Dans quelle mesure les capacités de l’IA peuvent-elles contribuer à l’atteinte des objectifs de durabilité?
Un article de la MITSloan Management Review analyse le rôle de l’intelligence artificielle (IA) dans la promotion de la durabilité, alors que les avantages envisagés pourraient être annulés par la grande quantité d’énergie que consomme cette technologie. En effet, l’article s’interroge sur le rôle que l’IA pourrait jouer dans la résolution des grands défis mondiaux en se concentrant sur quatre d’entre eux :
- La lutte contre le changement climatique et la durabilité
L’IA devrait propulser des améliorations sans précédent dans la gestion des plus grands systèmes dans le secteur du climat et des émissions, de l’énergie et des réseaux, des transports, de l’eau, de l’alimentation et de l’agriculture, des bâtiments et des villes, entre autres. En effet, les outils d’IA devraient permettre une meilleure modélisation et plus de transparence dans les opérations, ce qui, à son tour, devrait aider les entreprises et les gouvernements à réduire leurs émissions. - La demande croissante en énergie
Selon le Financial Times, les centres de données d’IA aux États-Unis nécessitent déjà 15 gigawatts (GW) d’énergie par an, ce qui équivaut, plus ou moins, à la capacité de tous les parcs solaires américains. Il est prévu que d’ici 2026, la consommation en électricité des centres de données dans le monde aura plus que doublé par rapport à 2022. Selon l’article, il n’est pas sûr que les services publics pourront suivre le rythme dans la production d’énergie. Même si parfois les services publics ont exagéré la demande énergétique pour justifier la construction de nouvelles centrales électriques, l’ampleur de la demande future estimée reste intimidante. D’ailleurs, la croissance de la capacité des services publics pourrait fragiliser les progrès accomplis par les secteurs de l’énergie et des technologies en matière de réduction des émissions de carbone. Enfin, les exigences des centres de données pourraient entraver la transition vers l’électrification et ralentir l’adoption, par exemple, des véhicules électriques et des bâtiments et usines alimentés uniquement par le réseau électrique. - Les dangers de la désinformation
Quoique l’IA ait le potentiel de découvrir des modèles, d’offrir une compréhension améliorée du fonctionnement des systèmes et éventuellement de les optimiser, il ne faut pas oublier que ces avantages sont conditionnels à la disponibilité d’une grande quantité de données robustes sur la qualité des systèmes. Il y a donc un risque que les représentations du monde offertes par l’IA soient biaisées en raison d’algorithmes déficitaires. En guise d’exemple, on note que les algorithmes des systèmes de justice pénale et de santé ont révélé des stéréotypes intrinsèques. - Les moyens de subsistance des gens
Les nouvelles capacités de l’IA générative pourraient démocratiser l’accès à certains métiers et créer une pléthore de nouveaux emplois enrichissants, notamment dans les secteurs créatifs, comme la production audiovisuelle. En même temps, on craint que l’accélération de l’automatisation ne provoque la disparition d’emplois, même si la productivité peut augmenter. Selon l’article, le plaidoyer en faveur d’un revenu de base universel pour qu’un citoyen puisse survivre est peut-être la preuve de l’inquiétude qu’éveille l’automatisation par l’IA.
Un article de la MITSloan Management Review analyse le rôle de l’intelligence artificielle (IA) dans la promotion de la durabilité, alors que les avantages envisagés pourraient être annulés par la grande quantité d’énergie que consomme cette technologie. En effet, l’article s’interroge sur le rôle que l’IA pourrait jouer dans la résolution des grands défis mondiaux en se concentrant sur quatre d’entre eux :
- La lutte contre le changement climatique et la durabilité
L’IA devrait propulser des améliorations sans précédent dans la gestion des plus grands systèmes dans le secteur du climat et des émissions, de l’énergie et des réseaux, des transports, de l’eau, de l’alimentation et de l’agriculture, des bâtiments et des villes, entre autres. En effet, les outils d’IA devraient permettre une meilleure modélisation et plus de transparence dans les opérations, ce qui, à son tour, devrait aider les entreprises et les gouvernements à réduire leurs émissions. - La demande croissante en énergie
Selon le Financial Times, les centres de données d’IA aux États-Unis nécessitent déjà 15 gigawatts (GW) d’énergie par an, ce qui équivaut, plus ou moins, à la capacité de tous les parcs solaires américains. Il est prévu que d’ici 2026, la consommation en électricité des centres de données dans le monde aura plus que doublé par rapport à 2022. Selon l’article, il n’est pas sûr que les services publics pourront suivre le rythme dans la production d’énergie. Même si parfois les services publics ont exagéré la demande énergétique pour justifier la construction de nouvelles centrales électriques, l’ampleur de la demande future estimée reste intimidante. D’ailleurs, la croissance de la capacité des services publics pourrait fragiliser les progrès accomplis par les secteurs de l’énergie et des technologies en matière de réduction des émissions de carbone. Enfin, les exigences des centres de données pourraient entraver la transition vers l’électrification et ralentir l’adoption, par exemple, des véhicules électriques et des bâtiments et usines alimentés uniquement par le réseau électrique. - Les dangers de la désinformation
Quoique l’IA ait le potentiel de découvrir des modèles, d’offrir une compréhension améliorée du fonctionnement des systèmes et éventuellement de les optimiser, il ne faut pas oublier que ces avantages sont conditionnels à la disponibilité d’une grande quantité de données robustes sur la qualité des systèmes. Il y a donc un risque que les représentations du monde offertes par l’IA soient biaisées en raison d’algorithmes déficitaires. En guise d’exemple, on note que les algorithmes des systèmes de justice pénale et de santé ont révélé des stéréotypes intrinsèques. - Les moyens de subsistance des gens
Les nouvelles capacités de l’IA générative pourraient démocratiser l’accès à certains métiers et créer une pléthore de nouveaux emplois enrichissants, notamment dans les secteurs créatifs, comme la production audiovisuelle. En même temps, on craint que l’accélération de l’automatisation ne provoque la disparition d’emplois, même si la productivité peut augmenter. Selon l’article, le plaidoyer en faveur d’un revenu de base universel pour qu’un citoyen puisse survivre est peut-être la preuve de l’inquiétude qu’éveille l’automatisation par l’IA.