Dans un environnement incertain, l’Allemagne propose les lignes directrices de sa politique de commerce international pour 2024
Dans son analyse de la situation économique de l’Allemagne en février 2024, le ministère fédéral de l’Économie et de l’Action climatique souligne qu’après un dernier trimestre faible en 2023, les indicateurs avancés actuels de l’économie allemande ne suggèrent pas encore de reprise économique importante.
C’est dans ce contexte qu’il faut situer le document stratégique publié par la Chambre allemande de commerce et d’industrie (janvier 2024), qui décline les grandes lignes directrices qui devront orienter la politique commerciale internationale de ce pays. Parmi la multiplicité d’éléments abordés – où l’on trouve la nécessité de mettre en place une durabilité efficace fondée sur l’équité, le renforcement du commerce numérique, la simplification des processus douaniers grâce aux nouvelles technologies, etc. –, on souligne les suivants.
Tout d’abord, il faut mettre l’accent sur la compétitivité et l’ouverture afin d’assurer la réussite de l’économie allemande, qui est hautement interconnectée au niveau international, qui s’appuie sur les marchés d’exportation mondiaux, les investissements et la main-d’œuvre qualifiée, ainsi que sur le savoir-faire et les importations, en particulier dans les secteurs de l’énergie, des technologies de l’information et de la communication et des matières premières, pour le commerce des biens et des services. Dans ce contexte, le protectionnisme – autant au niveau mondial qu’à l’intérieur de l’Union européenne (UE) – sous forme de barrières tarifaires et non tarifaires constitue un fardeau croissant pour l’économie allemande.
Ensuite, des événements graves comme la COVID-19 et la guerre d’agression russe contre l’Ukraine ont mis en évidence la nécessité de sécuriser les chaînes d’approvisionnement et de réduire les dépendances stratégiques. Conséquemment, on met l’accent sur la « promotion de la compétitivité de l’UE » et le « partenariat en matière de sécurité économique » avec des partenaires clés. De même, la communauté d’affaires devrait s’associer au cadre européen pour l’évaluation des risques en matière de sécurité économique.
On propose également la révision des règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) afin de mieux protéger les exportations non européennes des entreprises allemandes, dont près de la moitié reposent uniquement sur ces règles. De plus, pour stimuler les activités exportatrices des entreprises allemandes, il est proposé de mettre en place un programme de l’OMC adressé spécifiquement aux micro, petites et moyennes entreprises. Celui-ci devrait être accompagné par la signature d’accords sur le commerce électronique – qui faciliteraient les investissements, les politiques environnementales et les biens environnementaux – ainsi que par l’élargissement des accords sur les marchés publics et les technologies de l’information.
Un autre aspect essentiel est la diversification de la chaîne d’approvisionnement grâce à l’établissement de nouveaux accords commerciaux qui permettraient de supprimer les barrières au commerce et à l’investissement afin de diversifier et de sécuriser les chaînes d’approvisionnement de l’économie allemande. De plus, l’industrie allemande soutient des négociations globales et ambitieuses visant à supprimer les barrières au commerce et à l’investissement au sein de l’OMC et entre l’UE et ses partenaires commerciaux dans le cadre d’accords bilatéraux.
Enfin, un accent particulier est mis sur la promotion des petites et moyennes entreprises (PME) pour leur garantir des conditions de concurrence équitables à l’échelle mondiale étant donné l’augmentation des subventions. La mise en œuvre d’accords commerciaux favorables aux PME et des instruments européens de défense commerciale efficaces sont cruciaux.
Dans son analyse de la situation économique de l’Allemagne en février 2024, le ministère fédéral de l’Économie et de l’Action climatique souligne qu’après un dernier trimestre faible en 2023, les indicateurs avancés actuels de l’économie allemande ne suggèrent pas encore de reprise économique importante.
C’est dans ce contexte qu’il faut situer le document stratégique publié par la Chambre allemande de commerce et d’industrie (janvier 2024), qui décline les grandes lignes directrices qui devront orienter la politique commerciale internationale de ce pays. Parmi la multiplicité d’éléments abordés – où l’on trouve la nécessité de mettre en place une durabilité efficace fondée sur l’équité, le renforcement du commerce numérique, la simplification des processus douaniers grâce aux nouvelles technologies, etc. –, on souligne les suivants.
Tout d’abord, il faut mettre l’accent sur la compétitivité et l’ouverture afin d’assurer la réussite de l’économie allemande, qui est hautement interconnectée au niveau international, qui s’appuie sur les marchés d’exportation mondiaux, les investissements et la main-d’œuvre qualifiée, ainsi que sur le savoir-faire et les importations, en particulier dans les secteurs de l’énergie, des technologies de l’information et de la communication et des matières premières, pour le commerce des biens et des services. Dans ce contexte, le protectionnisme – autant au niveau mondial qu’à l’intérieur de l’Union européenne (UE) – sous forme de barrières tarifaires et non tarifaires constitue un fardeau croissant pour l’économie allemande.
Ensuite, des événements graves comme la COVID-19 et la guerre d’agression russe contre l’Ukraine ont mis en évidence la nécessité de sécuriser les chaînes d’approvisionnement et de réduire les dépendances stratégiques. Conséquemment, on met l’accent sur la « promotion de la compétitivité de l’UE » et le « partenariat en matière de sécurité économique » avec des partenaires clés. De même, la communauté d’affaires devrait s’associer au cadre européen pour l’évaluation des risques en matière de sécurité économique.
On propose également la révision des règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) afin de mieux protéger les exportations non européennes des entreprises allemandes, dont près de la moitié reposent uniquement sur ces règles. De plus, pour stimuler les activités exportatrices des entreprises allemandes, il est proposé de mettre en place un programme de l’OMC adressé spécifiquement aux micro, petites et moyennes entreprises. Celui-ci devrait être accompagné par la signature d’accords sur le commerce électronique – qui faciliteraient les investissements, les politiques environnementales et les biens environnementaux – ainsi que par l’élargissement des accords sur les marchés publics et les technologies de l’information.
Un autre aspect essentiel est la diversification de la chaîne d’approvisionnement grâce à l’établissement de nouveaux accords commerciaux qui permettraient de supprimer les barrières au commerce et à l’investissement afin de diversifier et de sécuriser les chaînes d’approvisionnement de l’économie allemande. De plus, l’industrie allemande soutient des négociations globales et ambitieuses visant à supprimer les barrières au commerce et à l’investissement au sein de l’OMC et entre l’UE et ses partenaires commerciaux dans le cadre d’accords bilatéraux.
Enfin, un accent particulier est mis sur la promotion des petites et moyennes entreprises (PME) pour leur garantir des conditions de concurrence équitables à l’échelle mondiale étant donné l’augmentation des subventions. La mise en œuvre d’accords commerciaux favorables aux PME et des instruments européens de défense commerciale efficaces sont cruciaux.