Comment les villes américaines trouvent des moyens créatifs de financer les progrès climatiques
L’an dernier, une équipe de chercheurs de la Brookings Institution a évalué le potentiel de mise en œuvre des plans de décarbonation de 50 des plus grandes villes des États-Unis, et découvert qu’il y manquait souvent des détails nécessaires pour atteindre les objectifs. C’était particulièrement le cas pour les questions de financement, c’est-à-dire, la manière dont les villes prévoient de payer pour les améliorations d’infrastructures nécessaires afin de réduire les émissions de GES.
Le présent rapport résume les sources et les politiques de financement trouvées dans ces 50 villes pour donner un aperçu de la variété et de l’ampleur des innovations locales en matière de financement climatique. Ces stratégies se concentrent sur les efforts et les innovations menés localement plutôt que sur de nouveaux flux de financement fédéral. Les exemples tirés de ce rapport offrent une sorte de première feuille de route pour toute ville qui cherche à s’engager dans une véritable action climatique et à tirer le meilleur parti des investissements fédéraux à venir dans le domaine.
Certaines villes, comme Portland, en Oregon, et Denver, peuvent compter sur un électorat favorable à la protection du climat rendant possibles des actions radicales comme créer de nouvelles taxes pour financer l’action climatique. Lorsqu’il existe une législation étatique et locale habilitante, des outils financiers aident les villes à relever des défis climatiques particuliers, comme la rénovation de vieux bâtiments. Portland et Denver ont adopté des mesures pour établir des fonds dédiés au climat en créant respectivement une taxe sur les grandes entreprises et une taxe de vente. Les innovations d’accompagnement (par exemple, l’utilisation de cycles de planification de fonds de cinq ans et la création de nouveaux programmes de bourses compétitifs donnant la priorité aux communautés mal desservies) ont transformé l’approche de chaque ville au moyen de la planification axée sur l’action et de la mise en œuvre axée sur l’équité.
Outre les programmes de Property assessed clean energy (PACE) pour encourager l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments, les villes utilisent diverses stratégies financières pour financer les activités de décarbonation. Plusieurs pratiques prometteuses ont été identifiées :
- Les organismes de financement locaux : à Boston, New York et Washington D.C;
- Les partenariats de financement : à Los Angeles et San Diego;
- Les investissements ponctuels : à Chicago et Sacramento.
Le financement constitue souvent le principal obstacle aux efforts locaux de décarbonation. Cette réalité est confirmée par le manque général de détails et de clarté constaté lors de l’analyse des plans de décarbonation de 50 des plus grandes villes. Mais parmi elles, certaines ont trouvé des stratégies créatives pour résoudre des problèmes épineux tels que le coût initial élevé de la rénovation des bâtiments et les inégalités environnementales et sociales aggravées auxquelles les quartiers vulnérables sont confrontés.
L’an dernier, une équipe de chercheurs de la Brookings Institution a évalué le potentiel de mise en œuvre des plans de décarbonation de 50 des plus grandes villes des États-Unis, et découvert qu’il y manquait souvent des détails nécessaires pour atteindre les objectifs. C’était particulièrement le cas pour les questions de financement, c’est-à-dire, la manière dont les villes prévoient de payer pour les améliorations d’infrastructures nécessaires afin de réduire les émissions de GES.
Le présent rapport résume les sources et les politiques de financement trouvées dans ces 50 villes pour donner un aperçu de la variété et de l’ampleur des innovations locales en matière de financement climatique. Ces stratégies se concentrent sur les efforts et les innovations menés localement plutôt que sur de nouveaux flux de financement fédéral. Les exemples tirés de ce rapport offrent une sorte de première feuille de route pour toute ville qui cherche à s’engager dans une véritable action climatique et à tirer le meilleur parti des investissements fédéraux à venir dans le domaine.
Certaines villes, comme Portland, en Oregon, et Denver, peuvent compter sur un électorat favorable à la protection du climat rendant possibles des actions radicales comme créer de nouvelles taxes pour financer l’action climatique. Lorsqu’il existe une législation étatique et locale habilitante, des outils financiers aident les villes à relever des défis climatiques particuliers, comme la rénovation de vieux bâtiments. Portland et Denver ont adopté des mesures pour établir des fonds dédiés au climat en créant respectivement une taxe sur les grandes entreprises et une taxe de vente. Les innovations d’accompagnement (par exemple, l’utilisation de cycles de planification de fonds de cinq ans et la création de nouveaux programmes de bourses compétitifs donnant la priorité aux communautés mal desservies) ont transformé l’approche de chaque ville au moyen de la planification axée sur l’action et de la mise en œuvre axée sur l’équité.
Outre les programmes de Property assessed clean energy (PACE) pour encourager l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments, les villes utilisent diverses stratégies financières pour financer les activités de décarbonation. Plusieurs pratiques prometteuses ont été identifiées :
- Les organismes de financement locaux : à Boston, New York et Washington D.C;
- Les partenariats de financement : à Los Angeles et San Diego;
- Les investissements ponctuels : à Chicago et Sacramento.
Le financement constitue souvent le principal obstacle aux efforts locaux de décarbonation. Cette réalité est confirmée par le manque général de détails et de clarté constaté lors de l’analyse des plans de décarbonation de 50 des plus grandes villes. Mais parmi elles, certaines ont trouvé des stratégies créatives pour résoudre des problèmes épineux tels que le coût initial élevé de la rénovation des bâtiments et les inégalités environnementales et sociales aggravées auxquelles les quartiers vulnérables sont confrontés.