Comment les villes intermédiaires peuvent rivaliser avec les métropoles grâce à la compétitivité de l'innovation
Selon l'agrégateur de nouvelles Phys.org, une recherche menée au Trinity College de Dublin et à l'Université Ca' Foscari de Venise soutient que les universités locales, la connectivité mondiale et l'entrepreneuriat peuvent aider les villes intermédiaires à lutter contre la polarisation géographique de l'innovation dans les métropoles.
De grandes villes comme Londres, Dublin, Milan, New York et Bangalore ont connu une croissance astronomique au cours des 15 dernières années, suivant un modèle du type « le gagnant rafle tout ». Dans certains pays, cette croissance s'est produite au détriment d'autres villes, notamment des villes de taille moyenne ou intermédiaire.
Le professeur Giulio Buciuni et ses collègues ont recherché un modèle alternatif pour les villes de second rang et ont identifié Galway (Irlande), Raleigh-Durham (États-Unis), la vallée de la Ruhr (Allemagne) et Bologne (Italie) comme exemples de villes qui ont réussi à abriter des écosystèmes d'innovation compétitifs malgré la présence d'une ville dominante sur la scène nationale de l'entrepreneuriat et de l'innovation. La recherche, publiée dans un nouveau livre (en italien), décrit un modèle de compétitivité plus égalitaire et démocratique pour les villes de second rang.
Selon le Pr Buciuni : « S'appuyant sur notre examen des écosystèmes d'innovation dynamiques dans les villes secondaires de Galway, Raleigh-Durham, la vallée de la Ruhr et Bologne, notre recherche a identifié un modèle plus égalitaire et démocratique pour la compétitivité des villes de second rang. La connectivité mondiale; l'interaction des universités locales et du secteur privé; ainsi que la finance et l'entrepreneuriat à l'échelle locale sont les trois facteurs qui rendent les villes secondaires compétitives. Pour que ce modèle réussisse, ces trois facteurs doivent être en place simultanément. »
La recherche s'est déroulée entre 2017 et 2022 et s'est appuyée sur l'analyse de données secondaires et primaires, y compris des visites sur place et des entretiens avec des acteurs locaux dans les quatre villes secondaires.
Le Pr Buciuni ajoute que « Galway, par exemple, était l'une des régions les plus pauvres d'Europe dans les années 1980 et abrite aujourd'hui l'un des écosystèmes entrepreneuriaux les plus dynamiques au monde dans l'industrie biotechnologique. La ville est un excellent exemple de la façon dont l'innovation peut avoir lieu même dans des endroits géographiquement éloignés et sous-développés lorsque les trois facteurs que nous avons identifiés sont en place. »
« La clé du développement économique de l'écosystème biotechnologique à Galway a été le flux initial d'investissements directs étrangers des multinationales américaines dans les années 1980 et 1990, qui a ensuite été suivi par plusieurs collaborations public-privé, y compris des collaborations avec l'Université de Galway, et a conduit à un cursus de formation ad hoc en ingénierie biotechnologique, ce qui a ouvert la voie à l'émergence de nouvelles entreprises locales, dont la plupart ont été créées par des ingénieurs anciennement employés par les filiales de multinationales étrangères. Cet esprit d'entreprise a été soutenu par des ressources financières provenant tant du secteur public que des investisseurs privés. »
Selon l'agrégateur de nouvelles Phys.org, une recherche menée au Trinity College de Dublin et à l'Université Ca' Foscari de Venise soutient que les universités locales, la connectivité mondiale et l'entrepreneuriat peuvent aider les villes intermédiaires à lutter contre la polarisation géographique de l'innovation dans les métropoles.
De grandes villes comme Londres, Dublin, Milan, New York et Bangalore ont connu une croissance astronomique au cours des 15 dernières années, suivant un modèle du type « le gagnant rafle tout ». Dans certains pays, cette croissance s'est produite au détriment d'autres villes, notamment des villes de taille moyenne ou intermédiaire.
Le professeur Giulio Buciuni et ses collègues ont recherché un modèle alternatif pour les villes de second rang et ont identifié Galway (Irlande), Raleigh-Durham (États-Unis), la vallée de la Ruhr (Allemagne) et Bologne (Italie) comme exemples de villes qui ont réussi à abriter des écosystèmes d'innovation compétitifs malgré la présence d'une ville dominante sur la scène nationale de l'entrepreneuriat et de l'innovation. La recherche, publiée dans un nouveau livre (en italien), décrit un modèle de compétitivité plus égalitaire et démocratique pour les villes de second rang.
Selon le Pr Buciuni : « S'appuyant sur notre examen des écosystèmes d'innovation dynamiques dans les villes secondaires de Galway, Raleigh-Durham, la vallée de la Ruhr et Bologne, notre recherche a identifié un modèle plus égalitaire et démocratique pour la compétitivité des villes de second rang. La connectivité mondiale; l'interaction des universités locales et du secteur privé; ainsi que la finance et l'entrepreneuriat à l'échelle locale sont les trois facteurs qui rendent les villes secondaires compétitives. Pour que ce modèle réussisse, ces trois facteurs doivent être en place simultanément. »
La recherche s'est déroulée entre 2017 et 2022 et s'est appuyée sur l'analyse de données secondaires et primaires, y compris des visites sur place et des entretiens avec des acteurs locaux dans les quatre villes secondaires.
Le Pr Buciuni ajoute que « Galway, par exemple, était l'une des régions les plus pauvres d'Europe dans les années 1980 et abrite aujourd'hui l'un des écosystèmes entrepreneuriaux les plus dynamiques au monde dans l'industrie biotechnologique. La ville est un excellent exemple de la façon dont l'innovation peut avoir lieu même dans des endroits géographiquement éloignés et sous-développés lorsque les trois facteurs que nous avons identifiés sont en place. »
« La clé du développement économique de l'écosystème biotechnologique à Galway a été le flux initial d'investissements directs étrangers des multinationales américaines dans les années 1980 et 1990, qui a ensuite été suivi par plusieurs collaborations public-privé, y compris des collaborations avec l'Université de Galway, et a conduit à un cursus de formation ad hoc en ingénierie biotechnologique, ce qui a ouvert la voie à l'émergence de nouvelles entreprises locales, dont la plupart ont été créées par des ingénieurs anciennement employés par les filiales de multinationales étrangères. Cet esprit d'entreprise a été soutenu par des ressources financières provenant tant du secteur public que des investisseurs privés. »