences spécialisées de certains administrateurs dans des domaines aussi stratégiques que le climat, la technologie et la cybersécurité. Cela n’exclut pas le recours à l’avis de conseillers et d’experts externes qui peuvent faciliter la prise de décision au sujet de thématiques émergentes.
- L’engagement des administrateurs : L’efficacité d’un conseil d’administration dépend de la disponibilité et de l’engagement de ses administrateurs. C’est pourquoi il semble pertinent d’évaluer le temps consacré par chaque administrateur afin que le comité de nomination et de gouvernance puisse savoir si cette personne a la capacité de siéger efficacement au conseil ou au comité en question à un moment donné.
Liens :
- McKinsey : Actions the best CEOs are taking in 2023
- The Upwork Research Institute : From burnout to balance: AI-enhanced work models
- The Upwork Research Institute : Unveiling the work innovator’s blueprint for success
Un article du Harvard Law School Forum on Corporate Governance met en relief les défis sans précédent auxquels sont confrontés actuellement les conseils d’administration. Ils doivent tenir compte désormais d’une réglementation accrue, de concepts de plus en plus vastes, de la surveillance des risques, d’un environnement d’affaires très complexe, ainsi que de facteurs géopolitiques et de dynamiques sociales en pleine évolution.
À cela s’ajoute la gestion de nouvelles thématiques émergentes, comme la diversité, l’équité, l’inclusion et le développement durable, qui aujourd’hui relèvent pleinement de la compétence du conseil d’administration. Enfin, le raccourcissement des cycles d’actualité et la pression des médias sociaux obligent les dirigeants d’entreprises à être toujours à l’affût pour réagir efficacement et en temps réel aux évolutions. L’article suggère donc de porter attention aux éléments suivants :
- La logistique des réunions du conseil d’administration : L’allègement de la gestion documentaire et la production de résumés analytiques permettraient aux administrateurs de se concentrer sur les éléments les plus importants. De même, la virtualisation de réunions non stratégiques ou qui ont un caractère routinier permettrait d’atténuer la surcharge de travail. Ensuite, la reconfiguration des ordres du jour des réunions permettrait d’accorder plus de temps aux sujets véritablement stratégiques. Enfin, l’utilisation stratégique des événements sociaux du conseil d’administration pourrait contribuer aux efforts de mentorat individuel des administrateurs.
- Le travail des comités : Puisqu’une large partie du travail du conseil d’administration est souvent accomplie par des comités, il faut veiller à ce qu’il n’y ait pas de chevauchement des efforts entre ceux-ci. C’est le cas, par exemple, pour l’examen du budget, où il peut y avoir une duplication d’efforts du fait qu’il pourrait être réalisé par plusieurs comités (finances, rémunération et administration).
- Les comités supplémentaires au sein du conseil d’administration : Il faudrait prévoir la mise en place de comités supplémentaires afin d’alléger la charge de travail des comités permanents du conseil d’administration. Cela dit, le manque d’administrateurs ayant les compétences requises peut entraver la mise en place des susdits comités.
- Le mentorat : La mise en place d’un programme de mentorat, qu’il soit formel ou informel, permettrait d’accélérer l’intégration d’un nouvel administrateur à la dynamique du conseil d’administration. En lui associant un administrateur expérimenté, la nouvelle recrue pourrait se familiariser rapidement avec les problèmes les plus urgents et rendre les réunions plus productives.
- Les ressources du conseil d’administration : Afin d’optimiser la prise de décisions, il faudrait mieux profiter des compétences spécialisées de certains administrateurs dans des domaines aussi stratégiques que le climat, la technologie et la cybersécurité. Cela n’exclut pas le recours à l’avis de conseillers et d’experts externes qui peuvent faciliter la prise de décision au sujet de thématiques émergentes.
- L’engagement des administrateurs : L’efficacité d’un conseil d’administration dépend de la disponibilité et de l’engagement de ses administrateurs. C’est pourquoi il semble pertinent d’évaluer le temps consacré par chaque administrateur afin que le comité de nomination et de gouvernance puisse savoir si cette personne a la capacité de siéger efficacement au conseil ou au comité en question à un moment donné.
Liens :
- McKinsey : Actions the best CEOs are taking in 2023
- The Upwork Research Institute : From burnout to balance: AI-enhanced work models
- The Upwork Research Institute : Unveiling the work innovator’s blueprint for success