De nouvelles pistes pour accélérer le recyclage des plastiques
Un article de Naturenote que les mesures incitatives mises en place par plusieurs pays auraient très peu contribué à réduire l’utilisation des plastiques. On estime que sur les 8,7 milliards de tonnes de déchets plastiques produits entre 1950 et 2021, seulement 11 % ont été recyclés. Selon les informations les plus récentes de l’OCDE, en 2019, plus des deux tiers des 353 millions de tonnes (Mt) de déchets plastiques produits ont été mis en décharge ou incinérés, et 22 % (79 Mt) auraient été mal gérés. Cela veut dire que ces déchets ont été laissés comme détritus non ramassés, jetés dans des sites non réglementés sur terre ou dans l’eau, ou même, brûlés à l’air libre.
Au vu de ces chiffres, Nature souligne l’accord approuvé tout récemment à l’Assemblée des Nations Unies et visant à établir un traité mondial sur les plastiques d’ici la fin de 2024. Il y aurait trois pistes d’évolution : la conception de politiques efficaces – pour réduire la production, l’utilisation et l’élimination des plastiques, l’utilisation de la technologie pour améliorer le recyclage, puis la conception de nouveaux types de plastiques plus faciles à recycler.
Dans le premier cas, après avoir analysé plus de 130 politiques de recyclage des plus variées actuellement en vigueur, les experts remarquent le manque de surveillance dans l’évaluation des résultats. Ce faible contrôle rendrait difficile, dit-on, l’implantation d’un traité comme celui promu par les Nations Unies.
D’ailleurs, le bilan de ces politiques serait contradictoire. En Allemagne, par exemple, les autorités signalent que 96,3 % des bouteilles plastiques sont recyclées. Cependant, il y aurait eu une augmentation de l’utilisation de bouteilles en plastique à usage unique deux décennies après l’introduction du système de consigne. Apparemment, les gens se sont sentis rassurés par rapport à leur consommation de boissons dans des bouteilles en plastique, puisqu’ils savaient qu’elles seraient recyclées.
En outre, des scientifiques s’intéressent au recyclage enzymatique. Apparemment, les enzymes pourraient permettre de surmonter les multiples faiblesses des méthodes de récupération mécaniques, qui sont les plus populaires aujourd’hui. En effet, ces méthodes sont vulnérables aux contaminants tels que les aliments et les additifs, et le processus peut réduire la longueur des polymères, affectant les propriétés du plastique (telles que la ténacité ou la dureté) et sa capacité à être transformé en de nouveaux matériaux. Décomposer les plastiques avec des enzymes est une voie prometteuse, mais coûteuse.
Enfin, les scientifiques travaillent à la conception de bioplastiques, c’est-à-dire des plastiques biodégradables qui sont dérivés de matériaux à base de plantes et qui peuvent se dégrader en quelques mois dans l’environnement. Avec un cycle de vie semblable à celui du papier, ces plastiques ne produisent pas de déchets toxiques lorsqu’ils sont décomposés.
Un article de Naturenote que les mesures incitatives mises en place par plusieurs pays auraient très peu contribué à réduire l’utilisation des plastiques. On estime que sur les 8,7 milliards de tonnes de déchets plastiques produits entre 1950 et 2021, seulement 11 % ont été recyclés. Selon les informations les plus récentes de l’OCDE, en 2019, plus des deux tiers des 353 millions de tonnes (Mt) de déchets plastiques produits ont été mis en décharge ou incinérés, et 22 % (79 Mt) auraient été mal gérés. Cela veut dire que ces déchets ont été laissés comme détritus non ramassés, jetés dans des sites non réglementés sur terre ou dans l’eau, ou même, brûlés à l’air libre.
Au vu de ces chiffres, Nature souligne l’accord approuvé tout récemment à l’Assemblée des Nations Unies et visant à établir un traité mondial sur les plastiques d’ici la fin de 2024. Il y aurait trois pistes d’évolution : la conception de politiques efficaces – pour réduire la production, l’utilisation et l’élimination des plastiques, l’utilisation de la technologie pour améliorer le recyclage, puis la conception de nouveaux types de plastiques plus faciles à recycler.
Dans le premier cas, après avoir analysé plus de 130 politiques de recyclage des plus variées actuellement en vigueur, les experts remarquent le manque de surveillance dans l’évaluation des résultats. Ce faible contrôle rendrait difficile, dit-on, l’implantation d’un traité comme celui promu par les Nations Unies.
D’ailleurs, le bilan de ces politiques serait contradictoire. En Allemagne, par exemple, les autorités signalent que 96,3 % des bouteilles plastiques sont recyclées. Cependant, il y aurait eu une augmentation de l’utilisation de bouteilles en plastique à usage unique deux décennies après l’introduction du système de consigne. Apparemment, les gens se sont sentis rassurés par rapport à leur consommation de boissons dans des bouteilles en plastique, puisqu’ils savaient qu’elles seraient recyclées.
En outre, des scientifiques s’intéressent au recyclage enzymatique. Apparemment, les enzymes pourraient permettre de surmonter les multiples faiblesses des méthodes de récupération mécaniques, qui sont les plus populaires aujourd’hui. En effet, ces méthodes sont vulnérables aux contaminants tels que les aliments et les additifs, et le processus peut réduire la longueur des polymères, affectant les propriétés du plastique (telles que la ténacité ou la dureté) et sa capacité à être transformé en de nouveaux matériaux. Décomposer les plastiques avec des enzymes est une voie prometteuse, mais coûteuse.
Enfin, les scientifiques travaillent à la conception de bioplastiques, c’est-à-dire des plastiques biodégradables qui sont dérivés de matériaux à base de plantes et qui peuvent se dégrader en quelques mois dans l’environnement. Avec un cycle de vie semblable à celui du papier, ces plastiques ne produisent pas de déchets toxiques lorsqu’ils sont décomposés.