Crise du logement aux États-Unis : l’équité comme solution
Selon un article du Economic Policy Institute, les forces du libre marché ne pourront pas résoudre le problème d’accès au logement qui afflige les États-Unis. Une solution plus prometteuse serait la mise en place d’une politique centrée sur l’équité.
L’accès à la propriété aux États-Unis est de plus en plus difficile pour les acheteurs potentiels en raison des prix des logements et des taux d’intérêt élevés. Cela a des répercussions sur le marché locatif, car davantage de familles se sont tournées vers la location, ce qui a fait monter la demande et les prix des logements. En effet, depuis 2009, le coût du loyer a augmenté de 67 %, et près de la moitié de cette hausse a été observée au cours des cinq dernières années. Il s’agit d’une hausse qui, dit-on, dépasse celle du coût de la plupart des biens de consommation.
Selon l’article, la crise du logement aurait été exacerbée par la réduction des taux d’intérêt décidée par la Réserve fédérale afin d’atténuer les effets potentiellement catastrophiques de la pandémie. Bien que cela ait facilité l’accès aux prêts hypothécaires pour les nouveaux acheteurs, la forte hausse des achats de maisons qui en a résulté, combinée au ralentissement des nouvelles constructions pendant la pandémie, a aggravé la pénurie de logements qui était déjà observée.
Conséquemment, en réponse à la hausse de l’inflation, en 2022 et 2023, la Réserve fédérale a augmenté de manière agressive les taux d’intérêt. Pour beaucoup de gens, cela a signifié la quasi-suppression de l’accès à la propriété, laissant une grande partie du marché immobilier américain à un prix prohibitif pour les futurs propriétaires et les locataires. La crise de l’accessibilité a de vastes conséquences dans une société comme celle des États-Unis, où les instruments sécurisés pour créer de la richesse sont rares, et où les familles comptent sur leur maison comme principale source de valeur nette.
Dans ce contexte, l’article met en relief la pertinence des politiques axées sur l’équité, qui devraient garantir que les gens puissent accéder au logement d’une manière qui soit économiquement durable et équitable.
Les politiques proposées sont les suivantes :
- La construction de logements financés par le gouvernement fédéral, économes en énergie et sécuritaires. L’administration Biden a déjà pris des mesures pour atteindre cet objectif en accordant des subventions fédérales et des crédits d’impôt pour la construction dans les zones confrontées à des contraintes d’approvisionnement.
- La réforme des lois de zonage pour permettre davantage de construction résidentielle, et davantage de logements multifamiliaux en particulier. Malheureusement, les propriétaires existants s’opposent souvent à la création d’un plus grand nombre de logements multifamiliaux dans leur voisinage, de peur de voir la valeur de leurs maisons dépréciée.
- Le contrôle des loyers afin de limiter les augmentations de prix. Cela protégerait les locataires et leurs familles de l’insécurité du logement et toucherait également l’un des principaux facteurs d’inflation.
Selon un article du Economic Policy Institute, les forces du libre marché ne pourront pas résoudre le problème d’accès au logement qui afflige les États-Unis. Une solution plus prometteuse serait la mise en place d’une politique centrée sur l’équité.
L’accès à la propriété aux États-Unis est de plus en plus difficile pour les acheteurs potentiels en raison des prix des logements et des taux d’intérêt élevés. Cela a des répercussions sur le marché locatif, car davantage de familles se sont tournées vers la location, ce qui a fait monter la demande et les prix des logements. En effet, depuis 2009, le coût du loyer a augmenté de 67 %, et près de la moitié de cette hausse a été observée au cours des cinq dernières années. Il s’agit d’une hausse qui, dit-on, dépasse celle du coût de la plupart des biens de consommation.
Selon l’article, la crise du logement aurait été exacerbée par la réduction des taux d’intérêt décidée par la Réserve fédérale afin d’atténuer les effets potentiellement catastrophiques de la pandémie. Bien que cela ait facilité l’accès aux prêts hypothécaires pour les nouveaux acheteurs, la forte hausse des achats de maisons qui en a résulté, combinée au ralentissement des nouvelles constructions pendant la pandémie, a aggravé la pénurie de logements qui était déjà observée.
Conséquemment, en réponse à la hausse de l’inflation, en 2022 et 2023, la Réserve fédérale a augmenté de manière agressive les taux d’intérêt. Pour beaucoup de gens, cela a signifié la quasi-suppression de l’accès à la propriété, laissant une grande partie du marché immobilier américain à un prix prohibitif pour les futurs propriétaires et les locataires. La crise de l’accessibilité a de vastes conséquences dans une société comme celle des États-Unis, où les instruments sécurisés pour créer de la richesse sont rares, et où les familles comptent sur leur maison comme principale source de valeur nette.
Dans ce contexte, l’article met en relief la pertinence des politiques axées sur l’équité, qui devraient garantir que les gens puissent accéder au logement d’une manière qui soit économiquement durable et équitable.
Les politiques proposées sont les suivantes :
- La construction de logements financés par le gouvernement fédéral, économes en énergie et sécuritaires. L’administration Biden a déjà pris des mesures pour atteindre cet objectif en accordant des subventions fédérales et des crédits d’impôt pour la construction dans les zones confrontées à des contraintes d’approvisionnement.
- La réforme des lois de zonage pour permettre davantage de construction résidentielle, et davantage de logements multifamiliaux en particulier. Malheureusement, les propriétaires existants s’opposent souvent à la création d’un plus grand nombre de logements multifamiliaux dans leur voisinage, de peur de voir la valeur de leurs maisons dépréciée.
- Le contrôle des loyers afin de limiter les augmentations de prix. Cela protégerait les locataires et leurs familles de l’insécurité du logement et toucherait également l’un des principaux facteurs d’inflation.