De licornes à zombies : les jeunes pousses technologiques manquent de temps et d’argent
Après avoir évité un échec massif en réduisant les coûts au cours des deux dernières années, de nombreuses entreprises technologiques autrefois prometteuses sont désormais sur le point de manquer de temps et d’argent. Elles sont confrontées à une dure réalité : les investisseurs ne s’intéressent plus aux promesses. Ce sont plutôt les sociétés de capital-risque qui décident quelles jeunes entreprises valent la peine d’être sauvées et incitent les autres à fermer ou à vendre, révèle un article du New York Times.
Il est difficile d’avoir une idée complète des pertes, car les entreprises technologiques privées ne sont pas tenues de divulguer ces renseignements lorsqu’elles cessent leurs activités ou vendent. La morosité du secteur a également été masquée par un essor des entreprises axées sur l’intelligence artificielle, qui a suscité beaucoup de battage médiatique et de financement au cours de l’année dernière.
Mais environ 3 200 entreprises américaines financées par du capital-risque ont fait faillite en 2023, selon les données compilées pour le New York Times par PitchBook. Ces entreprises avaient levé 27,2 milliards de dollars américains en capital-risque. PitchBook déclare que les données ne sont pas complètes et sous-estiment probablement le total, car de nombreuses entreprises font discrètement faillite. Celles-ci excluent également bon nombre des plus gros échecs rendus publics, comme WeWork, ou les entreprises qui ont trouvé des acheteurs, comme Hopin.
Carta, une société qui fournit des services financiers à de nombreuses entreprises en démarrage de la Silicon Valley, a déclaré que 87 entreprises de sa plateforme ayant levé au moins 10 millions de dollars avaient fermé leurs portes cette année en octobre, soit le double du nombre pour l’ensemble de 2022.
De 2012 à 2022, les investissements dans les jeunes pousses privées américaines ont été multipliés par huit pour atteindre 344 milliards de dollars. L’afflux d’argent a été alimenté par les faibles taux d’intérêt et le succès des médias sociaux et des applications mobiles, propulsant le capital-risque à une formidable classe d’actifs mondiale.
Durant cette période, l’investissement en capital-risque est devenu à la mode. Toutefois, les bénéfices publicitaires générés par Facebook et Google se sont révélés insaisissables à la nouvelle vague de jeunes pousses, qui ont essayé des modèles économiques non testés comme le travail à la demande, le métavers, la micromobilité et les cryptomonnaies.
Les investisseurs en capital-risque ont commencé à exhorter gentiment certains fondateurs à envisager de se retirer d’entreprises condamnées, plutôt que de perdre des années à travailler dur.
Après avoir évité un échec massif en réduisant les coûts au cours des deux dernières années, de nombreuses entreprises technologiques autrefois prometteuses sont désormais sur le point de manquer de temps et d’argent. Elles sont confrontées à une dure réalité : les investisseurs ne s’intéressent plus aux promesses. Ce sont plutôt les sociétés de capital-risque qui décident quelles jeunes entreprises valent la peine d’être sauvées et incitent les autres à fermer ou à vendre, révèle un article du New York Times.
Il est difficile d’avoir une idée complète des pertes, car les entreprises technologiques privées ne sont pas tenues de divulguer ces renseignements lorsqu’elles cessent leurs activités ou vendent. La morosité du secteur a également été masquée par un essor des entreprises axées sur l’intelligence artificielle, qui a suscité beaucoup de battage médiatique et de financement au cours de l’année dernière.
Mais environ 3 200 entreprises américaines financées par du capital-risque ont fait faillite en 2023, selon les données compilées pour le New York Times par PitchBook. Ces entreprises avaient levé 27,2 milliards de dollars américains en capital-risque. PitchBook déclare que les données ne sont pas complètes et sous-estiment probablement le total, car de nombreuses entreprises font discrètement faillite. Celles-ci excluent également bon nombre des plus gros échecs rendus publics, comme WeWork, ou les entreprises qui ont trouvé des acheteurs, comme Hopin.
Carta, une société qui fournit des services financiers à de nombreuses entreprises en démarrage de la Silicon Valley, a déclaré que 87 entreprises de sa plateforme ayant levé au moins 10 millions de dollars avaient fermé leurs portes cette année en octobre, soit le double du nombre pour l’ensemble de 2022.
De 2012 à 2022, les investissements dans les jeunes pousses privées américaines ont été multipliés par huit pour atteindre 344 milliards de dollars. L’afflux d’argent a été alimenté par les faibles taux d’intérêt et le succès des médias sociaux et des applications mobiles, propulsant le capital-risque à une formidable classe d’actifs mondiale.
Durant cette période, l’investissement en capital-risque est devenu à la mode. Toutefois, les bénéfices publicitaires générés par Facebook et Google se sont révélés insaisissables à la nouvelle vague de jeunes pousses, qui ont essayé des modèles économiques non testés comme le travail à la demande, le métavers, la micromobilité et les cryptomonnaies.
Les investisseurs en capital-risque ont commencé à exhorter gentiment certains fondateurs à envisager de se retirer d’entreprises condamnées, plutôt que de perdre des années à travailler dur.