De la flexibilité pour garder les mères en emploi
Selon un article publié par McKinsey et qui se base sur un rapport intitulé Les femmes en emploi, 38 % des mères affirment que sans flexibilité, elles seraient obligées de quitter leur entreprise ou de réduire leurs heures de travail.
Le rapport fait état de quatre mythes sur les expériences et l’avancement professionnels des femmes. Il s’agit des suivants :
- Les femmes sont moins ambitieuses
Les femmes sont aussi engagées dans leur carrière que les hommes. Les jeunes femmes montrent d’ailleurs plus d’ambition, dans la mesure où neuf femmes sur dix de moins de trente ans souhaitent être promues à un poste supérieur. De plus, la flexibilité, qui est beaucoup plus présente à cause de la pandémie, renforce cette volonté. En effet, un grand nombre de femmes qui travaillent de manière hybride ou à distance soulignent se sentir moins fatiguées et moins épuisées. Une majorité de femmes déclarent également disposer de plus de temps pour mieux accomplir leurs tâches lorsqu’elles travaillent à distance. En fait, la pandémie a eu pour effet de montrer aux femmes qu’un nouveau modèle de conciliation travail-vie personnelle était possible. - Le plus grand obstacle à l’avancement des femmes est le plafond de verre
En raison de la disparité entre les sexes dans les premières promotions, les hommes occupent 60 % des postes de direction dans les entreprises. Étant donné que les hommes sont nettement plus nombreux que les femmes, il y a moins de femmes à promouvoir aux postes de direction et le nombre de femmes diminue à chaque niveau d’avancement. Ce n’est donc pas qu’il y a un plafond de verre : l’écart entre le nombre d’hommes et de femmes à promouvoir crée un problème d’échelon brisé. - Les microagressions ont un impact micro
Les microagressions sont une forme de discrimination qui repose souvent sur des préjugés. Elles témoignent d’un manque de respect, créent du stress et peuvent avoir un impact négatif sur la carrière et la santé mentale des femmes. En effet, les femmes subissent des microagressions à un taux plus élevé que les hommes. Pour ces dernières, le travail hybride ou à distance permet d’être moins confrontées aux microagressions et d’avoir un niveau de stress plus faible. - Les femmes sont principalement celles qui souhaitent un travail flexible
La flexibilité, ce n’est pas seulement une affaire de femme. De nombreux employés affirment que pouvoir travailler à distance est un des avantages qu’ils recherchent dans une entreprise, au même titre que la santé.
Quelles sont les recommandations pour les entreprises?
- Mesurer et suivre les résultats pour améliorer l’expérience et la progression des femmes.
- Soutenir et récompenser les gestionnaires pour favoriser un changement organisationnel.
- Prendre des mesures pour mettre fin aux microagressions.
- Favoriser les modèles de travail flexibles.
- Régler les problèmes d’échelon brisé chez les femmes.
Selon un article publié par McKinsey et qui se base sur un rapport intitulé Les femmes en emploi, 38 % des mères affirment que sans flexibilité, elles seraient obligées de quitter leur entreprise ou de réduire leurs heures de travail.
Le rapport fait état de quatre mythes sur les expériences et l’avancement professionnels des femmes. Il s’agit des suivants :
- Les femmes sont moins ambitieuses
Les femmes sont aussi engagées dans leur carrière que les hommes. Les jeunes femmes montrent d’ailleurs plus d’ambition, dans la mesure où neuf femmes sur dix de moins de trente ans souhaitent être promues à un poste supérieur. De plus, la flexibilité, qui est beaucoup plus présente à cause de la pandémie, renforce cette volonté. En effet, un grand nombre de femmes qui travaillent de manière hybride ou à distance soulignent se sentir moins fatiguées et moins épuisées. Une majorité de femmes déclarent également disposer de plus de temps pour mieux accomplir leurs tâches lorsqu’elles travaillent à distance. En fait, la pandémie a eu pour effet de montrer aux femmes qu’un nouveau modèle de conciliation travail-vie personnelle était possible. - Le plus grand obstacle à l’avancement des femmes est le plafond de verre
En raison de la disparité entre les sexes dans les premières promotions, les hommes occupent 60 % des postes de direction dans les entreprises. Étant donné que les hommes sont nettement plus nombreux que les femmes, il y a moins de femmes à promouvoir aux postes de direction et le nombre de femmes diminue à chaque niveau d’avancement. Ce n’est donc pas qu’il y a un plafond de verre : l’écart entre le nombre d’hommes et de femmes à promouvoir crée un problème d’échelon brisé. - Les microagressions ont un impact micro
Les microagressions sont une forme de discrimination qui repose souvent sur des préjugés. Elles témoignent d’un manque de respect, créent du stress et peuvent avoir un impact négatif sur la carrière et la santé mentale des femmes. En effet, les femmes subissent des microagressions à un taux plus élevé que les hommes. Pour ces dernières, le travail hybride ou à distance permet d’être moins confrontées aux microagressions et d’avoir un niveau de stress plus faible. - Les femmes sont principalement celles qui souhaitent un travail flexible
La flexibilité, ce n’est pas seulement une affaire de femme. De nombreux employés affirment que pouvoir travailler à distance est un des avantages qu’ils recherchent dans une entreprise, au même titre que la santé.
Quelles sont les recommandations pour les entreprises?
- Mesurer et suivre les résultats pour améliorer l’expérience et la progression des femmes.
- Soutenir et récompenser les gestionnaires pour favoriser un changement organisationnel.
- Prendre des mesures pour mettre fin aux microagressions.
- Favoriser les modèles de travail flexibles.
- Régler les problèmes d’échelon brisé chez les femmes.