De nouvelles lois sur la durabilité obligent les entreprises à vérifier la composition chimique de leurs produits
Un article de la MITSloan Management Review souligne les nouvelles règles sur la durabilité qui font leur apparition aux États-Unis et en Europe et qui rendraient les entreprises responsables de l’impact environnemental de leurs produits tout au long de leur cycle de vie. Ces règles sur la divulgation auraient pour objectif de répondre à une faiblesse des entreprises, à savoir, leur compréhension souvent inadéquate des produits chimiques présents dans leurs chaînes d’approvisionnement.
Parmi ces règles, l’article mentionne le plan d’action pour l’économie circulaire du Green Deal européen (mars 2020), de nouvelles règles d’écoconception concernant la mode et le textile, ainsi que la proposition de directive sur le devoir de diligence en matière de durabilité des entreprises. Toutes ces lois obligent les entreprises à divulguer les risques que leurs produits présentent pour les droits de la personne et l’environnement.
Il est à noter que ces nouvelles règles s’appliquent tout au long du cycle de vie du produit, allant de la formulation des ingrédients et des matériaux jusqu’à la fabrication, à l’emballage et à la distribution du produit, puis à son recyclage et son élimination. Apparemment, quatre États américains – la Californie, le Colorado, le Maine et l’Oregon – auraient déjà adopté des lois sur la responsabilité élargie des producteurs visant les matériaux d’emballage.
L’article note que sous la pression réglementaire, les entreprises n’ont pas eu d’autre choix que de réévaluer l’utilisation des produits chimiques et de matériaux associés à la déforestation et à la pollution. De plus, celles-ci doivent être en mesure de retracer ces composantes à chaque maillon de la chaîne d’approvisionnement. Il s’agit d’un défi pour les grandes marques qui vendent des produits de consommation.
Il semble que la difficulté la plus grande réside dans l’obtention de la coopération des fournisseurs et des partenaires. Pour se conformer aux nouvelles lois, les marques s’appuient sur les fiches de données de sécurité (FDS) de leurs fournisseurs. Cependant, ces fiches n’offrent pas d’informations détaillées sur la composition chimique des matériaux, mais plutôt sur les produits et les composés chimiques qui pourraient nuire aux travailleurs ou à d’autres acteurs de la chaîne d’approvisionnement. De surcroît, il semblerait que souvent, ces fiches manquent d’informations ou sont inexactes.
C’est précisément le décalage entre les informations offertes actuellement par les FDS et les exigences détaillées des autorités mondiales qui est devenu une source de conflit et de confusion pour de nombreuses marques. De plus, certains fournisseurs seraient réticents à partager des informations qu’ils considèrent comme des secrets commerciaux, et les marques ne voudraient pas investir dans des analyses chimiques coûteuses.
Pour MITSloan, ce problème se résoudra, premièrement, lorsque le marché se tournera vers des fournisseurs pouvant attester de la sécurité de leurs produits et processus. Deuxièmement, les entreprises devront investir dans une analyse détaillée des produits chimiques afin de fournir des évaluations plus complètes des risques et des informations complètes sur les formulations.
Un article de la MITSloan Management Review souligne les nouvelles règles sur la durabilité qui font leur apparition aux États-Unis et en Europe et qui rendraient les entreprises responsables de l’impact environnemental de leurs produits tout au long de leur cycle de vie. Ces règles sur la divulgation auraient pour objectif de répondre à une faiblesse des entreprises, à savoir, leur compréhension souvent inadéquate des produits chimiques présents dans leurs chaînes d’approvisionnement.
Parmi ces règles, l’article mentionne le plan d’action pour l’économie circulaire du Green Deal européen (mars 2020), de nouvelles règles d’écoconception concernant la mode et le textile, ainsi que la proposition de directive sur le devoir de diligence en matière de durabilité des entreprises. Toutes ces lois obligent les entreprises à divulguer les risques que leurs produits présentent pour les droits de la personne et l’environnement.
Il est à noter que ces nouvelles règles s’appliquent tout au long du cycle de vie du produit, allant de la formulation des ingrédients et des matériaux jusqu’à la fabrication, à l’emballage et à la distribution du produit, puis à son recyclage et son élimination. Apparemment, quatre États américains – la Californie, le Colorado, le Maine et l’Oregon – auraient déjà adopté des lois sur la responsabilité élargie des producteurs visant les matériaux d’emballage.
L’article note que sous la pression réglementaire, les entreprises n’ont pas eu d’autre choix que de réévaluer l’utilisation des produits chimiques et de matériaux associés à la déforestation et à la pollution. De plus, celles-ci doivent être en mesure de retracer ces composantes à chaque maillon de la chaîne d’approvisionnement. Il s’agit d’un défi pour les grandes marques qui vendent des produits de consommation.
Il semble que la difficulté la plus grande réside dans l’obtention de la coopération des fournisseurs et des partenaires. Pour se conformer aux nouvelles lois, les marques s’appuient sur les fiches de données de sécurité (FDS) de leurs fournisseurs. Cependant, ces fiches n’offrent pas d’informations détaillées sur la composition chimique des matériaux, mais plutôt sur les produits et les composés chimiques qui pourraient nuire aux travailleurs ou à d’autres acteurs de la chaîne d’approvisionnement. De surcroît, il semblerait que souvent, ces fiches manquent d’informations ou sont inexactes.
C’est précisément le décalage entre les informations offertes actuellement par les FDS et les exigences détaillées des autorités mondiales qui est devenu une source de conflit et de confusion pour de nombreuses marques. De plus, certains fournisseurs seraient réticents à partager des informations qu’ils considèrent comme des secrets commerciaux, et les marques ne voudraient pas investir dans des analyses chimiques coûteuses.
Pour MITSloan, ce problème se résoudra, premièrement, lorsque le marché se tournera vers des fournisseurs pouvant attester de la sécurité de leurs produits et processus. Deuxièmement, les entreprises devront investir dans une analyse détaillée des produits chimiques afin de fournir des évaluations plus complètes des risques et des informations complètes sur les formulations.